This Is Me

XXXIV

- Ahh mes deux petits enfant ! Qu'ils sont mignons. Dit ma mère en arrivant devant ses deux petits enfants.

- Maman doucement .. dit-je en riant.

- Eh, c'est moi qui t'a dit que tu était enceinte alors laisse moi tranquille. Dit-elle en me tirant la langue.

- Je rêve .. riait-je.

Ruggero n'a pas arrêté de sourire même si il sais ce qu'il va se passer dans quelques semaines ou mois. Quand il a vu nos enfants, il a pleurer, pas de tristesse mais de joie. Je le regarde, il regarde ma mere en souriant.

- Rugge..

- Oui mon amour ? Dit-il.

- Je t'aime ... dit-je doucement.

- Moi aussi, tellement. M'embrasse t-il.

•••

1 semaine plus tard...

- Ruggero, j'y vais. Dit-he avant de l'embrasser.

- Tù fait attention à toi, tu m'appelle si il y a un problème ? Dit-il.

- Promis ! A tout à l'heure mes amours. Soyez sage avec papa. Dit-je embrassant leurs têtes.

Même si accepter que j'aller être maman si vite a était dur, je suis contente de les avoirs, depuis mon accouchement je ne pense presque plus à ma maladie, je ne vie que pour eux et Ruggero maintenant. Quand à Ruggero il se débrouille si bien, j'en suis même agréablement surprise, il a l'instinct paternel, sa c'est sur !

Aujourd'hui j'ai rendez-vous avec mon oncologue. Je vais enfin savoir où en ai ma maladie, si je vais réellement mourir ou si je vais enfin la vaincre.
J'arrive devant le bureau et frappe avant d'entrer.

- Bonjour mlle Sevilla. Installez vous. Dit-il.

Je ne dit rien et m'assoie sur une des chaises devant son bureau.

- Je n'est pas de très bonne nouvelle... je ne sais même pas par où commencer ..

- Aller y, je suis prête à tout entendre maintenant.

- Vous maladie c'est aggravé encore plus qu'elle ne l'était déjà. Le cancer a pris une trop grande place dans votre poumon, au risque qu'une autre tumeur vienne se créer. Le mieux, c'est que vous soyez en observation à l'hôpital pendant quelques temps, pour voir l'évolution de votre ...

- Non, il en n'est pas question. Monsieur, je viens d'avoir deux enfants, je ne peux pas laisser mon petit ami seul avec eux, de toute façon je sais que je vais mourir pourquoi vouloir me mettre entre quatre mur ? M'ecriai-je.

- Pour votre bien, vous n'avez pas le choix, vous devez continuer vos séances de chimiothérapies. Dit-il.

- Hors de question, c'est à cause de vos chimio que j'en suis arriver là, c'est à cause de cette maladie que je ne verrais pas mes enfants grandir. Dit-je furieuse.

- Sans la chimiothérapie, vous et vos enfants seriez mort depuis des mois. Désolé d'être aussi franc mais c'est la vérité mademoiselle. Dit-il durement.

- Je ne veux plus retourner à l'hôpital, je n'est plus la force de me battre, même si je sais que refaire des séances me permettrais de vivre encore quelques mois de plus, la douleur seras toujours là. Malgré tout, je sais que je suis condamné que c'est la fin. La maladie m'emportera, c'est comme ça ... dit-je tristement.

- J'aimerais vous dire que vous avez tord mais ... je ne peux pas, vous avez raisons. Une femme aussi intelligente que vous ne mérite pas sa et votre famille non plus...

- Comme beaucoup d'autres familles... fini-je.

À suivre ...