Chapitre 16

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Je suis dans mon lit, je viens de me réveiller. J'ai une migraine pas possible. Je prends mon téléphone pour regarder l'heure. Il est quatorze heure dix-sept. Je suis rentrée aux alentours de quatre heure ce matin et je me suis endormie directement. J'ai beaucoup dormi mais je suis quand même éclatée.
Je referme les yeux et je me remémore la soirée d'hier. Riche en émotions, c'est comment je la définirais. Pleine de surprises aussi. J'ai le sourire aux lèvres rien que d'y repenser. Beaucoup de choses ce sont passées mais je retiens juste que Khalil et moi c'est officiel. J'en fais une caisse peut-être mais vraiment je suis trop heureuse.
En repensant à ça, je me remets en question. C'est vrai qu'hier, la réconciliation s'est vraiment passée vite. Ça en est presque bizarre et ça me fait me poser des questions. Même si je mentais pas, par rapport à pourquoi j'étais à la soirée et sur les genoux de Lucas, ça m'étonne qu'il m'ai cru si vite. Et qu'il passe au dessus aussi. Beaucoup de gars m'en aurait fait baver, voir aurait mis fin direct à notre relation. Après je me dis que c'est simplement parce qu'il tient réellement à moi. Et pareil de mon côté, pas toutes les filles auraient cru facilement à l'excuse qu'il m'a donné. J'aurais pu faire la désirée mais vraiment je l'aime tellement, je veux tellement pas le perdre que j'ai avalé ce qu'il m'a dit. Et j'espère sincèrement que j'ai pas fait une erreur en faisant ça. Et j'espère aussi qu'il était sincère quand il a dit qu'il allait faire des efforts pour qu'on soit moins distants. De toute manière pour ça, je verrais déjà aujourd'hui.
Sinon, hier la fin de soirée s'est plutôt bien passée. Je l'ai passé dans les bras de Khalil de toute façon, donc elle ne pouvait que bien se passer mdr.
On était lover dans le canapé, je dansais même plus mdr.
Bref, comme d'habitude, à chaque fois que je me réveille, je pense toujours à Camélia. Qu'est-ce qu'elle fait ? Comment elle va ? Est ce qu'elle pense à moi autant que je pense à elle ? Elle me manque terriblement. Elle est censé arriver cette semaine si l'on croit ce que m'a dit Malik.
Malik. Je reste étonnée de l'avoir vu hier. Mais à part de l'étonnement, j'ai rien ressenti d'autre à son égard. Une page se tourne. Les mots crus que je lui avais adressés la dernière fois, aujourd'hui je les pense sincèrement. Moi qui était prête à donner corps et âme pour l'aider à surmonter le départ de Jedda. Moi qui pensais qu'on aurait pu se supporter mutuellement dans cette épreuve vu qu'on est les seuls à se comprendre. Tant pis ma foi, moi au moins j'avais Khalil qui ne savait rien de rien, même pas pourquoi j'étais hospitalisée, mais qui était là pour moi. J'ai voulu être gentille mais tout le monde ne mérite pas. Il ne mérite pas. Donc aux oubliettes maintenant. Première résolution de la nouvelle année.
Bon, je me suis énormément éparpillée dans mes pensées là.
Je reprends mon téléphone pour surfer sur les réseaux. Sur Snapchat, j'ai des messages de Sarah et Ouahiba dans notre groupe où elles me demandent comment s'est passée la soirée. Je leur réponds qu'elle s'est bien passée, qu'elle était folle et pleine de surprises et que je leur raconterais tout en détail à la rentrée. J'aime trop mettre du suspens mdr. J'envoie un message aussi à Niamé et les filles pour avoir des nouvelles. Et à Khalil aussi bien sûr. Mais je pense qu'aucun d'eux n'est encore réveillé.
J'allais regarder les Stories des gens et spécialement celle de Niamé et des filles parce que contrairement à moi, elles ont tout filmés hier quand ça toque à ma porte. Je souffle déjà. J'ai mal à la tête, j'ai pas envie de voir les habitants de cette maison là.

... : « Anissa, c'est moi »

C'est Hawa qui n'attend pas que je lui réponde pour entrer. Ça va, c'est elle et pas quelqu'un d'autre.
Je me redresse un peu et elle vient s'asseoir au bout de mon lit.

Moi : « Coucou ça va ? »
Hawa : « Ouai et toi ? »
Moi : « Je suis éclatée mais ça va ça va »
Hawa : « Ouai, à ce qu'il parait t'es rentrée tard hier ? Je leur ai dit que t'étais chez moi hein. Mais t'étais où ? »
Moi : « Ah mais fallait pas, mens pas pour moi t'inquiète »

K, sois ma paixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant