Katsuki jura.
Il regarda rapidement autour de lui cherchant les auteurs de ces tires, mais rien.
Un autre juron passa la barrière de ses lèvres.
« Katsuki. Calme toi. » souffla le bicolore.
« Je suis très calme. » répondit-il les dents et les poings serrés.
Shoto le regarda d'un regard triste, voyant très bien que ce n'était pas vrai mais il n'allait pas forcé connaissant le cendré.
Il se reconcentra ensuite sur ce qui se passait.
« Ils ont pas l'air d'en avoir après nous. » chuchota le bicolore pour lui-même.
« C'est normal, ils nous ont pas encore vu. » répondit Katsuki.
Le garçon aux yeux vairons leva les yeux au ciel, le tatoué avait répondu d'une voix moqueuse à la constatation du bicolore.
Shoto allait répliquer mais Katsuki lui en empêcha en lui disant de regarder dans la même direction que lui.
Le bicolore écarquilla les yeux, des larmes montèrent instantanément à ses yeux et il posa sa main sur sa bouche tant le choc lui fut terrible.
Il allait se relever mais Katsuki lui attrapa le poignet le forçant à rester à ses côtés.
« Ils savent pas qu'on est là, gardons cet avantage. » expliqua le cendré.
Shoto hocha difficilement la tête. Il retenait des sanglots de passer la barrière de ses lèvres. Il n'arrivait pas à tourner la tête de cette scène horrible qui se dérouler devant ses yeux.
Les hurlements qui se firent entendre alors qu'ils étaient malgré tout assez loin de la scène, retourna ses trippes.
« Je... Je crois que je vais vomir... » murmura t-il les larmes roulant sur ses joues.
« Non ! » s'exclama Katsuki en chuchotant un minimum.
Il posa sa main libre sur la bouche du bicolore et le plaqua contre son torse.
« Je vais aller le sauver. Reste là, tu fais aucun bruit ou je t'éclate la cervelle. » dit-il avant de lâcher Shoto.
Le bicolore regarda Katsuki partir, il se sentait totalement impuissant.
C'était un sentiment horrible, qui déchirait ses entrailles.
Il regarda Katsuki tuer les hommes qui s'en prenaient à ce pauvre garçon.
Shoto entendait les hommes hurler de douleur, mais étrangement le bicolore ne ressentait aucune pitié pour ses hommes...
Shoto sentait juste une grande haine et rage s'installer en lui après qu'il est vu Katsuki récupérer le garçon bien amoché et l'aider à avancer jusqu'à lui.
« Touya ! » s'exclama le bicolore ne pouvant plus se contenir.
Il s'avança précipitamment à la hauteur du garçon.
« P-petit frère... » prononça avec difficulté ledit Touya.
Shoto posa sa main sur la joue de son grand frère et le regarda le regard rempli de larmes, des larmes de tristesse ? Des larmes de rage ? Le bicolore n'en savait trop rien.
« Pourquoi ils s'en prenaient à toi... ? » demanda le bicolore.
Touya soupira en grimaçant se tenant le ventre.
« Longue histoire, mais en gros ils ont compris que j'étais pas de leur côté. » expliqua le plus vieux les dents serrées à cause de la douleur.
Shoto hocha la tête puis la releva vers Katsuki qui surveillait les environs.
« On fait quoi maintenant Katsuki ? » demanda le garçon aux yeux vairons.
« Soigne vite ton frère et on se casse de là. » répondit le cendré.
« Non. Attendez. On a un camp pas loin de là, allons-y. » dit Touya.
Katsuki soupira les yeux fermés, il passa une de ses mains dans ses cheveux et se tourna vers le frère du bicolore.
« On n'ira pas à ton putain de camp. » souffla t-il en faisant signe au bicolore de soigner son frère.
Shoto baissa la tête en retirant son sac mais Touya posa sa main sur son poignet pour l'arrêter.
« Katsuki. Si je te propose d'aller au camp c'est pas pour rien. Je peux pas expliquer ça ici, car ils y a des fouines qui trainent partout. Mais j'ai réellement des infos qui peuvent t'intéresser et je déconne pas. » dit sincèrement le plus vieux.
« Comment je peux en être certain ? » demanda le blond.
« Pourquoi penses-tu qu'ils voulaient me tuer ? » répondit au tac au tac Touya.
« Ok. On te suit. » termina Katsuki en soupirant bruyamment.
VOUS LISEZ
Monster ; katsuki x shoto
Fanfiction« Je vais tous les trouver, et je les tuerai. Jusqu'au dernier. » katsukixshoto_2021 les personnages ne m'appartiennent pas, ils sont l'oeuvre de Kohei Horikoshi.