Chapitre 29 : Aide

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Aux petits belges qui lisent mon histoire. J'espère que vous n'êtes pas inondé. Et si c'est le cas, courage. De mon côté ça va.

Courage à vous tous. 

Bis bis.

Précédemment : 

D'un Serpentard en particulier hein Grangi. 

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Il est 13h30 et je suis déjà dans le bureau de Minerva en train de boire le thé avec cette dernière. On avait parlé de chose banal tel que "comment ça allait à l'école ?", "tu t'intègres bien ?". Même si Minerva n'est pas vraiment ma tante, elle joue le rôle à la perfection. 

J'avais passé trois bonnes heures dans le bureau de Dumbledore à quasiment tous lui raconter. Sauf la partie Diiade bien entendu. En faite j'ai du fameusement changé l'histoire. Je lui avais donné le sang de Nâgas pour plus de sécurité. J'ai trop peur que l'on trouve cette seule et unique fiole comme par hasard. Les conséquences seraient désastreuses...

La petite heure qui était entre mes deux rendez-vous, je l'avais passé avec les Maraudeurs et Lily. J'avais bien entendu continué d'appeler Sirius, Blacki. Ce surnom avait tellement fait rire James qu'il n'arrivait plus a respiré. Sirius étant clairement vexé, à commencé à appeler James, Potti. 

Ce sont de vrais gamins. 

Naturellement, j'avais donc moi aussi commencé à appeler James, Potti. 

Revenons en au présent. Je bois une énième gorgée de ce thé lorsque que Minerva pose la sienne et dit. 

-J'aimerais te poser une question si tu le veux bien. 

-Oui bien-sûr. Dis-je en posant la mienne. 

-Comment t'est-tu faite cette brûlure ? 

Oui je sais, je ne l'ai toujours pas soigné ! 

-Ca. C'est rien. Dis-je en mettant ma main derrière mon dos. 

-Donne moi ta main Hermione, il faut soigner ça. Dit-elle d'un ton autoritaire. 

Résignée, je lui tends ma main et elle la prend. Elle murmure un sortilège et un bandage s'enroule autour de ma main. Je sens quelques chose coller à ma main sous le bandage, ça doit être une sorte de crème. 

-Maintenant, dis moi comment tu t'es faite cette blessure. Et sans me mentir. 

-Cela va de soi. 

-Fais donc alors. 

Je soupire. Je sais que je dois lui dire. De toute façon elle ne lâchera pas le morceau tant que ce ne sera pas fait. Autant le faire tout de suite donc. De toute façon j'avais prévu de tous lui dire. 

-La chef des Nâgas m'a soumis à une épreuve pour avoir son sang. Je devais tenir son trident et si rien ne se passait, elle m'en donnerait. Au début tout se passait bien, j'avais pu le tenir pendant quelques secondes sans que rien ne se passe. Puis, d'un coup, ça m'a brûlé extrêmement fort et j'ai lâché immédiatement le trident. 

Minerva m'écoute attentivement, captivée par mon récit. C'est à la fois gênant et réconfortant. 

-Je croyais que j'avais raté l'épreuve, que j'avais échouée. Mais c'est là que Oma-Shyarra, la chef, m'a demandé qui j'étais vraiment. J'ai essayé de lui dire que je n'étais qu'Hermione Granger, mais elle m'a coupé en disant que j'étais bien plus. Puis elle m'a montré mes yeux. Ils étaient d'un bleus frôlant le blanc Minerva. J'avais entendu Narcissa dire qu'elle avait vu aussi ses yeux, lorsqu'elle m'avait réveillé alors que je faisais un rêve étrange. Après elle m'a dit que j'étais une diiade, une personne qui a deux âmes dans le même corps. Puis elle m'a expliqué que ma première âme était bonne, c'est pour ça que le trident ne m'avait pas brûlé. Néanmoins, lorsque ma deuxième âme s'est manifestée, il m'a brûlé. 

Après avoir fini ma phrase, je mets ma tête entre mes mains et continue. 

-Lorsque l'on est sorti de l'eau. Elle m'a raconté l'histoire d'une fille qu'elle avait connu il y a longtemps, qui était comme moi. Elle avait tout niée et sa deuxième âme avait prit le contrôle...Et on a jamais revue cette fille...

Je relève ma tête et attend une réaction de la part de celle qui est devant moi. Elle peut faire n'importe quoi. Me dire que tout ceci est vrai. Ou alors me crier que ce n'est qu'un histoire à dormir debout et que je suis une idiote de dire cela. 

-Se rêve étrange dont tu as vaguement évoqué. De quoi s'agit-il ? 

-Je ne sais pas vraiment. J'en ais déjà fais quelqu'un. Les premières fois que ça se produisait, je m'évanouissais toujours avant. Maintenant ce n'est que des rêves. Mais à chaque fois c'était dans le même endroit. Une grande étendue blanche avec un lac. Et j'ai beau marcher, il y a toujours cette grande étendue blanche. Et il y a aussi une voix, elle m'avait dit de bien choisir mes amis et tout un tas d'autres trucs. 

Minerva acquiesce devant moi et dit. 

-Hermione, je ne peux pas te confirmer que tu es une Diiade. Mais avec tous ce que tu m'as dis, je pense que tu en es une. Dans ce cas-ci, il va falloir en informer Dumbledore et même le Ministère de la Magie. 

-Non pas ça ! 

-Hermione tu sais ce qu'es une diiade, la deuxième âme est maléfique du peu que l'on en sait. C'est dangereux pour toi et pour les autres. 

-Non...S'il te plait...Je ferrais tous pour ne pas devenir comme cette fille...Mais n'en parle à personne. 

Je vois bien qu'elle n'est pas contente de ma demande. Or il faut qu'elle accepte. 

-Si je vois un signe qui ne me plaie pas, je préviens Dumbledore. 

C'est tout ce que je pourrais avoir d'elle. 

-Merci Minerva. Dis-je quant même un peu soulagée. 

-J'aimerais savoir autre chose Hermione. 

-Oui tout ce que tu veux. 

-J'aimerais savoir ce que tu comptes faire à propos de Rémus et Regulus ? 

De toutes les questions que pouvait me poser. Il a fallut qu'elle me pose celle là. 

-He...Je...Dis-je vraiment très gênée. 

-Quoi que tu fasses Hermione, soit prudente. L'amour est un sentiment à double tranchant, il peut être chaleureux et magnifique, néanmoins il peut aussi être dévastateur et horrible. Alors réfléchis bien avant de faire quelque chose. 

J'acquiesce, priant pour que se soit tous. Je ne veux pas m'attarder sur le sujet. 

-Une dernière chose Hermione à propos de ça. Tu es consciente qu'il y en a au moins un qui souffrira, si pas vous tous. Donc je te le redis, réfléchis bien. 

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Chanson du chapitre : 

"Never Gonna Give You Up" de Rick Astley 

Vous aussi cette chanson vous fait danser dans n'importe quel situation ? Car moi oui. 

Le présent est une chose, le passé en est une autreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant