Ton cœur bat

0 0 0
                                    

Je te tiens enfin entre mes mains,
Créature aussi grande qu'un pain.
Immobile, solide et creux,
Tu es pourtant ce qui me rend heureux.
On m'a toujours trouvé bête,
De chercher la vie en ce qui est oubliettes.

Pourtant, je sais que derrière tes yeux de métal,
Tu dors sans le moindre mal,
Que ton sourire flottant dans l'air,
Est un des plus sincères,
Et que dans ta carcasse de bois,
Ton cœur de papier bat...

Car ce qui te rend vivant,
C'est le fait que j'y crois.

Pages volatilesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant