Mon chat à moi-Tome 1-

Chapitre III

Alors que le blond essaie de comprendre, le vert s’assoit en détaillant son nouveau maître qu’il trouve vraiment beau et séduisant… Il est né pour avoir un maître qu’il devra imprégner comme chaque hybride. Le vert qui se nomme en vrai Midorya Izuku apprécie beaucoup ce nom, Deku… Il a adopté au moment où le blond l’a prononcé de cette voix si tendre… Il a même décidé de combler la solitude du blond !
Le blond finit par soupirer en passant une main sur son visage puis ses cheveux qui aplati rapidement ses cheveux durant son passage.

- Redevient humain Deku, tu me dois des explications. Dit-il en baissant les armes fassent aux chats qui sourit.  Deku se met soudainement à sauter sur le blond qui écarquille les yeux et qui essaie de le rattraper, Deku redevenant humain durant son saut.
- Mon maître !  Cri Deku alors que le blond le rattrape comme il peut. Mais il finit juste par tomber en arrière, se retrouvant sous le vert à quatre pattes aux dessus de lui, lui léchant le visage. Mais cela n’est pas le plus dérangeant pour Kacchan, ses joues devenant rouges devant le corps nu de Deku.
- Laisse m-moi te donner d-des vêtements… Chuchote-t-il en venant cacher ses yeux avec ses mains sans que le vert comprenne.

Deku se lève et tend sa main à Kacchan qui l’attrape, regardant ailleurs par gêne. Izuku rit en le voyant faire ça alors que le blond grogne mécontent qu’il se moque. Katsuki se dirige aussitôt à vive allure vers son armoire pour aller chercher le nécessaire, il en profite aussi pour faire un point de son réveil. Il s’est retrouvé bêtement face à un homme avec des oreilles de chat ainsi qu’une queue qui secoue de droite à gauche, ce n’est pas humain ça ! Mais qu’est-ce c’est alors ? Un extraterrestre ? Un monstre ? Non, c’est bien trop mignon pour l’être… Va falloir qu’il pense à lui demander tiens.
Malgré ses recherches, il ne peut que prêter un tee-shirt au vert qui lui fait une robe, le rendant étrangement… sexy… Katsuki se reprend rapidement en se mettant des claques mentales avant de s’asseoir sur le lit, posant ses mains sur ses cuisses. Il regarde le vert dans un plissement d’œil que le vert imite comme un enfant.

- Bon, tu vas me dire ce que tu me caches. Je veux tout savoir. Qui tu es, ce que tu es et ce que tu veux. Dit-il de manière dominante, il veut lui faire peur comme tout à l’heure pour qu’il soit sûre que ses réponses soient franche. Il s’attend à tout et n’importe quoi.
- Je m’appelle Izuku Midorya et non Deku, mais vue que tu es mon maître, je te l’autorise sans te tuer. Bref, je suis un hybride ce qui explique ma forme de chat complète ou ma forme demie-complète. Je suis né sur terre pour être adopté par un maître que je dois imprégner et créer une famille. C’est tout. Finit-il alors que le blond reste secoué. Il se met même à rire nerveusement. Il parle de l’épargner de la mort puis… Imprégner ? C’est quoi ça ? Puis on ne peut pas créer de famille entre hommes ! Il finit par rire complétement moqueur en s’allongeant dans son lit.
- Un rêve, oui, je rêve ! Cri le vétérinaire en étalant ses bras sur le lit, fixant le plafond rapidement masqué par le visage du vert qui vient lui griffer le cou. Aïe !!! Tu n’es pas bien à me griffer Deku !! Vire tes sales pattes de là !!!
- Tu vois, tu ne rêves pas. Tu as eu mal ! Répond Deku enjoué et souriant. Katsuki vient poser son dos de main sur son front.
- Abrutis. L’insulte-t-il simplement avant de regarder son corps en voyant ce qu’il ne devrait pas voir, une verge beaucoup plus grosse que la sienne, c’est vexant d’un côté. Il détourne le regard une seconde fois et dit extrêmement gêné. On va t’acheter des vêtements… Je ne peux te prêter que ça… Tu es trop petit…
- Ohw oui ! Du shopping ! Cri le vert qui se met à sauter dans le lit, réalisant rapidement une danse très étrange qui désespère plus le blond qu’autre chose. Bakugo se lève pour fouiller son armoire en sortant un long manteau d’hiver qu’il tend au vert.
- Met ça et on y va. Le vert hoche la tête en l’enfilant aussitôt, cachant son corps jusqu’à ses jambes tout comme ses mains. Kacchan est rassuré, il va pouvoir alors respirer l’air de dehors et calmer sa tête qui n’attend qu’à exploser. Dans quel genre de problème il vient encore de se lancer ? Il se remet même à penser, durant un instant, « J’aurais aussi dû mourir dans cet accident... ». Pour le moment, il va régler le problème de vêtement puis essaie d’arranger ça.