Une envolée soudaine de plumes ébène
Dans le ciel bleu vers l'horizon merveilleux
Au grand soleil les âmes s'éveillent
Pour courir au vent sous les nuages dansantsLe destin tragique du départ prosaïque
Vers le toit aveuglant peint de blanc
Les ailes brûlent en un temps ridicule
Dans la vaste ruine de nos chansons sanguinesDe nouveau des oiseaux qui s'envolent haut
Et la couleur du ciel, toujours pareille
Et la lumière du jour qui nous rend sourds
Puis les naïfs aux espoirs chétifsAux différents réveils, différents tableaux
À chacun les yeux et la vision
À chacun le pinceau, le coup de crayon
Pour tracer sa propre chansonCe qui est sûr est qu'aujourd'hui
La toile est bleue
Et vous attend