Chapitre 29

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Nous rejoignons le salon et Vlad et Youri. Nous savons très bien qu'ils sont au courant de ma grossesse. Le cabanon n'est pas très grand et notre dispute était tout sauf discrète! J'ai bien peur que notre réconciliation, n'ait pas été très discrète non plus, malheureusement. J'ai un peu honte que ceux que je considère un peu comme mes oncles m'ai entendu jouir... Un léger malaise pèse sur le salon et je n'aime pas ça.

Moi: Dites-moi, y a quoi à manger, je meurs de faim et comme vous l'avez surement entendu, je mange pour deux maintenant.

Vlad: Oui on a cru comprendre.

Youri: Des félicitations sont de rigueur. Enfin, si vous...

Dimitri: Oui on le garde. C'était pas prévu...

Moi: C'est le moins qu'on puisse dire.

Dimitri: Oui, mais une fois la surprise passée, c'est une super nouvelle. Tu es la femme de ma vie, mon amour. Je pensais juste qu'on fonderait pas notre famille aussi vite.

Vlad: Si vous êtes content, je suis heureux pour vous.

Youri: Moi aussi. Vous méritez un peu de bonheur. Je propose que j'aille chercher des pizzas pour fêter ça.

Moi: Oui! Avec plein de fromage et de peppéroni!!

Dimitri: C'est pas trop tôt pour les envies de femmes enceintes?

Nous éclatons tous de rire.

Moi: J'en suis déjà à plus de cinq semaines mon cœur.

Youri par chercher les pizzas et en attendant, je ne fais les dents sur un paquet de chips qui traine. Avec Vlad nous ne parlons pas vraiment du bébé. Avec Dimitri nous voulons aborder le côté logistique une fois que Youri sera revenu pour ne pas répéter deux fois la même chose. Lorsque Youri arrive, nous prenons le temps de manger d'abord. Enfin pour ma part, je devrais dire dévorer. J'ai fini ma pizza alors que les mecs n'en sont qu'à la moitié de la leur. Je sais que c'est psychologique, mais depuis que je sais que je suis enceinte, je crève la dalle. Il va tout de même que je me refrène si je veux pas prendre cinquante kilos.

Une fois qu'ils ont fini, on s'installe tous les quatre sur le canapé. Je ne sais si Vlad et Youri ont envie de retourner à L.A.. Après tout, ils avaient une vie ici avant de devoir aller à Los Angeles avec moi. Et puis si nous mettons fin à la famille Antonov, ils n'auront plus besoin d'assurer ma protection. On verra bien. Et puis mon père ne les payera plus, non plus.

Moi: Avec Dimitri, on veut élever le bébé à Los Angeles. Qu'il ait une vie des plus normales.

Dimitri: Pour ça, on va dissoudre la famille Antonov.

Vlad: Vous êtes sûrs. C'est un nom qui inspire le respect...

Moi: Et la mort... Ma mère est morte alors que j'étais bébé, mon père est mort. J'ai failli mourir et ma mère est morte et ça juste parce qu'on s'appelait Antonov.

Dimitri: On va pas dire que Vadim est mort. On va dire qu'il prend sa retraite. Quitte ce milieu et exile loin de Russie pour finir sa vie tranquille.

À ses mots, mon cœur se serre. Sa vie est déjà finie. Mais si on le dit, il ne pourra jamais reposer en paix. Je laisse Dimitri finir d'exposer son idée aux deux autres.

Dimitri: En échange des versements mensuel que touche notre contact chez les flics, le banquier, le notaire, l'avocat et autres, on leur fera un important virement pour qu'ils se taisent et tout mettre en ordre. J'ai les codes d'accès à tous les comptes, donc ça ne sera pas un problème.

le poids d'un nomOù les histoires vivent. Découvrez maintenant