Chapitre 67

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PDV RYAD

A peine sortit de la voiture, les valises en mains revenant tout juste de l'aéroport, on se dirige jusqu'à l'appartement. 

Nassima : Ryad ? 

Je tourne ma tête vers elle, et me ravise rapidement quand je vois son visage afficher une mine grave. 

Moi : ça va pas omri ? 

Nassima : toi aussi tu le vois l'homme avec la veste en cuir là bas ? 

Je dévie mon regard poser sur ma femme, pour le diriger sur le fameux homme qu'elle me décris.

Moi : ouais je le vois

Elle joues avec ses doigts, l'action qui me laisse entrevoir un début de tremblement. 

Moi : Nassima ? 

L'impression qu'elle ne m'écoute plus, qu'elle n'est plus présente. La seule réaction qu'elle aborde est de ce blottir contre moi, cachant son visage avec ses mains.

Nassima : il est là, encore une fois 

"Encore une fois" ? Donc elle la déjà vue. Je l'enveloppe de mes bras, scrutant attentivement l'homme discutant à la table d'une terrasse avec un autre homme. Aussi bizarre que sa puisse paraitre, il me rappel quelqu'un. 

Nassima : sa fait deux fois que je le recroise 

"Deux fois". Il y a des choses quelle ne m'aurais donc pas dit. 

Nassima : j'ai peur Ryad  

Moi : azy vient on rentre 

Je me détache d'elle, et attrape sa main nous dirigeant vers notre appartement. 

[...] 

Moi : attend attend attend, comment sa tu l'avais déjà vue ? 

Je suis en train de câblé, et pas qu'intérieurement. 

Nassima *panique* : j'étais avec Imen, je les croiser au loin 

Moi : c'était quand ? 

Nassima : Ryad... 

Moi : dit moi c'était quand 

Nassima : t'-t'étais en showcase

J'explose. Le retour à la réalité. 

Moi : hé mais toi mais tu me prends pour un con ou quoi ? Comment sa tu me l'as pas dit ? Comment sa tu gardes des trucs comme sa dans ton dos là ? Et t'imagine il te serais arriver quelque chose ? J'aurais fais comment moi, putain mais enfaite j'suis un bouffon vraiment 

Nassima *pleure* : je suis désolé, je voulais pas t'inquiéter

Moi : mais même loin j'était inquiet pour toi, même quand je tes laisser j'était inquiet, même quand j'étais sur scène j'était inquiet, logique que je sois inquiet pour ma femme nan ? 

Nassima : ... 

Moi : hé déjà comment sa m'inquiéter ? C'est qui se hmar de mes deux ? 

Nassima *pleure* : c'était lui, il y à deux ans, c'est pour sa que Kawtar elle est rester jusqu'à ce que tu revienne 

Je m'assois sur le bout du canapé, les coudes poser sur mes genoux, la tête dans mes mains en soufflant lourdement. Je me redresse et attrape sa mâchoire, relevant sa tête vers moi, plantant mes yeux dans les siens rempli d'eau, d'une manière intense. 

Moi : wAllah lahdim sur le Coran de la Mecque, et même sur la tête des membres de ma famille, plus jamais je te laisse ici pendant que moi je suis à l'autre bout de la France, t'enregistre ? Plus jamais, Dieu m'en est témoin 

Je relâche sa mâchoire, et parcours le couloir jusque dans la chambre d'amis, où je m'affale sur le lit, les bras derrière la tête. Comment est ce qu'elle à pu autant attendre pour me le dire ? On à eu le temps de préparé le mariage, de se marié, de faire nos vacances de noces, et c'est seulement maintenant que je découvres que son putain de violeur est dans les parage. Il ose nous recroiser, je le fracasse. Je me disais il me rappelle quelqu'un en plus. Putain. Je passes mes mains sur mon visage, en soufflant d'un mélange d'énervement et de réflexion. Qu'est ce que je fais maintenant moi ? La porte d'entrée claque, m'irissant les poiles. Je me redresse du lit, et me rue dans le salon. 

Moi : Nassima ? 

Elle est partit. Je peux en vouloir qu'à moi même. 

Putain. 

[...]

La porte d'entrée claque de nouveau, et je me rue à cette dernière, découvrant ma femme en train de retirer le manteau de ma fille. Imen, j'avais oublié que c'était aujourd'hui qu'on devait allez la récupéré. 

Imen : Babaaaaaa Ryad !!

Je l'attrape dans son élan de course, et la câline dans mes bras. 

Moi *rire* : ouais je sais, je sais, je tes manqué 

Je ris mais je ne ris pas quand j'aperçois le visage triste de Nassima, retirant sa propre petite veste qu'elle accroche par la suite. J'embrasse plusieurs fois les joues et le menton de l'enfant, puis je la repose au sol, où elle s'empresse de rejoindre sa chambre. 

Moi : désolé, j'avais oublié que c'-

Nassima : c'est pas grave, elle est là, c'est le principal 

Elle ajuste son voile, comme elle à l'habitude de le faire lorsqu'elle est nerveuse, et rejoins la cuisine, préparant en amont, le repas du soir. Je prends une grandes inspiration, et cale mon torse contre son dos, entourant ses hanches de mes bras. Dépourvus de mouvement, elle pose ce qu'elle tenait dans les mains, et pose ses mains sur les miennes. 

Moi : j'ai paniqué

Nassima *souffle* : on mettra sa sur le compte de l'impulsivité des algériens 

Moi : j'pensais jamais un jour j'aurais pu te faire pleurer 

Nassima : ....

Moi : retourne toi 

Nassima : j'ai pas envie

Moi : alors c'est moi je te retourne

Je la fait basculer vers moi, l'obligeant à me faire face, rencontrant son regard qu'elle ne baisse pas. Je pose mes mains sur ses joues, à cheval sur sa nuque. 

Moi : j'avais une envie de meurtre quand tu m'as avouer l'avoir déjà vue

Nassima : je pensais que c'était une hallucination, c'est pour sa que je tes rien dit 

Moi : ce genre de chose c'est important, j'aurais étai con si il t'était arriver quelque chose 

Nassima : je suis désolé

 Je fait s'entrechoquer nos front, fermant mes yeux par les suites. 

Moi *souffle* : et moi je t'aime.. 

[...] 

RK // Minutes // RKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant