XXVI

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     Nous sommes en pause, j'attends Ruggero près du réfectoire depuis cinq minutes.

     J'ai quelques choses qui me gêne pour respirer depuis ce matin, je n'en parle à personne parce que j'en ai marre qu'on me demande si je vais bien toute les cinq secondes..

- Je suis là .. dit une voix grave derrière moi.

     C'est Ruggero.

- Alors .. *tousse* qu'est-ce que tu avais à me dire ? Demandais-je.

- Euh .. oui, j'ai était accepté à Oxford.. annonce t-il.

- Mais c'est génial ça ! Pourquoi tu me l'a pas dit ce matin ? Sourie-je.

- Parce que .. sa fait depuis septembre que je le sais .. avoue t-il en baissant la tête.

- Depuis septembre ? Dit-je.

- Je voulais attendre pour le dire et surtout après je t'ai rencontré et plusieurs mois après on a tous parler d'université et du coup .. je voulais que attendre de savoir où tu serais accepté.. dit-il tristement ..

- Pourquoi, si je serais aller à Boston, sa aurais fait quoi ? Dit-je nerveuse.

- Cinq ans sépare, on aurais pas tenue le coup.. dit-il en baissant la tête.

     Je le regarde, il regarde ses pieds sans rien ajouter de plus. J'ai envie d'être énervé contre lui, mais je peux pas, il a raison, cinq ans, j'aurais pas pu .. les amours à distance, ce n'est pas pour moi.

Je le prends dans mes bras, sauf que d'un coup je commence à avoir du mal à respirer et reprendre mon souffle, je me sépare de Ruggero qui ne comprends pas la situation.

- Mon amour, qu'est-ce qu'il ce passe ? S'inquiète Ruggero.

- Je n'arrive ... presque.. plus à respirer.. dit-he difficilement.

- Putain. Dit-il avant que je m'effondre au sol.

•••

RUGGERO

- Famille de mademoiselle Sevilla ? Demande un médecin.

- Sa famille est en chemin, je suis son petit ami.. dit-je doucement.

- Bien, je vais faire une exception. Vous prévenez sa mère quand elle arrive. Donc, nous avons fait plusieurs examens, on attend encore d'autres résultats mais a priori son évanouissement n'est pas dû à sa maladie, au contraire, sa maladie disparaît au fil du temps. M'explique t-il.

- Sa maladie n'est pas à vie ? Je croyais que si pourtant ? Dit-je perdu.

- Oui, en général elle est a vie, mais si le traitement est bien suivit et que la maladie est bien prise au sérieux. Elle peut disparaître au fil du temps. M'explique t-il.

- Et donc .. si ce n'est sa maladie, qu'est-ce qu'il a provoqué son malaise ? Demandais-je inquiet.

- Nous n'avons pas la certitude mais sûrement le stress ou alors une tumeur qui ce serais créer, nous attendons les autres examens. Dit-il avant de repartir vers une femme, une infirmière.

Je me laisse tomber sur une des chaises de la salle d'attente, si il arrivait quoique ce soit à Karol, je ne pourrais pas le supporter.

À suivre ...

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