l'oméga abandonné

chapitre 6

Derek retint un rugissement de satisfaction, mais un grondement résonna toujours au fond de sa gorge et il sourit. "Excellent. Viens ici, ce sera plus facile."

Il conduisit Stiles vers le petit canapé du salon. Il s'assit et tapota ses genoux. «Asseyez-toi, petit loup.

Stiles le fixa, se demandant à moitié s'il imaginait tout cela. Mais même ses rêves désespérés n'auraient pas pu aboutir à la perfection qu'était ce loup alpha, à moitié nu et allongé sur le canapé. Puis Derek tendit la main et lui prit la main, le rapprochant doucement et manoeuvrant Stiles là où il le voulait, en faisant attention à ses blessures. L'alpha le cala de façon à ce qu'il soit à cheval sur ses genoux, les genoux de chaque côté de lui, sa croupe reposant sur des cuisses dures. Pendant un long moment, ils se regardèrent dans les yeux. Noisette vert intense et hésitant. Derek posa sa main énorme sur l'arrière de la tête de Stiles et commença à le conduire vers l'espace entre son épaule et son cou.

Stiles mordit profondément dans sa chair et du sang commença immédiatement à couler dans sa bouche. Du sang chaud, épais, délicieux et vivifiant. Il pouvait sentir la force de l'alpha couler en lui.

"Avale, mon petit oméga, prends-le et guéris," l'encouragea Derek, ses yeux roulés dans l'arrière de sa tête. Il allait se mettre dans l'embarras, il le savait. Il allait venir dans son pantalon comme un adolescent. La sensation de Stiles se brisant la peau avec ses crocs était érotique et crue. Ils cédaient tous les deux à leurs instincts animaux. La première traction de Stiles suçant son cou le fit gémir bruyamment, sa queue coulant dans son jean. Chaque traction consécutive faisait que ses hanches étaient inclinées dans le besoin, essayant de rechercher les frottements. C'était comme si Stiles atteignait son corps et tirait sur toutes les zones érogènes qu'il avait, le caressant et le rendant fou de besoin.

Stiles sentit Derek bouger sous lui et pensa qu'il voulait qu'il s'arrête. Il commença à se reculer lorsque la main de Derek repoussa sa tête vers le bas.

"Prends plus, Stiles, continue. C'est bon, tu ne me fais pas de mal," lui assura Derek d'une voix tremblante. Bien au contraire, en fait, ajouta-t-il à lui-même. Son loup était haletant et dur, voulant avoir accès à son compagnon. Il laissa ses mains glisser légèrement sur le dos de Stiles pour s'accrocher à ses hanches. Il lui fallut tout en lui pour s'abstenir d'attraper le cul de Stiles et de se frotter contre lui.

Stiles suça davantage, le sang avait un goût riche et cuivré, chaud et apaisant alors qu'il glissait dans sa gorge. Il pouvait sentir le pouvoir en lui, les éléments qui composaient un alpha, et cela le brûlait, le remplissait. Il a parcouru son corps, tricotant les blessures et les os brisés. Pendant un long moment, il laissa le sang couler dans sa bouche encore et encore, laissant échapper un petit bruit de contentement à chaque gorgée. Il se recula finalement et lécha la zone propre, appréciant le goût de la peau de Derek. Il se rassit sur les genoux de Derek, s'arrêtant un instant, les yeux fermés, savourant la sensation de puissance traversant son système. Il lui fallut la plus grande concentration pour ignorer ce que le sang faisait à sa queue. Au lieu de cela, il se concentra sur ce qu'il ressentait.

Derek fixa l'expression heureuse sur le visage de Stiles avec une pure satisfaction. Son loup se lançait, fier d'avoir guéri leur compagnon. Il regarda les ecchymoses commencer à s'estomper sous ses yeux. Stiles sursauta et sursauta lorsque l'os de la côte se remit en place et guérit.

Stiles se regarda. "Ça marche," murmura-t-il, sa voix pleine d'émerveillement. Stiles vit la dernière des ecchymoses guérir, tenant ses poignets et regardant les écorchures et les marques disparaître. Des larmes ont inondé ses yeux alors qu'il réalisait qu'il ne ressentait aucune douleur pour la première fois depuis des années. Ses yeux s'écarquillèrent. "Ça ne fait plus mal," murmura-t-il. "Merci, alpha. Merci beaucoup." Il fondit en larmes, se penchant sur Derek et enroulant ses bras autour de lui.

Derek était inquiet au début, mais réalisa que c'était le soulagement qui faisait pleurer son petit compagnon. Lâcher ses émotions le guérissait autant que le sang. Il le blottit plus près, se balançant légèrement pour le réconforter. Son compagnon ne souffrait plus, plus de blessures. Il avait fait son travail d'alpha et de compagnon et avait pris soin de son oméga. La satisfaction le submergea.

Stiles se sentit renouvelé alors que ses larmes coulaient. Il ne prendrait plus jamais un corps sans douleur pour acquis. C'était merveilleux. Il ne savait pas combien de temps cela durerait dans cette ville, mais il apprécierait chaque seconde. Il se sentait plus léger, ne se battant plus pour contrôler les émotions et la douleur. La guérison et un bon cri l'avaient nettoyé.

Il se rassit, les bras de Derek le serrant toujours et sourit à l'alpha. «Merci beaucoup, Derek. Je ne peux pas commencer à te dire ce que cela signifie pour moi que tu ayez fait ça. Personne n'a jamais fait quelque chose d'aussi désintéressé et gentil pour moi. Honnêtement, je ne me suis pas senti aussi bien depuis des années.

Derek lui rendit son sourire et fit courir sa main sur le visage libre de bleus de Stiles. "C'était mon honneur, petit loup. Tu es encore plus beau maintenant que tu rayonnes de santé. Un ange lié à la terre," se dit-il. Sans ses blessures, sa beauté oméga unique brillait vraiment et Derek ne pouvait pas se lasser de le voir.

Une belle rougeur monta sur le visage de Stiles et Derek céda finalement à ses désirs. Il se pencha et embrassa le loup, pleurnichant doucement à la sensation de sa bouche moelleuse. Plusieurs fois, il a simplement lécher leurs bouches l'une contre l'autre. Finalement, il attrapa ses lèvres sur celles de Stiles, léchant le long de ses lèvres jusqu'à ce que le plus petit loup s'ouvre. Ils gémirent tous les deux bruyamment en se goûtant pour la première fois. Pour Derek, c'était comme rentrer à la maison. C'était là qu'il appartenait, avec cet oméga sur ses genoux, dévorant sa bouche. Pour Stiles, c'était bouleversant et juste. Rien dans sa vie ne s'était jamais senti plus juste que cet instant dans le temps.