Chapitre 9: Home sweet home

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PDV (t/n)

Je ne dois prendre aucun risque. Il faut que je me montre discrète. Je vais devoir faire mine de savoir où je vais, mais je vais devoir faire attention aux personnes aux alentours, je dois faire en sorte que personne ne me reconnaisse. Je rentre dans un magasin de vêtements chics. Ici, je vais pouvoir voler des vêtements et avec de la chance, de l'argent, cela pourrait baisser la peine qui m'attends. 

Le magasin de vêtements est grand, pour l'argent, j'ai ma propre technique pour pouvoir les voler. Il suffit de repérer les riches femmes et de prendre leur porte-monnaie. Le mieux serait de repérer une femme  qui à la ferme intention de dépenser, comme ça, je suis sur de pouvoir tomber sur le gros lot. Et j'ai justement ma chance ici. 

Je repère une femme avec au moins deux autres femmes, portants des tonnes de vêtements. Je prends des habits d'hommes et je vais dans la cabine qui se trouve juste à côté. Je mets les habits d'hommes par dessus les miens, ils ne sont pas épais, personne ne saura que je porte une double couche, j'arrache les antivols et je guette la sortie de la femme avec son sac à mains. D'ordinaire, les femmes portent leur sacs à mains sur leur bras droit, donc je suis parfaitement bien placer. 

Le moment venue, je vole le porte monnaie. C'est trop simple. En regardant dans le porte monnaie, je tombe sur le gros lot. C'est parfait. Je me regarde dans la glace. Il me faut un chapeau. Il faut que je cache mes cheveux car si quelqu'un me repère de loin, ça sera à cause d'eux. Je demande à une fille du magasin de m'en apporter un. Ils sont tellement crédule ici. 

Bien, maintenant que je ne ressemble plus à une fille, je peux sortir en paix, mais surtout le plus vite possible. Il faut que je prenne un train. Je sors du magasin et me dirige vers la gare. 

Je prends un billet, je monte dans le train, rien de plus simple. Je suis un peu rassurer d'être là, au moins, j'ai aucun risque de me faire repérer, ou du moins, mes chances sont grandement réduite. 

En regardant par la fenêtre, je vois des agents qui appartiennent à la milice de l'État. Ils sont facilement repérable avec leur tenu noir, bleue ou grise. Ils ont pas vraiment l'air en alerte. Enfaite, je les trouve complètement inutile, ils sont juste là pour rassurer la population, et je suppose que cela suffit, même si j'ai toujours du mal à le comprendre. 

Le train sort de la gare. Je regarde le paysage défilé. Je regarde le monde une dernière fois avant de rentrer a la maison. 

Je voudrais tant voir le monde librement, sans être constamment suivit ou écouté. 

Je sens bien autour de ma cheville, l'anneau froid qu'il y a. Je sens bien le tatouage 66 sur mon épaule droite. Je me souviens de quand est-ce que m'on l'avait tatoué. C'était douloureux, et la douleur est toujours présente malgré les nombreuses années. Cet anneaux autour de ma cheville, entend tout, peut savoir où je suis, bref, c'est ma chaine. L'enlever est inutile, il me ferait exploser la jambe et mes capacités de régénération ne vont pas aussi loin pour me faire repousser une jambe. 

Je rêve qu'un jour, je sorte de cette prison. Je voudrais être libre comme avant. . . "Avant" ? Hm, je me demande pourquoi je me dis ça. Je n'ai pas d'"avant", il n'a jamais exister. J'ai commencé ma vie dans cette maison, et je finirais très certainement mes jours dans cette même maison. 

Au bout de deux heures de trajet, je descends du train. C'est un bien petit village, très peu d'habitants et ils peinent tous à vivre. Ils savent qui je suis ici, et ils ne m'aiment pas, ils ont l'habitude de me voir revenir avec des accoutrements différents de temps à autre. Après tout, je ne suis que l'une des nombreuses servantes qui servent le Maître. Il n'a beau pas appartenir au village,  il les fait souffrir autant que moi j'ai pu souffert. Mais contrairement à eux, j'ai appris à vivre avec la douleur, je ne me pleins pas, car j'aurais pu mourrir des centaines de fois, des mains de mon Maître ou non. J'envie leur pauvreté mais surtout leur liberté. Je leurs échangerais volontiers, mieux vaux vivre dans la peine et la pauvreté que de servir le Maître. 

Je me dirige vers la forêt qui domine la colline derrière le village. Cette forêt est dense, on pourrait s'y perdre facilement. La demeure du Maitre se trouve encore à deux heure de marche. Je suis obliger de passé par le chemin de pierre, pour que si des intrus nous suivent, ils se perdent. Aucun autre chemin n'est accepter. Si on me voit arriver par un autre chemin, je vais devoir en subir les conséquences.

Sur le chemin, je retire peut à peut, les vêtements d'hommes chics que j'ai volé, en prenant soin de bien garder le porte monnaie remplit de sous et le chapeau. C'est une belle somme, près de 133 230 Cenz. (NDA: J'ai fait des recherche, les Cenz ont la valeur des yens, donc j'ai convertis juste 1000€ en yens sur internet, après, je suis pas aller cherche loins donc si j'ai fait une erreur, n'hésitez à me dire en com :))

Arrivé sur le pied du portail, j'attend qu'on m'ouvre. Il y avait deux énormes status de soldats, des constructions qui date de l'antiquité. Ce sont de magnifiques structures, je les aimais beaucoup, mais elles ne sont pas accueillants. 

Après quelques minutes d'attente, l'immense portail s'ouvre et je rentre en baissant la tête en gardant mon visage caché. En arrivant sur le pas de la porte de la demeure du Maître, deux autres servantes sont là. Elles portent toute les deux le même masque que le miens, c'est pour garder leur identité, je devrais l'avoir aussi, mais je ne l'ai pas avec moi. Je baisse la tête pour cacher mon visage grâce au chapeau que j'ai gardé, mais elle font de même. Ici, personne ne connait l'identité de personne. Aucun d'entre nous ne connait le visage du Maître. C'est part mesure de sécurité pour lui, personne ne peut le dénoncer, car personne ne sait à quoi il ressemble, nous savons juste qu'il est grand et porte une blouse blanche.

servante 1: Le Maître veut que tu regagnes des appartements. Il ne peut pas te recevoir, il ne s'attendait pas à te revoir.

(t/n): Bien. Remettez-lui ceci en guise de pardon.

servante 2: Nous lui transmettront.

Je leur donne le porte monnaie avec tout l'argent dedans et je me dirige au sous sol. le sous sol du manoir est aussi grand que le bâtiment lui même. 

Mes "appartements", se trouvent au derniers sous-sols. C'est une salle unique. Il n'y avait rien à l'intérieur et il faisait constamment noir. Impossible de voir dans cette pénombre. Mais ce n'est pas un problème pour moi, je vois très bien dans le noir absolue.

Au centre de la salle, il y avait des chaines qui étaient au sol, et au plafond. Je m'avance vers elles, et les attachent à mes jambes. Pour ce qui est de mes mains, ce sont des servants qui vont le faire, elles ne devraient pas tarder à arriver d'ailleurs, je peux entendre leurs pas arriver dans ce silence absolu. Je baisse la tête pour ne pas les regarder dans les yeux. 

servante 1: Le Maître te pardonne. Il met à ta disposition un nouveau masque. Mais il ne te donnera plus aucun autre. 

servante 2: Tu sais donc que si tu échoue une seconde fois, c'est la mort qui t'attends. 

(t/n): Je connais les règles, je ne suis pas inculte. 

Je mets le masque et enlève le chapeau que l'une des servantes va sûrement mettre à bruler.

Elles m'attachent les bras en l'air et quitte la salle, toujours en prenant garde de ne pas voir mon visage et je fais de même. 

C'est ici que je passe le plus claire de mon temps, dans cet obscurité. Dans ce sous-sols sans vie. Dans ce manoir qui me fait office de prison. Et je n'aurais pas le droit de sortir temps que le Maître ne m'a pas trouver une utilité. 

Ou le seul autre moyen de partir, c'est la mort.

Edward Elric x readerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant