L'amour m'a tué, l'amour m'a sauvé

Chapitre 38

En entendant les applaudissements des invités, je compris que c'était fait

Ma soeur avait épousé mon fiancé.

Je ne sais même pas ce que je ressens en fait
J'ai juste envie d'écraser toutes les personnes présentes

Mais s'ils pensent qu'ils vont s'en tirer comme ça, ils rêvent

Je rentre chez mon père et prépare mes valises, il est hors de question que je reste avec eux encore 1 minute de plus

Je prends une chambre dans un hôtel sans même regarder le prix, mon salaire peut tout me permettre

Une fois faites, j'attends impatiemment leur retour étant donné que leur nuit de noces a déjà été faite lol

Et dire que comme une pigeonne j'ai payé tout le mariage parce qu'Ahmed n'avait pas les moyens

Je me lève et prends mon ordinateur où se trouve toutes les factures
Ils ont intérêt à me rembourser bien que l'argent ira je ne sais où mais certainement pas dans mon compte en banque

Quelques heures plus tard, la bande de batard arrive enfin et mon père s'arrête devant la porte en voyant mes valises

Père : qu'est-ce que c'est que ça ?

Moi : puisque visiblement tu as fais ton choix concernant Sana, je fais le mien, tu croyais réellement que j'allais leur souhaiter du bonheur et leur sourire ?

Père : partir n'est pas la-

Moi : la solution c'était d'éduquer ta pute de fille, ou de ne pas épouser une salope qui veut que ton argent mais puisque tu n'as été capable ni de l'un ni de l'autre c'est à mon tour de prendre des dispositions

Je me lève du canapé et tends la facture s'élevant à quelques dizaines de milliers d'euros, oui comme je vous l'ai dis j'ai dépensé sans compter pour ce fameux jour

Je balance la facture sur la gueule de ce batard d'Ahmed

Moi : demain sur mon compte.

Ahmed : Ely-

Moi : N'OSE MÊME PAS ME PARLER

Je récupère mes valises quand Sana prend mon bras

Sana : Je t'en supplie ne pars pa-

J'enlève ses sales mains de moi et lui fout une énorme gifle

Moi : j'ai été plus que gentille en ne te tuant pas alors ne t'avisé pas de croire que tu peux tout te permettre. Tu n'es plus ma soeur tout comme ta mère n'est plus la mienne.

Elle me regarde droit dans les yeux et comprenant que je n'allais certainement pas lui pardonner, elle fit un sourire que je n'avais jamais vu avant de se mettre à hurler et se tenir le ventre

Mon père se rue vers elle et l'aide à se relever, quelle comédienne

Il s'avance vers moi et me gifle à mon tour
Père : Tu vois ce que t'as fais à ta soeur ?!