Chapitre 49

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PDV NASSIMA

Moi : allô ? 

Mon cœur bondis dans ma poitrine depuis que j'ai vue le nom de mon interlocuteur s'afficher sur l'écran de mon téléphone. "Baba". 

Baba : allô tu m'entends ? Nassima tu m'entends ?

Moi : oui, ne cri pas je t'entends 

Baba : tu fais quoi aujourd'hui ? 

Sa voix auparavant neutre, plate, et rempli de haine, aujourd'hui, est une voix calme, rauque, et légèrement enjoué. 

Moi : je ne sais pas 

Baba : tu...tu voudrais pas passer ? 

Mon cerveau décroche. Mon père veux renouer les liens avec moi. Jamais, il ne serait venu vers moi, sans l'intervention du rappeur. Même absent, tout montre qu'il reste présent.

Moi : tu invites une inconnue sous ton toit ?

Je suis cru dans mes paroles. J'ai pardonné, certe, mais pardonné ne veux pas dire, effacé ni oublier, je suis seulement passer outre, et j'ai accordé le pardon, le coeur lourd, mais je les accordés, pour me défaire de l'un des multiples poids sur ma conscience. Ils m'ont donner la vie, je ne dois pas l'oublier. 

Baba : j'invite ma famille sous mon toit 

Moi : contente d'en faire de nouveau partie

Baba : ....

Moi : je me met en route 

Baba : ramène Ryad au passage

Moi : il est indisponible, je viendrais avec Imen, bisous 

Je raccroche, sans regretter une once de mes paroles prononcé de façon strict. 

Moi : Imen ! 

Imen : suis là ! 

Moi : on va chez papy et mamy 

Imen : "papy et mamy"? 

Moi : oui, faut mettre les chaussures

Imen : c'est yi ? 

3 ans, dans quelques mois, et c'est malheureux qu'elle ne sache pas qui sont ses grand parents. J'aurais voulu l'élever autrement, dans un monde meilleure surement, mais on ne choisis pas l'avenir et encore moins sa famille. Pour lui offrir ce meilleur environnement, beaucoup de chose par le passé sont à réparé, mais, je lui offre déjà un futur, avec un père plus que dévouer à ses cotés, les choses s'améliorerons d'elles même, avec un peu d'entrain. 

Moi : c'est ma maman et mon papa 

Imen : je met sossure

Moi *rire* : oui les chaussures

Elle se rue vers l'entrée de l'appartement, et se laisse tomber à terre pour enfiler, ses chaussures d'enfants. Je me met à sa hauteur, et l'aide à les enfiler, avant d'embrasser son front, et de me relever pour récupéré mes clés, mon téléphone, et tout ce qui s'en suit. J'abat mes mains sur ma tète et vient réajuster mon hijeb, glissant une nouvelle fois sous l'épais tissus, quelque cheveux brun qui se laisse voir. Je quitte mon logement ainsi que mon bâtiment, et me dirige vers le parking où m'a voiture y est garer. Je crois Wissam au passage, muni de son fidèle ballon, habillé d'un bas de survêtement bleu et d'un tee-shirt blanc. 

Wissam *rire* : wshhh

Moi : pourquoi tu ris toi encore ? 

Wissam *rire* : la petite elle me fait trop rire 

RK // Minutes // RKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant