XXXI

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- Maïs ... pourquoi, comment ? De huit mois ? Mais ... je comprends pas ... dit-il perdu.

- Enfaite, à noël ma mère m'a dit qu'elle avais parlé avec un de mes médecins et ils pensaient que j'étais enceinte alors hier, j'ai était passé une échographie et c'est bel et bien vrai, même si on vois mal, je suis enceinte de huit mois. Je fait un déni de grossesse ce qui explique tout. Expliquez-je.

- Donc tu peux accouché à tout moment sans qu'on sois prévenu ? Demande t-il.

- Oui.

- C'est à cause de ça.. que ta maladie c'est aggravé alors ..? Dit-il tristement.

- Oui, mais ce n'est pas de sa faute, et puis c'est comme un cadeau ...

- J'aurais pas pu te faire devenir ma femme, mais au moins, on auras un petit bout de nous-mêmes.

- J'aurais au moins réaliser un de mes rêves, avoir un enfant avec toi. Sourie-je.

•••

- Tù ne l'a toujours pas dit à ta mère ? Demande t-il.

- Non, tout est dans la lettre, je veux pas passer mes derniers mois à la voir pleurer, je veux juste profiter en riant avec vous.

- Tù ne peux pas faire comme si... comme si il aller rien ce passé... dit-il.

- Je veux pas qu'elle souffre ...

- Mais elle souffrira, autant que toi, autant que ta famille, autant que moi et notre enfant, c'est inévitable et tu le sais, même si tu essaye de te dire qu'elle souffrira moins, tu le sais aussi bien que moi. Elle va perdre sa fille, et même si elle l'apprend maintenant ou dans quelques mois, quand tu partiras, sa douleur seras toujours la même Karol.

- Pourquoi il faut que sa arrive à nous tout ça ... Je suis enceinte et je pourrais mourir et n'importe quelle moment pendants ou après l'accouchement... pourquoi on ne peux juste pas être heureux comme tout le monde ... dit-je avec une voix faible.

- La vie a fait que c'est tomber sur nous... c'est tout ... dit-il en essayant de ne pas pleurer.

     Je vois bien que Ruggero essaye de rester fort, je sais qu'il pleure quand je dort, il ne dort presque plus ... je l'entend la nuit, le jour il ne fait comme si rien c'était passé et il avance avec moi ... mais je vois bien que tout ça l'affecte énormément et encore plus maintenant que je viens de lui annoncer qu'il seras papa sans moi ...

- Tù sais si ... c'est une fille ou un garçon ...? Demande t-il hésitant.

- Non ... malheureusement, il est bien trop retourner pour qu'on puisse voir ... nous le serrons à la naissance seulement .. dit-je.

- D'accord ... faudrais quand même qu'on réfléchisse à un prenom, qu'on soit pas largué devant ce p'tit bout à la naissance. Rit-il.

- Tù as raison, hum ... je me disais qu'on pourrais prendre notre deuxième prénom, par exemple Amélia pour une petite fille et ...

- Lisandro pour un petit garçon. Sourie t-il.

- Sa te plaît...? Demandais-je.

- C'est parfait. Dit-il avant de m'embrasser.

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