XXXVIII

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- Tù peut te calmer s'il te plaît, j'arrive même pas à te maquiller Karol ! Me dit sévèrement Alice.

- Pardon, mais j'ai tellement peur ... dit-je peu sur de moi.

     Alice est au courant, elle c'est que je suis au dernier stade de ma maladie. Elle, Ruggero, nos amis proches, ainsi que ma nièce sont les seuls à le savoir et c'est bien mieux comme ça ...

- Tù peut enlever vite fait ton tuyau à oxygène vite fait ? Je dois te mettre de la poudre. Me demande t-elle gentiment.

     Je l'enlève quelques secondes avant de m'excuser et de le remettre.

- Tù n'arrive plus à respirer sans ? Dit-elle doucement.

- Apparement non ... même le jour de mon mariage je dois avoir cette merde ... Dit-je en essayant de ne pas pleurer.

     Elle ne répond rien et me prends dans ses bras, je lui sourie et me regarde dans le miroir, je me trouve .. jolie ? Du moins pour quelqu'un de malade ça va ...

•••

- Alors, comment ça va ? Me demande mon cousin.

- Je fait aller ... mais aujourd'hui je n'est pas envie de penser à cette horrible maladie. Je vais me marier avec le garçon que j'aime depuis deux ans, c'est ça le plus important. Dit-je en souriant.

- Karol ... ne ment pas, je suis infirmier, je sais à quelle stade de ton cancer tu es... je ne dirais rien si tu y tiens, mais Karol fait attention à toi, s'il te plaît ... et ... je le coupe avant qu'il finisse.

- Je ferais attention promis. Laisse moi juste profiter... dis-je dans un souffle.

- Je me demande toujours pourquoi vous, vous mariez ... tu te rend compte que c'est à lui que tu fait le plus de mal ? Vous, vous mariez et ensuite quoi ? Lui, veuf a seulement 19 ans. C'est pas sérieux Karol. Dit-il en soupirant.

- Comment tu peux dire une chose pareil ..? On s'aime malgré la maladie, ce n'est pas le plus important ? Dit-je faiblement.

- Tù le condamne juste à rester seul toute sa vie, avec vos deux enfants.

     Je me fige, mon cousin a vingt-neuf ans, il est infirmier, il a fait dix ans d'étude pour ça, en suivant aussi des thérapies de groupe à côté pour jeune malade. Il devrais comprendre pourquoi nous faisons sa, je n'est jamais forcer Ruggero à quoique ce soit, je lui ai demander avant ...

- Je ne le condamne pas, je l'obligerais jamais à ne pas retrouver l'amour. Je veux pas qu'il reste seul toute sa vie... même si j'aurais préféré finir ma vie dans quelques années avec lui ... la maladie a fait que ... Dit-je tristement.

     Il n'ajouta rien, ma mère arrive avec la poucette. Je lui sourie et fait un bisous à mes deux bébés. C'est dingue, même si à cause de ma grossesse ma maladie c'est aggravé, je suis heureuse qu'ils soient là, je l'ai aimé tellement malgré que c'était un accident et une surprise.

- Je vais m'installer avec la mère de Ruggero et j'emmène ses deux crapules avec moi. Dit-elle en me faisant un bisous sur la joue.

     Je lui sourie, comme mon père n'est plus de ce monde, malheureusement.... C'est mon cousin qui m'emmène a l'autel.

•••

- Monsieur Ruggero Lisandro Bruno Pasquarelli, consentez-vous a prendre pour épouse Mademoiselle Karol Amélia Izitery Sevilla, pour le meilleur et le pire, dans la santé, comme dans la maladie *tousse* jusqu'à ce que la mort vous sépare ? Demande le maire.

- Évidement que oui ! Dit-il en souriant.

     Je sourie.

-  Mademoiselle Karol Amélia Izitery Sevilla, consentez-vous a prendre pour époux Monsieur Ruggero Lisandro Bruno Pasquarelli, pour lz meilleur et pour le pire, dans la santé, comme dans la maladie..., jusqu'à ce que la mort vous sépare ? Demande à nouveau le maire.

- Plus que tout ... Dit-je faiblement en souriant.

     Ma mère ainsi que la mère de Ruggero arrive avec nos deux enfants ainsi que les alliances. Je regarde Ruggero, je ne savais pas qu'il avait était les cherché... je sourie, il fait de même.

     Ruggero et moi nous passons les alliances.

- Je vous déclare au nom de la loi, mari et femme. Vous pouvez embrassez la mariée. Fini le maire.

     Ruggero ne tarde pas à m'embrasser, je sourie contre ses lèvres. Nous, nous détachons, il a les yeux qui pleure, je lui sèche ses larmes et le re embrasses.

•••

- En tant que témoins privilégiés de Monsieur Pasquarelli *nous rions* je me dois de faire un discours de qualité. Alors, Ruggero honnêtement, je pensais pas au lycée, qu'un jour tu trouverais une fille aussi merveilleuse que notre petite Karolista et surtout que tu te marierais avec elle et avoir deux enfants, non mais sérieusement doucement mon pote, tu as toute ta vie devant toi. Il marque une pose de rendant compte de sa gourde. Je lui sourie pour qu'il continue. Je prends la main de Ruggero qui a perdu son sourire. Mais je comprends, quand on aime, vaux mieux pas attendre, je suis content pour toi mon pote, tu le mérite. Félicitations mes amis ! Fini Mike.

     Je me lève et le prends dans mes bras, en même temps je lui chuchote qu'il a bien fait de dire ça dans son discours. Au moins personne n'auras de doute. Il me sourie et prends dans ses bras Ruggero.

     Nous mangeons et juste après, nous avons danser toute la soirée. Je me sent bien, je n'est mal nul part, es-ce que ma maladie disparaît au final ..?

À suivre...

⚠️PROCHAIN CHAPITRE ÉPILOGUE ⚠️

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