𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟺𝟽

491 59 72
                                    

Ellipses de plusieurs jours:

Je range mon paquet de céréales dans le placard alors que la porte de ma chambre claque. Des bras entourent lentement ma taille, je souffle d'aise et des baisers humides apparaissent dans mon cou et descendent vers mon omoplates.

"Hendery...je souffle. Il ricane et je lui donne un coup de coude dans le ventre le faisant pousser un cri étouffé.

- C'était méchant ça Jun. Il geint en frottant son ventre avec les sourcils froncés.

- Tu vas t'en remettre pauvre bébé. Il fait la moue et s'approche rapidement pour passer ses bras autour de mes épaules et de m'écraser contre son torse. Je glousse. Tu es insupportable le matin.

- M'en fous.

- Oh ça je sais que tu t'en fous. Il dépose un baisé dans mes cheveux puis me lâche pour à son tour se placer autour de la petite table de bois.

- Alors tu as aimé mes parents ? Il demande en mangeant dans le bol que je m'étais préparé.

- Oui bien su- Hendery ! C'est à moi.

- Partage avec moi mon cœur !

- Je partage déjà mon lit, laisse moi mes céréales ! Je lui prend le bol bleu pastel des mains et il ricane en battant retraite.

- D'accord d'accord !

- En parlant de t'es parents il est vrai que t'as mère est...disons-

- Intrusive ?

- Elle s'entendrait bien avec la mienne...je souffle.

- Je n'en doute pas une seconde. Il revient avec son propre bol. Alors comme ça partager ton lit avec moi est une corvée ? Il demande avec un sourire espiègle.

- Apprend à fermer t'as bouche Hendery...il explose de rire alors que je fais la moue.

- Je te taquine Jun ! Il regarde son téléphone puis le repose. On est au retard à l'école. Il dit calmement en sirotant son lait.

- QUOI ?! Je m'exclame en me redressant brusquement.

- Paniqu-

- Ah non ! Tu vas pas me refaire le coup de la dernière fois Dery ! Aller lève-toi on y va !

- Mais je suis en pyjama...

- Grouille toi !"


***

On entre dans la salle de classe complètement essoufflé.

"Au retard pour le dernier jour de l'année."

Dit le prof en nous toisant du regard. On s'excuse en se mordant les lèvres pour ne pas rire et on se sépare pour aller chacun vers sa place habituelle. Je retrouve YangYang qui lutte contre le fou rire.

La journée se déroule comme d'habitude à l'exception que c'est bien la dernière que je la passe dans cet établissement. Je devrais être mélancolique à l'idée de la quitter mais je n'ai pas le temps avec Ten et Doyoung qui font les idiots à côté de moi.

"Les gars, arrêtez les courses de gouttes de pluies ! S'exclame Kun en se plaçant devant la vitre et également devant les deux compétitifs.

- Mais Kun j'allais gagné ! Dramatise Ten avec une mine horrifié.

- Je suis sur que j'aurais gagné. Dit Doyoung avec un regard suffisant.

𝐴𝑣𝑒𝑐 𝑡𝑜𝑖: xɪᴀᴏᴅᴇʀʏOù les histoires vivent. Découvrez maintenant