Mon chat à moi-Tome 1-

Chapitre XVIII

Deku ne sait pas combien de temps exactement il a dormi, mais en tout cas, quand ses yeux se décident à s’ouvrir, il fait totalement nuit. La pièce est seulement illuminée d’une petite bougie rouge. Il finit par s’asseoir délicatement une fois ses yeux et ses muscles légèrement réveillés, mais son cerveau se réveille autrement quand les nausées lui montent en repensant aux cris et aux appels malheureux de Joris. Il doit sûrement être mort après une lente torture et souffrance… Deku finit par se lever et foncer vers des toilettes dans une pièce ouverte ce qui lui a permis de les voir et éviter de vomir par terre.
Il se retrouve assis, la tête au-dessus de la cuvette à se vider les tripes. Il a pourtant rapidement une compagnie quand le chef aux cheveux légèrement longs, rouges et blancs, et un sourire très charmeur, arrive avec un verre d’eau et un médicament qu’il pose à côté de Deku.

- Ça va mieux ? Tu as perdu connaissance quand je t’ai éloigné. Tu es à l’infirmerie et je suis aussi le médecin ainsi du chef ici. Je voulais m’excuser pour votre ami… Il parle de manière calme et compréhensible.
- Où est Kacchan ?... Je veux le voir… Demande Izuku en crachant ensuite dans la toilette. Le chef sourit doucement.
- Il est en isolement, seul moi peux l’approcher… Ce serait trop risqué de te laisser l’approcher. Son corps est devenu très fragile.
- MERDE ! Donc je ne peux pas l’approcher jusqu’à l’accouchement !? Je ne pourrais même pas suivre sa grossesse !!!! Deku frappe rapidement la cuvette, frustré avant de boire le médicament étonnement bon.
- C’est ça… Je peux t’aider aussi, ainsi si besoin, moi ou les autres sont là. Il s’éloigne doucement avant que Deku se tourne vers l’homme.
- Quel est ton nom ? Pourquoi je ne me rappelle pas de ce village ? Le chef rit doucement.
- Tu es le chat rare qu’on recherchait. Tu es le fils du premier chef de ce village, mais durant ton envoie en ville pour ta recherche d’âme sœur, tu es devenue amnésique. On a attendu que tu le trouves pour enfin venir te chercher. Deku, tu vas prendre ma place. Tu es celui censé être chef, par les liens du sang.
- Et si je refuse ? Demande Izuku en se levant et se tournant vers lui.
- Si tu refuses, on respectera ton choix. Je te laisse jusqu’à l’accouchement de ton petit copain pour décider. Sur ces paroles, le chef commence à partir.
- Sinon, mon nom est Shoto. Il sourit et commence à partir mais, Deku le reconnait ! Il court à sa poursuite et le stoppe rapidement.
- Attends ! Tu es le chat bicolore qui nous observait quand on a été emmené la dernière fois !!!
- Bingo, je t’avais dit que je t’observais. Il lui fait un clin d’œil avant de rire. Deku tape son épaule en grognant.
- Imbécile, fait moi visité pour te faire pardonner !
- Avec plaisir.

Il rit doucement amusé des réactions du vert en sortant. Izuku lâche une exclamation de surprise à la vue de la ville aérienne dans les arbres qui a été installé. On peut habiter en hauteurs comme sur la terre ferme. Il n’en revient pas, il cligne plusieurs des yeux avant de devoir courir après l’homme.
Cette visite lui a été bénéfique, il a pu découvrir un peuple évolué comme sauvage en fait. Par exemple, ils ne se nourrissent que de viande chassée dans les environs avec des pièges comme à mains nues, des fruits venant de la partie de la barrière et des légumes qu’ils cultivent eux même, de manière très naturelle donc saine. Les vêtements sont réalisés avec des matières naturelles, plus animale qu’autre chose. Puis ses endroits paradisiaques pour se poser en famille ou en couple sont si reposant… Il sent qu’il va apprécier cet endroit, ça le rassure pour l’évolution de son bébé…

Il a maintenant deux mois pour réfléchir au nom du bébé et sa décision pour devenir chef. Bien sûr, il ne veut pas tout choisir seul, de ce fait, il va en parler évidemment à Kacchan. Aller ! Il a deux mois exactement pour réfléchir à tout ça, découvrir ses origines, mais surtout sa maison même si maintenant, il sait que ses parents sont morts… Il a appris que leurs morts a été causé par un feu de maison, seul lui s’en est sortie par miracle… Il comprend maintenant ce que Kacchan ressent, mais d’un côté, il espère les rendent heureux.