𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟸𝟼

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- Ne bouge pas j'arrive !

- Mh...j'hoche la tête sachant pertinemment qu'il ne le verras pas.

- Hendery ?

- Oui ?

- Tu peux rester avec moi au téléphone ? S'il te plais...

- Oui bien sûr ! Un petit sourire naît sur mon visage fatigué. Sa voix m'a tous de suite apaisé.

J'entends légèrement à travers le téléphone qu'il court et je ne dis rien. Je me contente de me concentrer sur sa respiration accélérée pour capter une présence à côté de moi.
Après une dizaine de minutes j'entends un « bip » signe que l'appel a cessé.
Je relève la tête instinctivement, en fronçant les sourcils mais je n'ai pas le temps de trouver une explication qu'une paire de bras m'emprisonne.
Je reconnais immédiatement cette odeur, cette odeur de fleurs si apaisante.
Je laisse tomber ma tête sur son épaule alors qui me serre toujours dans son étreinte chaude et réconfortante !

« Tu m'as fait tellement peur ! Il souffle dans mon cou me serrant un peu plus fort contre lui, les larmes me montent aux yeux alors qu'il prononcent ses mots avec une extrême douceur.

- Dé-désolé...je dis en fermant les yeux, laissant rouler sur ma joue pâle une fine larme d'eau salée.
Il se recule légèrement et me regarde, je m'empresse d'essuyer cette unique perle de mes joues rougis et lui souris

- Pourquoi tu pleurs ? Il me demande inquiet.

- Oh n-non t'inquiète p-pas...c'est juste la-la pression qui redescend. Je me maudis intérieurement d'avoir bégayé. »

Ses lèvres s'étirent dans un sourire...attendri ?
Il approche sa main de mon visage et replace une mèche de cheveux qui se trouvait devant mon œil.
Je plonge mes yeux dans ses iris, son regard est si doux, nos visages se rapprochent petit à petit et il devient assez proches pour que je sente son souffle s'échouer sur ma peau.
Habituellement j'aurais paniqué...mais je me sens si bien.
Son aura me réconforte.
Alors que nos lèvres ne sont qu'à quelques centimètres on se regarde toujours plus.
L'échange ce veut plus intense et soudain Hendery dérive vers mes lèvres.
A ce moment je ne réfléchis plus et me laisse emporter. Nos visages se rapprochent toujours dans plus jusqu'à ce que je sentent ses lèvres se poser délicatement sur les miennes.
Je sens mon estomac se tordre, comme si des papillons virevoltaient dans mon corps.
Ce dernier chauffe lorsque le noiraud se met à mouver ses lèvres, je ne tarde pas à répondre les yeux clos profitant de cet instant qui peut-être n'auras plus jamais lieu...
Je me délecte de cette sensation, du goût sucré de ses lèvres, de cette odeur qui m'enivre !

En manque d'oxygène je me détache de lui à contre coeur.
Il encre de nouveau ses prunelles dans les miennes et sourit.
Il est vraiment entrain de sourire ?

« Je suis censé de faire une déclaration là non ? Il demande un sourire taquin au coin des lèvres, j'ouvre grand les yeux.
Une...déclaration ? »

Pdv Hendery:

Je suis chez Johnny entrain de jouer aux cartres avec les gars et comme toujours je perd toutes les parties.
Qu'elle poisse !
Soudain je reçois un message, un message de...Ten ?

De: Ten Chittaphon
On a pas de nouvelles de Xiaojun il est avec toi ?

Mes yeux s'écarquillent, de quoi ils parlent ?

À: Ten Chittaphon
Non on est pas ensemble ! Mais comment ça vous avez pas de nouvelle de lui ?!

De: Ten Chittaphon
Bah on avait rendez-vous prêts de chez moi et puis il est pas venu...

À: Ten Chittaphon
QUOI ?! Et vous avez essayer de l'appeler ?

De: Ten Chittaphon
Bah oui quand même...

Je fronce les sourcils et m'éloigne du groupe pour appelé Xiaojun.
Après une sonnerie il répond.

« Allô ? Sa voix est fébrile ce qui fait  paniquer instantanément.

- Xiaojun ? Ça va ? Tu es où ?

- H-Hendery ?

- Oui c'est moi...Xiaojun tu es où ?

- Je-je sais pas ! Hendery aide moi je sais absolument pas où je suis, il fait sombre de froid...mon coeur s'affole, je panique vraiment mais j'essaie de garder mon sang froid-ce qui n'est pas trop mon style- pour ne pas le stresser d'avantage.

- Ok...décris moi l'endroit !

- Je suis dans une ruelle perpendiculaire à une grande rue très sombre et précaires et au bout il y a une sorte d'usine, une vieille usine ! Une usine ? Je crois savoir...mais je n'en suis pas sûr.

- Est-ce que il y a des tags sur les grands murs de la rue ?

- Oui...d'accord je vois où c'est !

- D'accord, ne bouge pas ! »

***

Je cours dans les rues très peu éclairées du soir gardant, à sa demande, Xiaojun au bout du fil.
Alors que j'arrive dans la rue qui me semblent être là bonne, j'aperçois au loin une personne à l'entrée d'une ruelle.
Je me rue vers la silhouette et reconnaissant celui que je cherche, je m'empresse de l'emprisonner dans mon étreinte.

« Tu m'as fais tellement peur idiot !

- D-désolé...il murmure dans le creux de mon oreille. Je le sers un peu plus contre moi. »

Je me détache de lui après un temps puis enfonce mes sombres iris dans les siennes. Son regard est voilé par l'inquiétude et je replace tendrement ses cheveux pour l'apaiser.
Le temps autour de moi se fige,
le vent qui faisait virevolter mes cheveux tombe alors alors que les astres se reflètent dans ses yeux.

La pénombre s'éclaire, je distingue parfaitement ces traits parfaits, son visage pâle et fatigué mais pourtant magnifique.
Alors que nos lèvres se rapprochent dangereusement je me stoppe un instant.
Que va-t-il sa passer ?
Je décroche mon regard du sien pour le déposer sur ses lèvres.

Tous ces doutes, tous mes tourments, toutes mes peurs s'envolent.
Tel une marionnette guidée par ses sentiments, je scelle nos lèvres.

Tous les touchées les plus agréables ne sont rien comparé à celui de ses lèvres caressant timidement les miennes.
Comparé à sa main dans ma nuque électrisant ma peau.

J'aimerais que notre manque de souffle ne nous est jamais séparé, j'aimerais ne jamais revoir cet éclair de tristesse passer dans son regard.

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-Lou 🦋

𝐴𝑣𝑒𝑐 𝑡𝑜𝑖: xɪᴀᴏᴅᴇʀʏOù les histoires vivent. Découvrez maintenant