Everett Ross

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Mademoiselle Konrad, assise dans le train qui la conduisait à Berlin, se décida finalement à téléphoner au numéro de James. Plusieurs sonneries défilèrent.

Dans les bureaux de la CIA, à Berlin, l'agent Everett Ross regardait les vidéos surveillances de la cellule vitrée du soldat de l'hiver fraichement capturé, par-dessus l'épaule d'un informaticien, quand un autre agent se présenta à lui.

« Agent Ross, l'apostropha-t-il.

-Qui y a-t-il encore, s'agaça, sans réfléchir, son supérieur.

-Euh... le téléphone monsieur... balbutia quelque peu l'agent.

-Eh bien, passez le moi sur mon téléphone portable, continua l'agent Ross en se retournant, de nouveau, vers les écrans de la salle.

-Euh... non, monsieur... s'excusa le pauvre agent, penaud.

-Quoi non ? s'énerva, cette fois, Everett Ross. Vous ne savez pas le faire, se moqua-t-il sous l'effet de l'agacement.

-Si, monsieur mais... se défendit l'autre agent.

-Mais... l'incita son supérieur.

-C'est le téléphone de Barnes qui sonne, monsieur, expliqua, finalement, le jeune homme. »

L'agent Ross resta interdit un moment ; cette homme était un associable finit, comment cela se faisait-il qu'on l'appelle ?

« Monsieur, le télé... se fit coupa l'agent, un peu gêné.

-Oui, j'ai bien compris, le reprit Everett Ross. Passez-le moi, ajouta-t-il en tendant la main en direction du jeune agent. »

Celui-ci lui confia le combiné et l'agent Ross décrocha finalement. Mademoiselle Konrad, toujours assise dans son train qui entrerait en gare dans quelques minutes, commençait doucement à s'impatienter, laissant les sonneries du téléphone de son ami défiler presque indéfiniment. Elle faillit abandonner, quand on décrocha enfin son appel.

« Allo ? débuta une voix au bout du fil.

-James ? s'écria-t-elle si haut qu'elle fit sursauter tout le wagon. »

Everett s'attendait à tout, mais certainement pas à la voix d'une jeune femme. Il décolla le combiné de son oreille et lut le nom du contacte sur l'écran tactile. Il y était inscrit : « Nani ». l'agent Ross recolla le combiné à son oreille et reprit la conversation, essayant tant bien que mal de cacher son étonnement.

« Non, mademoiselle, affirma-t-il. M. Barnes n'est pas en mesure de vous répondre pour l'instant, ajouta l'agent .

-Qui êtes-vous ? questionna mademoiselle Konrad, pas si étonnée que ça de ne pouvoir parler à James.

-Je suis l'agent Ross de la CIA, et vous, vous êtes ? lui renvoya-t-il.

-Je suis une amie de James Buchanan Barnes et j'ai un alibi pour lui, rétorqua-t-elle à l'agent au bout du fil, prenant soudainement un ton plus agressif. »

Mademoiselle Konrad avait réussi à trouver toutes les informations dont elle avait besoin sur internet. Les raisons de l'arrestation de son ami, l'attenta à Vienne, la course poursuite à Bucarest, rien ne lui avait échappé, et, comme on lui avait appris, elle avait déjà monté un plan pour sortir son ami de là.

« Nous avons une caméra de vidéo surveillance qui prouve le contraire, mademoiselle, la reprit Everett, inutile de vous fatiguez.

-Non, écoutez-moi, se défendit-elle, il ne pouvait pas être à Vienne ce jour-là...

-Il y était pourtant, nous en avons les preuves, la coupa l'agent Ross. Si c'est un canular, ce n'est vraiment pas drôle, bonne journée mademoiselle, finit-il en raccrochant.

-Non, attendez ! tenta-t-elle encore de le raisonner, avant d'entendre les ronronnements du téléphone siffler à ses oreilles, signe que l'agent de la CIA venait de lui raccrocher au nez. »

Agacée, mademoiselle Konrad s'affaissa dans son siège et se releva avec hâte lorsque le train entra en gare pour Berlin.

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Hey!

Alors, oui, je suis carrément pas dans les temps là, j'avoue. En vrai j'ai pas d'excuse à vous présenter sur un plateau d'argent parce que la pure vérité c'est que j'ai totalement oublié de poster. Ça peut même pas être que j'avais pas écrit vue que de toute façon, ce chapitre est rédiger depuis un baye, donc ça non plus ça fonctionne pas. Bref, j'ai pas grand chose d'autre à vous dire, pour être honnête, ce chapitre tout seul à l'air de servir à rien, il me fait presque pitié, c'est triste à dire. 

Voili, voilou, bonne lecture et la biz ;) (je n'abandonnerai jamais cette expression toute pourrie ).

Ma déesse NaopteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant