quelques jours plus tard.
_____________« — mais jamais! je m'agace. c'est quoi ces règles de merde encore?
— c'est ça le uno paola, me répond presnel.
— mais vas faire un tour toi, où t'as vu qu'on pouvais mettre un 3 vert par dessus un 2 jaune?
— bah c'est logique, réplique kylian, c'est la suite!
— vous êtes à l'ouest complet bande de cons, je jette mes cartes sur la table, j'arrête de jouer avec vous. »nous étions tous à la maison. kylian avait invité quelques uns de ses coéquipiers à venir manger et j'avais donc aussi invité maria.
on s'amusait bien tous ensemble, les potes de mon coloc étaient sympas et le temps semblait passer à la vitesse de l'éclair. il était déjà 00h45.
« — paola ven aquí! m'appella neymar depuis la cuisine. »
je le rejoingna et l'interrogea du regard.
« — tiens, il me tend un chèque sans montant. es para le miroir de la semana pasada.
— non garde ça ney, está bien.
— no, no. on a déconné, prend le.
— je te dis que c'est bon, tu achèteras un truc pour ton fils avec. pero ya no juegues a la pelota en interiores, ¿está claro? »il rit et me claqua un bisou sur la joue.
« — prometo, beauté de las islas.
— vous avez quoi avec ce surnom débile? je ris à mon tour.
— es lindo y te queda bien, il me fait un clin d'œil.
— bouffon, je pouffe en le regardant s'éloigner. »c'est celui que j'aime le plus de leur bande. il a tellement un grand cœur ce type. et son fils n'en parlons pas, je le mangerais tellement il est mignon. j'ai eu l'occasion de pouvoir le voir plusieurs fois.
une heure après, j'avais ramené maria chez elle car je ne voulais pas qu'elle prenne les transports en commun à cette heure-ci. que des timbrés dans les métros.
presnel avait voulu m'accompagner, parce que je cite "c'est dangereux de laisser sortir une beauté des îles toute seule la nuit". j'avais envie de les claquer un par un. ce surnom devait les faire rire.
on avait discuté sur le trajet du retour et kylian avait été le sujet principal. apparemment on se kiffait à mort mais on le savait pas encore. c'est des grands malades eux. presnel m'avait dit "toi tu vois pas comment il te regarde et tu ne vois pas non plus les petites attentions que tu as envers lui". mais frère, j'ai les mêmes petites attentions avec tous le monde! j'aime prendre soin des gens qui m'entoure, c'est tout.
j'étais maintenant de retour avec le défenseur et les amis de mon coloc et lui-même nous regardaient bizarrement.
j'ai fais quoi encore?
« — vous avez quoi bande de cons? me devança presnel.
— vous en avez mis du temps, lança alors veratti un sourire narquois aux lèvres.
— ça va pas ou quoi? je fronça les sourcils en voyant où ils voulaient en venir. arrêtez de toujours vous imaginez des trucs pervers sales clochards, on est pas tous comme vous!
— et j'ai une femme je vous rappelle, au cas où.
— c'était juste une supposition!
— la prochaine fois n'ayez même pas de supposition, c'est mieux, fini presnel en retournant s'asseoir. »kylian n'avait pas dit un mot et c'était contenté de sourire. bouffon lui aussi, il aurait pu me défendre.
« — je vous laisse entre petites couilles, je vais me coucher, je lâcha avant de leur faire à chacun la bise.
— et pourquoi kylian en a qu'un?
— qu'un quoi? je dis ne comprenant pas.
— qu'un bisou ma fois! tu fais des préférences? rajouta le milieu de terrain.
— ça fait longtemps que je lui fais plus la bise. »ils se sont après ça tous excités en disant que ça devenait sérieux. ils me faisaient rires ces imbéciles, ils étaient ridicules. je me dirigeais vers ma chambre et leur adressait un doigt.
en voyant que kylian leur faisait des clins d'œil en faisant le malin j'ai rajouté:
« — c'est juste qu'il en mérite pas plus qu'un! »
il me fit signe de la main que j'allais morfler et je ris avant de rentrer dans ma chambre et de refermer la porte derrière moi. qu'elle soirée!
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Colocation | K.Mbappé -en pause-
Fanfic« Tout ce dont on a besoin, c'est d'amour. Mais un peu de chocolat ne fait jamais de mal. »