Chapitre 21

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PDV RYAD

Elle sort de la cage d'escalier de son bâtiment, et rejoint près d'une voiture un homme qui m'est incconu. Grand, métissé, cheveux plaqué en arrière, carrure normal, habillé d'un jean basique et d'un tee-shirt gris moulant légèrement son torse apparemment sculpté. Nassima avec un homme ? Trop jeune pour qu'il sois son père, impossible pour qu'il sois son frère, je ne vois aucune ressemble de là où je suis. 

Idriss : c'est quand que tu va te déclarer toi sinon ? 

Moi : déclaré de quoi ? 

Idriss : c'est quand que t'arrête de me prendre pour un con ? 

Moi : quand je saurais moi même ce que je ressens

Idriss : oh arrête Ryad, cette meuf elle te fais tourner la tête wsh sa se vois a donf, même un aveugle il à pas besoin de ses yeux pour le sentir 

Moi : arrête tes conneries Idriss 

Idriss : c'est toi tu vas devenir aveugle wAllah 

L'homme embrasse le front d'Imen et elle, elle sourit devant la scène, mais, pas le même sourire qu'elle à eu quand on était au barbecue, un autre. J'arrive pas à le décrypter sa me casse la tête. La voilée enlace longuement sa fille, avant de la mettre dans les bras de l'homme qui l'installe dans la voiture. Il revient ensuite vers Nassima et encadre son visage de ses mains pour déposé un baiser sur son front. Hein ? J'ai buguer là. 

Idriss : va la voir hmar 

Moi : même pas 

Idriss : hein ? 

Moi : elle à un gadjo, elle à un gadjo hein, elle lui confie sa fille en plus c'est que sa fais longtemps que sa dure 

Idriss *rire* : putain wAllah j'suis mort 

Moi : wsh j'te parle sérieux zehma tu rigoles ? 

Idriss *rire* : nan mais attend, tu fais une crise de jalousie là ? 

Moi : mais quelle crise de jalousie même ? 

Idriss *rire* : ahahaha un spectacle

Moi : azy toi 

Idriss *rire* : mais mon reuf tes plus que piqué là, faut la marié maintenant  

Moi *rire* : j'en a marre de toi wAllah 

Je jette ma clope, et observe la voiture de l'homme quitter le parking avec Imen à l'intérieur. J'avoue, j'ai la haine. Elle réajuste son voile, et m'aperçois. Elle esquisse un sourire, puis me salut d'un signe de la main avant de rentrer dans son bâtiment. J'ai clairement eu aucune réaction. Mon téléphone vibre. 

Nassima 

Ca va pas ? 

Je réfléchi avant de lui répondre. Je réfléchi surtout à quoi lui répondre. Je finis par souffler un grand, et lui tapper ses quatres mots.

Moi 

Viens sur le toit 

Je range mon tel, regarde mon pote qui sourit pleinement de ses dents blanche. Lui sa se vois il utilise colgate, il devrais faire une pause avec parce qu'on va finir par le confondre avec une lampe torche j'ai juré. J'accède au bâtiment, et prends le même chemin que les premières fois pour atterrir sur le toit. Je me ressort une taff, tandis que je l'entends me rejoindre. 

Nassima : tu devrais pas fumer, c'est pas bon, c'est haram

Elle se positionne à mes cotés, en me regardant, tandis que je restes le regard fixer vers l'horizon. 

Moi : c'est toi tes haram

Je la vois du coin de mon œil, avec son visage étonnée. 

Nassima : q-quoi ? Comment sa je suis haram ? 

Moi : c'est pas clean d'envouté les gens comme sa wAllah 

Nassima : j'envoute personne 

Le regard d'un homme et plus poussé que tu ne le crois. 

Moi : si, mais tu t'en rends pas compte c'est tout, les chiens qui sont en chaleur sur toi 

Sa me rends fou. Qu'on la regarde, qu'on la jauge, quand l'admire, qu'on la détaille, qu'on la frôle, qu'on la complimente.. Sa devient de plus en plus compliqué à gérer. 

Nassima : comme tes fanes obsédée par toi 

Je ne m'attendais pas à ce qu'elle me réponde comme sa. 

Moi : mes fans c'est ma team, ma population 

Nassima : les chiens c'est la vie, c'est pas les premiers que j'attire 

Elle est tenace. J'ai l'impression qu'elle me revoie ce que je ressent. Comme si elle ressentait la même chose. 

Moi : et ce sera pas les derniers 

Nassima : comme tes fanes, elle ne cesseront d'augmenter 

Je sens une pointe de jalousie dans ses paroles. Intéressant.

Moi : j'ai d'yeux que pour une personne, les autres j'm'en fou 

Nassima : je ne prêtes pas attention aux autres, parce qu'il n'y à qu'une présence qui m'importe

Moi : ta fille ? 

Imen, son bijoux, comme elle aime la décrire. Elle se faufile entre mon torse et le petit muret. 

Nassima : ta mère ?  

Je sens son regard rempli d'appréhension me détailler. Je baisse mon regard vers elle. Ma mère c'est ma reine, c'est une évidence que je ne vois que par elle, mais je ne la compte plus dans ce genre de question. Elle est bien trop haut placer pour qu'une quelconque personne la détrône.

Moi : toi 

Pourtant, elle, c'est autre chose. C'est plus fort, c'est un autre sentiment. Un sentiment nouveau.

Nassima : toi aussi 

J'hausse un sourcil, puis les fronces. 

Moi : c'était qui le gars à qui tu à confier Imen ? 

Nassima : mon grand frère Farès

J'étais décidément trop loin pour voir une infime ressemblance. 

Moi : mmmhh

Elle pose son front sur mon torse, et pose ses mains à plat dessus. Je jette ma cigarette, crache la fumée, et l'englobe de mes bras.  

C'est définitif, c'est cette femme, pas une autre. 

RK // Minutes // RKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant