Te Protéger | |Te Haïr tome 2 |

11

Jared entra dans le salon, le visage ensanglanté et tenant à peine debout.

- Jared ! Que t'es t-il arriver ? Cria sa mère.

- Je me suis battu, est-ce que tu peux m'aider maman ? Les flics me cherche et je savais pas ou aller.

Son regard s'arrêta sur moi, il cligna des yeux et son regard devint noir.

- Qu'est-ce qu'elle fout là celle là ? Dit-il sur un ton glacial.

- Celle là comme tu dis, est venue me rendre visite, calme toi, je veux bien t'aider seulement si tu te calmes et que tu parle mieux à Énora. Maintenant dis moi ce qu'il s'est passer.

Jared finit par venir s'asseoir le plus loin possible de moi. Et commença à raconter :

- Après qu'on se soit vus tout à l'heure. Dit-il en me montrant d'un signe de tête. J'étais tellement déçu et en colère, que je suis aller en ville et je me suis arrêter dans le premier bar que j'ai trouver, j'ai commencer à enchaîner les verres. Je sais maman, j'avais promis de plus abuser sur l'alcool, désolé. Donc, j'ai bus plusieurs verres, je serais incapable de te dire combien, jusqu'à ce qu'un homme s'approche de moi, et commence à discuter. Au début j'ai pas bien compris, mais après il m'a dis de ne plus s'approcher de sa copine, parce que sinon il me tuerais. Je lui ai dis que je savais même pas qui étais sa copine, et que je voyais personne en ce moment. Et là il m'a sauter dessus et à commencer à me frapper, je me suis pas laisser faire, et je crois que maintenant il est à l'hôpital, et les flics me recherchent.

- Je t'ai déjà dis que les filles en couple c'est pas une option ! Mais quand va tu grandir Jared ?! Cria sa mère.

- Je te jure que la seule fille en couple avec qui j'ai discuté récemment c'est elle ! Cria t-il en me montrant du doigt. Et ça m'étonnerais que son putain de fiancé sois dans les parages, sinon elle m'aurait pas laisser l'embrasser.

- J'ai demander à Luc de ne pas me suivre, donc non il n'est pas là, et je l'imagine mal commencer une bagarre, et encore moins proférer des menaces de mort. Mais peu importe pour le moment il faut te soigner.

- J'ai pas besoin de ton aide, tu peux partir.

- Je suis désolé mon fils, mais je dois aller chercher ton frère chez ma mère, donc tu vas devoir laisser Énora t'aider sur ce coup là. Je serais de retour dans deux heures, essayez de pas vous entretuer entre temps. Dis sa mère avant de s'en aller.

Après nous être disputer pendant près de dix minutes, Jared me laissa enfin m'occuper de lui.

- Je suis désolée que tu te sois mis dans cet état par ma faute Jared. Ce n'étais pas mon but, et je t'assure que je ne voulais jouer avec toi.

- Alors pourquoi est-ce que tu ne m'as pas arrêter avant que je t'embrasse ? Tu aurais du être franche avec moi, dès le début et ne pas me laisser me faire de faux espoirs.

- Parce que, j'ai laisser faire mon cœur, j'ai mis mon cerveau sur off et j'ai fais ce que je voulais faire au fond de moi. Je sais que c'est super égoïste de ma part, mais je voulais ce baiser.

- Je peux te demander une chose ? Lorsqu'il me vit hocher la tête, il continua. Embrasse moi.

Muette, je me mis à le fixer, le cerveau en ébullition, mon cœur hésitant. Ma tête et mon cœur complètement diviser.

Me laissant aller, je finis par m'approcher de lui et sceller mes lèvres au siennes. Notre baiser s'intensifia, et plus les secondes passer, plus j'avais l'impression de renaître.

C'était comme si nos corps était appeler l'un par l'autre, impossible de nous éloigner. Un peu comme si nous renaissions.

Il commença à laisser ses mains se balader le long de mon dos, faisant frissonner mon corps. Il éloigna légèrement sa tête de la mienne et me fixa, comme pour demander la permission d'aller plus loin. Avec mon accord, il retira délicatement mon tee-shirt, et le jeta par terre. Après quoi, il observa le haut de mon corps, comme s'il le voyait pour la première fois, il laissa glisser ses doigts le long de mon bras, faisant tomber la brettelle de mon soutien-gorge par la même occasion. De son autre mains, il glissa ses doigts le long de mon cou, de ma poitrine, puis le long de mon ventre.