Cette soirée commence bien on dirait.
Le bus arrive et je monte dedans.
J'essaye de décolérer mais j'arrive pas. Juste le fait qu'il ai cet effet là sur moi, qu'il réussisse à m'énerver, m'énerve encore plus.
Je prend mon téléphone et je vais sur les réseaux pour me changer les idées, en vain. Mais déjà depuis quand on fête le trente et un en famille ? Depuis que je suis née, ça n'est jamais arrivé mais genre maintenant il veut faire des repas de famille ? Il veut faire genre on est une famille ? Heureusement je viens pas franchement. J'aurais vomi face à leur hypocrisie là. Purée j'ai tellement les nerfs. Je sens en plus que ça va parler de moi parce que je serais encore une fois pas présente à un repas. Mais c'est ma faute moi si ils prévoient des choses sans me prévenir ? Et puis même si j'avais été disponible, je serais pas venue. Bref. Faut que je me calme. J'ai un bon bout de chemin à faire jusqu'à chez Niamé et je peux pas être énervée tout ce temps quand même.***
Je viens d'arriver devant le bâtiment de Niamé. D'en bas, j'entends de la musique qui vient sûrement de chez elle parce que je fais que de sonner mais elle répond pas. Je re-sonne plusieurs fois mais toujours rien. Elle doit sûrement pas entendre. Je l'appelle.
Niamé : « ALLO ? »
La musique vient définitivement de chez elle, j'entends presque que ça quand elle décroche.
Moi : « Niamé ça fait cinq ans je suis en bas je sonne frère »
Elle rigole.
Niamé : « Ah attend désolé, je t'ouvre »
Aussitôt dit, elle m'ouvre la porte du hall.
Moi : « Enfin, vas-y je monte »
Je prends les escaliers et je rentre dans son appartement dont la porte était ouverte. La musique était à fond.
Moi : « NIAMÉ »
Niamé : « JE SUIS DANS MA CHAMBRE, VIENS »Avant de la rejoindre dans sa chambre, je vais au salon pour baisser le volume de la musique.
Quand j'arrive dans sa chambre, elle est entrain de plaquer ses cheveux.Moi : « Niamé ? C'est chez toi que la fête se passe ou bien ? Y'a pas à mettre le son fort comme ça wesh, depuis l'arrêt de bus j'entends frère »
Elle rigole.
Niamé : « Comment t'abuuuses. C'est pour m'échauffer, c'est pour ça »
Moi : « Ahlala. Sinon, j'espère que ça te dérange pas que je sois venue un peu plus tôt ? »
Niamé : « Naaan, c'est bien même. Comme ça t'aura le temps de bien nous mettre on fleek »Je dois avouer que je comprends pas pourquoi elles veulent que je les maquille alors que toutes les trois gèrent vraiment bien en maquillage. Mais bon, ça me dérange pas du tout, au contraire.
Niamé : « Et les filles sont déjà là aussi donc c'est bien »
Moi : « Ah ouai ? Elles sont où ? »
Niamé : « Elles sont aller au tabac vite fait chercher je sais pas quoi à fumer là »
Moi : « Aah. Et y'a personne chez toi ? T'es là tu mets le son à fond là »
Niamé : « Mdr, nan nan, ils sont tous chez ma tante. Ils devaient revenir depuis, mais bon, on connaît les noirs hein »
Moi : « Tant mieux si ils sont pas encore rentré hein. Parce que la manière dont ta daronne t'aurais niqué »Elle rigole.
Niamé : « wAllah »
On continue à discuter pendant qu'elle fait ses cheveux et les filles nous rejoignent.
Fatou : « Eh Anissa ! Le make-up est on fleeeeek »
Aïssa : « Trop fraîche »On se fait la bise.
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K, sois ma paix
Ficción GeneralLe désespoir. Ce sentiment qui nous fais croire qu'il n'y a plus aucune issue possible à nos problèmes. Elle y a été confronté maintes et maintes fois. Pour elle, la mort était la seule issue et malheureusement elle est plusieurs fois allé au bout d...