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« — je pars dans deux jours,m'annonça maria. — oh non déjà, tu reviens vite? — deux semaines grand max je suis de retour ma grosse. — tu vas me laisser si longtemps toute seule avec ce clochard? »
on rit toutes les deux quand mon tél vibra pour la dixième fois au moins sur la table du restaurant.
je me décida à le prendre et regarda mes messages :
de « kylian »: t'es où paola? c'est l'heure de rentrer je t'ai préparé à manger.. pour m'excuser oh! répond là! putain tu casses les couilles! si à 23h t'es pas rentré j'appelles les flics je m'en bats les couilles lu.
« — c'est kylian?me demanda mon amie. — ouais, il veux que je rentres avant 23h sinon il appelle les flics ce bouffon. — tu devrais rentrée paola, il doit s'inquiéter. — ça lui fera les pieds. il me soule! »
on changea de sujet pour le reste de la soirée puis vers 00h30 je me décida à rentrer enfin.
je pris maria dans mes bras et la serra fort contre moi avant de ne plus la voir pour deux semaines. elle va me manquer.
d'ailleurs, aujourd'hui c'était la première fois qu'elle avait rencontré kylian.
elle savait que j'avais accueilli un coloc mais elle ne savait pas que c'était lui. j'avais pas osé lui dire, je trouvais cette situation gênante. me demandait pas pourquoi.
mais au final elle le trouvait marrant et je lui avais promis d'inviter son frère de 15 ans, qui était un grand fan du psg, à venir dîner à la maison avec elle un soir. il sera super content.
je déposa maria chez elle car je trouvais qu'il était un peu tard pour qu'elle prenne le métro toute seule puis rentra chez moi.
j'inséra tout doucement mes clés dans la serrure en faisant le moins de bruit possible pour pas réveiller kylian.
en général à cette heure-ci il dormait déjà comme un bébé puisque ses entraînements étaient tôt le matin.
j'avais aucunement envie de voir sa tête de toute façon.
je retira tout doucement mes chaussures et fila directement dans ma chambre.
je passa par la salle de bain, pris une douche rapide, enfila mon pyjama, brossa mes dents et me glissa sous ma couette, bien au chaud.
de « kylian »: tu as fini ta douche? lu.
merde il dort pas. je me contenta simplement de lire son message mais n'y répondis pas. j'en avait pas envie, j'était toujours énervé contre lui.
je posa mon portable sur la table de chevet et je ferma les yeux. j'étais épuisé.
mais quelques minutes après, la porte de ma chambre s'ouvrit et la tête de kylian apparu dans l'encadrement. la lune éclairait son visage de con et j'avais qu'une envie, éclater de rire.
mais je me rappelais que j'étais énervé contre lui alors je ne le fit pas.
« — paola?il demanda timidement. — qu'est-ce que tu veux kylian?je dis sèchement. — pourquoi t'as pas répondu à mes messages?il demande en s'approchant de mon lit.je me suis inquiété. — je n'ai pas envie de parler avec toi,je souffle en me retournant dans mon lit pour être dos à lui. — mais paola, tu peux arrêter de me faire ça? il s'agace et s'assoit sur le bord de mon lit, dans mon dos. — et toi, tu peux arrêter de jouer au ballon dans l'appart? »
je l'entendis rire tout doucement et je ne pu m'empêcher de sourire. même si j'étais dos à lui, je pouvais imaginer sa tête à cet instant et je trouvais ça marrant.
heureusement qu'il ne me voyait pas.
« — c'est promis, j'arrête de faire le con à la maison. — merci, bonne nuit maintenant. — alors là, hors de question que je parte comme ça, il dit.et je l'ai vu ton petit sourire,il pouffe. — kylian t'as vu l'heure?je dis en me retournant vers lui. — tu n'avais qu'à pas rentrer si tard. j'ai envie de discuter avec toi. »
quand il s'y mettait, impossible pour lui de me lâcher la grappe. j'étais condamnée à l'écouter parler pendant de longues minutes avant qu'il ne décide d'aller ce coucher.
« — bon vas-y j'ai pas ton temps, je vais me coucher, il me dit finalement. — t'es vraiment qu'une enflure mbappé,je pouffe. — je peux dormir avec toi?il tente une énième fois. — bien essayer une fois de plus, mais c'est toujours la même réponse.retente ta chance demain, je lui souris faussement. — tu dis toujours ça et jamais tu dis oui,il fait la moue. — t'es qu'un enfant!je ris.bonne nuit gros tas, je lui claque un bisou sur la joue etme tourne pour me retrouver une fois de plus dos à lui. — bonne nuit princesse,il chuchote tout doucement en venant déposer un baiser sur mon épaule nue. »
