Chapitre 28

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Lucas : « Mais faut plus. Faut qu'on arrête tout ça »

Il recommence avec ses sous-entendus. Mais je suis beaucoup trop éclatée pour lui demander ce qu'il veut bien dire par là.

Lucas : « Il faut que je t'oublie Anissa, parce que je sais que toi tu finiras par m'oublier »

***

Je suis à bout physiquement, mon corps ne suit plus. Ça apporte rien de bon de dormir n'importe comment. Heureusement que j'ai finis.

Il est quatorze heure et je suis entrain de me changer dans les vestiaires avec Ouahiba.

Ouahiba : « Tu va pouvoir rentrer te reposer »
Moi : « In Shaa Allah »
Ouahiba : « Nan nan, pas de « In Shaa Allah ». Faut que tu te repose Anissa là ! »

Je rigole.

Ouahiba : « T'a quelque chose à faire ? »
Moi : « Je dois voir Camélia aujourd'hui, mais je sais pas encore quand »

Elle avait répondu à mon message plutôt ce matin.

Ouahiba : « Eh ben tu te reposera en attendant »
Moi : « Ouai t'inquiète »
Ouahiba : « T'a du déo ? »

Je lui lance et j'enfile mes chaussures.

Ouahiba : « J'ai demandé à mon père qui te dépose »
Moi : « Mais nan, fallait pas Ouahiba wesh »
Ouahiba : « Si si, il faut . J'ai peur que tu tombes en chemin tellement t'es éclatée »
Moi : « Ptdr, t'abuse »

On finit donc de se changer, on sort et son père, qui nous attendait déjà devant, m'emmène jusque chez moi.
Je les remercies chaleureusement une fois devant chez moi avant de sortir de la voiture.

En marchant vers mon bâtiment, je me sens pas trop bien, mais c'est pas physique. J'ai l'impression qu'il y a quelque chose qui ne va pas.
Mais je m'attarde pas plus sur ce ressenti, c'est sûrement ma fatigue.
Hâte de rejoindre mon lit. Je vais faire une sieste avant que Camélia ne rentre des cours.

J'ouvre la porte de chez moi, entre, et avant même que je ne me permette d'espérer qu'on me laisse tranquille aujourd'hui, je me fais interpeller.

Mon père : « Anissa ! Viens ici ! »

Il était au salon avec sa femme et il y avait aussi Ismaïl.
Qu'est-ce qui se passe purée.

Moi : « Je suis fatiguée là »

Ma mère lâche un ricanement.

Ma mère : « C'est normal »
Mon père : « Je t'ai pas demandé si t'étais fatiguée ou nan, viens ici ! »

Il a l'air énervé.
Je sais que j'ai pas d'autres choix que de faire ce qu'il me demande. Il va pas lâcher l'affaire.

Je pose mon sac par terre et me dirige vers le salon.

Lui : « Assieds toi là »

Il m'indique un fauteuil en face d'eux tous.
Je sens que les minutes qui vont suivre vont être éprouvantes.
Je sais même pas ce que je fais là, et je veux même pas y réfléchir. Je suis fatiguée.

K, sois ma paixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant