42. Austin

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Note de l'auteure : Bonsoir tout le monde ! Étant donné ce que j'ai fait tout au long de ces 3 tomes, il y a peu de chance pour que vous soyez choqués mais bon, loin de moi l'envie d'être radiée de Wattpad alors chers Fullertowners, attention : scène explicite !

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— Oh... Agent... Là.

Les sons autour de moi me filent mal au crâne et il me faut un instant pour comprendre ce qu'il s'est passé.

Raphaël. Je suis tombé dans les vapes. Et ensuite ?

— Tu m'entends au moins, tête de gland ?

Je grogne fortement alors que mes yeux émergent de leur brouillard pour découvrir Nina debout devant moi, les mains sur les hanches, un air sévère sur le visage.

— Debout ! Ton agent est là. Pourquoi il a l'adresse de la Résidence ?

— C'est là que j'habite, je marmonne en chopant un oreiller pour le mettre sur ma tête et m'isoler de sa voix bien trop puissante pour mon système auditif fébrile.

Nina attrape mon bras, le tire fort pour me mettre sur le côté et place sa deuxième main au niveau de ma taille avant de m'extraire du canapé à une vitesse affolante. Ma tête rate de peu le coin de la table basse lorsque je m'écrase sur le sol.

— Ton putain d'agent est dans notre entrée et il est... comment dire... agacé que tu ne te sois pas pointé chez lui à l'heure.

— Fais-lui ton numéro de grande méchante, je grogne tout en continuant de dormir.

Je suis fatigué. Donner mon énergie à Kloé m'a totalement fait perdre la notion d'envie de courir. Je veux juste mon lit, mon oreiller et une grosse couverture. Mes sensations à cet instant se rapprochent de celles d'un lendemain de soirée trop arrosée.

— J'ai déjà essayé mais l'argument de ta paie a été suffisant pour que je vienne te réveiller.

Enfoiré de Colton !

— Dis-lui que j'arrive.

— Va lui dire toi-même.

Sans ménagement, Nina me tire par le col de mon tee-shirt et m'oblige à me mettre debout.

— Je te jure que si tu t'écroules, je vais m'énerver.

Une partie de moi aimerait retomber à terre par simple plaisir de la faire chier mais il est vrai que mon salaire à six chiffres est un argument d'autorité face à ma gueule de bois sans alcool.

Maxi-Stimingh me lâche et, comme par magie, je réussis à tenir sur mes deux jambes. La mission est difficile mais pas impossible.

Me dirigeant dans l'entrée comme un zombie dans un cimetière, Colton croise les bras sur sa poitrine lorsqu'il juge mon état.

— Dis-moi que ce n'est pas ce que je crois, me défie-t-il.

— Ce n'est pas ce que tu crois. Je suis simplement très fatigué. Dans une heure, c'est fini.

Plutôt trois ou quatre heures mais ça, il n'a pas besoin de le savoir. Je serai parfaitement opérationnel pour piloter après le vol.

— Ta colocataire est folle, ajoute-t-il.

— Ils sont tous tarés dans cette baraque. Tu me laisses cinq minutes ? Faut que j'aille chercher ma valise à l'étage.

— Cinq minutes. Pas. Une. De. Plus.

FULLERTOWN - Domination (3) [EN COURS]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant