Chapitre 3: Ça flirt !

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PDV (t/n)

Bon, il est déjà tard mais normalement, je ne suis pas en retard. 57 doit m'attendre à quelques rues d'ici.

Je marche d'un pas normal, mais sûr, vers 57. C'est le seul véritable ami que j'ai. C'est une armure vide, insufflé d'une âme, fait avec ce qu'on appelle de" l'alchimie". Je ne suis pas sûr mais je crois que ça s'appelle comme ça. Maitre ne veut pas trop m'en parler, je me demande pourquoi d'ailleurs. Mais bref, ça ne m'intéresse pas vraiment. Maitre dit que je n'en ai pas besoin. 

Je tourne dans une rue sombre et je vois 57 assis sur le sol, c'est un cul de sac. Je lui fis un grand sourire.

(t/n) : Bonsoir 57 ! Je suis contente de te voir et de travailler avec toi ce soir !

57 ricane, je suppose qu'il me fait un sourire. Il refuse qu'on l'appelle par un autre nom que ce nombre, j'ignore pourquoi. En ce qui me concerne, seul le Maitre m'appelle par mon nombre quand nous sommes à la maison. Je préfère me donner un nom moi, ça fait un peut plus civilisé mais je l'utilise uniquement quand je suis dehors, c'est tellement rare ! Et puis (t/n) c'est joli comme prénom ! Moi, j'aime bien en tout cas.

57: Bonsoir 66, heureux de te voir également.

(t/n): Je t'ai déjà dit de m'appeler (t/n) ! Seul le Maitre m'appelle ainsi et je veux profité de ce prénom dehors !

Visiblement, les bonnes veilles habitudes étaient tenace chez lui. Je le connais depuis 2 ans, et pourtant, il persiste à m'appeler par ce nombre.

57: Fort bien. Tu as tout ce qu'il te faut ?

(t/n): Oui, j'ai la liste des ingrédients, je dois juste allé les chercher avant que la boutique ferme et ensuite je vais chercher le bétail !

Il hoche la tête. 57 était très imposant, tellement imposant que c'était dure pour lui de se déplacer, mais il en est pas le moins du monde dérangé car il est très résistant. Je le voyait presque tout le temps assis. Il m'avait raconté une fois comment fonctionnait l'alchimie, enfin une petite partie. Il sait juste qu'on a fait une expérience sur lui ce qui à causé sa mort et qu'on l'a ramené à la vie, enfin, ramené son âme pour la placer dans cette armure. Il ne sais pas grand chose sur l'alchimie, mais apparemment, on peut ramener des âmes, même après une mort, mais il pense qu'il faut être rapide pour le faire, donc on ne peut pas attendre plusieurs heures ou jours pour le faire.

(t/n): Bon ! j'y vais ! Reste cacher enfin, reste bien comme tu es !

Il fauche la tête encore une fois, il ne parle pas beaucoup, mais il a un bon fond. Je cours hors de la rue sombre mais percute quelque chose juste dans l'angle.

(t/n): Oof !

Je tombe sur les fesses, je pose une main sur la tête par réflexe.

(t/n): Désoler ! Je ne vous avais pas vue !

???: Hm ? Oh non, c'est moi qui suis désolé !

Quand je lève la tête, je vois un garçon au cheveux blond, avec des yeux de la même couleurs. Il avait une cape rouge, chemise et pantalon noir et des gants blancs. C'est le garçon que j'ai vue dans le restaurant tout à l'heure tient ! Il m'a l'air en bonne santé.

Il tend sa main droite vers moi.

???: Laisse-moi t'aidé tu veux bien ?

Je prend sa main en guise de réponse. Au toucher, je sens une froideur, comme si c'était fait de métal. C'est peut être bien le cas. Et puis dans un sens, son regard me dit quelque chose, mais je n'arrive pas à me souvenir, la seule chose qui me vient à l'esprit, c'est un seul mot et c'est "sécurité".

Ed: Je m'appelle Edward Elric, et toi ?

(t/n): Je pense te connaitre, tu es le célèbre Fullmetal Alchimiste d'état, pas vraie ?

Ed: Oui, c'est ça, tu me connais bien, tu es fan ?

Il ricane légèrement et une teinte rosé vient sur ces joues. . . Bizarre. Je prends ces joues dans mes mains et j'approche mon visage pour regarder cette couleur de plus près.

(t/n): Je n'ai jamais vue ça avant, c'est drôle ! Oh, et en plus c'est encore plus rouge maintenant ! Comment ça marche ? Comment tu fais ça ? Moi aussi tu crois que je peux le faire ?? Pourquoi c'est tout rouge ??

Je me pose tellement de question, c'est la première fois que je vois quelque chose comme ça ! Mais Edward se défait de ma dite emprise, plus rouge que jamais et fait quelques pas en arrière pour reculer.

Ed: NE ME FAIT PAS FAIRE UNE CRISE CARDIAQUE COMME ÇA !!

(t/n): Hein ?

Mais de quoi il parle ? Je dois admettre que je suis perdu là. Je penche ma tête, pour montrer mon incompréhension envers sa réaction.

PDV Alphonse.

Je sais que je devais patrouiller vers l'est, mais Ed avait pris la même direction que la fille de toute a l'heure et j'ai trouvé ça louche. Et maintenant, je le voila en train de l'embrasser !(ndl: Alphonse est derrière son frère dans une autre rue, donc pour lui de loin ça ressemble à un baiser xD) Je croyais portant que mon frère était timide, surtout avec les filles, donc c'est bizarre qu'il l'embrasse comme ça. . . ATTENDEZ, IL EST PAS EN TRAIN DE L'AGRESSER QUAND MÊME ?! Je ne pense pas, je connais mon frère et puis il recule en montrant du doigt la fille, c'est pas bien ça. Je sors donc de ma cachette et marche vers lui.

Al: Grand frère ! Hey !

Il se retourne de surprise, je suppose qu'il ne s'attendait pas à me voir ahah ! En plus, il est tout rouge encore.

Pour la fille en face de lui, par contre, c'est une autre histoire. Elle me regarde avec de gros yeux et couru dans la direction inverse. Je lui ai fait peur ?

Ed: Hey ! Attends, ne t'inquiète pas, c'est mon frère !

Mais la fille continua de courir et s'engouffre dans une rue un peu plus loin sans même lui répondre. J'arrive à la hauteur de mon frère.

Al: Désoler, je lui ai fait peur, je crois.

Ed: Hm. Je n'en suis pas sur. Son regard voulait dire quelque chose d'autre, proche de la peur mais ce n'est pas tout à fait ça.

Il regardait toujours dans la direction dans laquelle cette fille avait courue mais d'un air sérieux.

Al: Qu'est-ce que tu veux dire ?

Ed: Alphonse. . Tu n'as pas l'impression d'avoir déjà vue cette fille quelque part ?

Al: Je ne sais pas, je n'ai pas réellement vue son visage, mais dit comme ça, non pas vraiment. Pourquoi ?

Ed: Je l'ai déjà vue moi.

Al: À Central c'est bien possible. On croise tellement de gens dans les rues, ça ne serait pas étonnant.

Ed: Non, c'était pas à central, enfin, j'en suis pas sûr. Pas seulement. Ça remonte à plus loin. J'ai l'impression de la connaitre depuis bien plus de temps que ça. 

Edward Elric x readerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant