Chapitre 7

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Quand je referme la porte de chez moi je mets un petit temps a réaliser ce qu'il vient de ce passer. Boruto m'a frappé et encore une fois j'ai fermé ma bouche comme pour ne pas changer. Moi qui voulais apprendre a le connaître il peut aller ce faire foutre, qu'il reste avec sa vie de merde et surtout qu'il me laisse tranquille. J'en ai marre, quand je me regarde dans la glace je me dit qu'il fait le travaille a ma place et je me déteste de penser que c'est peut être le seul moyen de me faire du mal sans que je n'ai besoin d'intervenir.

Je touche ma joue gonflé et je souffre quand je la frôle, sa pique et ce n'ai pas du tout agréable au contraire. Je vais chercher de la glace et la pose délicatement sur m'a joue, la froideur de celle ci me brûlerais presque mais ça apaise tout de même le douleur.

Demain il faut que je retourne au lycée je n'ai pas envie que cet abruti revienne chez moi, il est hors de question qu'il remette un seul pied sur le pas de ma porte, je ne le supporte plus c'est viscérale. Même si ça me stresse encore plus de le croiser dans les couloir du lycée je n'ai pas vraiment le choix et puis sinon les profs vont commencer a s'inquiéter si je m'absente trop longtemps. Je n'ai pas envie qu'on m'embête avec cette histoire je veux juste pouvoir suivre les cours normalement et avoir mon BAC pour la fin de l'année je ne demande rien de plus.

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Le lendemain matin n'a pas été simple, je n'ai pas vraiment réussit a me lever a l'heure et j'étais encore un fois en retard. Quand je suis arrivé tout les regards ce sont braqués sur moi et surtout lui, je ne l'ai pas fixé, cette fois je ne lui en donnerais pas le plaisir c'est certain. A la pose déjeuné j'ai pu échapper au diable encore une fois grâce a chôchô. Je ne lui ai encore rien raconter, elle m'a fait une réflexion sur ma joue quand je suis arrivé mais je lui ai dit que je m'était cogné ce qui est pas crédible du tout mais elle n'a pas insisté plus que ça. Bien sur c'était beaucoup trop évident puisque c'est quand on commence tranquillement a manger qu'elle ressort le sujet

chôchô - « bon sarada, je ne veux pas faire la fille chiante mais admet que l'histoire de 'je me suis prise une porte' est ridicule »

sarada - « et pourtant c'est bien vrai »

chôchô - « garder et accumuler les choses pour sois c'est mauvais, un jour tu va vouloir exploser alors au lieux d'en arriver là, parle moi »

sarada - « chôchô je t'assure que tout va bien »

chôchô - « c'est ton père »

sarada - « il faudrait déjà qu'il soit là pour l'accuser de quoique ce soit » j'avais chuchoter en pensant qu'elle n'entendrais pas mais c'est rater

chôchô - « toute mes condoléances »

sarada - « quoi ? Non non il est bien vivant mais depuis que ma mère et morte il fuit un peu la maison si tu voir ce que je veux dire »

chôchô - « je suis désolé pour ta mère, et ton père aussi en même temps, ça ne doit pas être facile »

sarada - « on s'habitue que veux tu »

chôchô - « tu vit seul alors si j'ai bien compris ? »

sarada - « tout a fait »

s'en est suivit une discutions sur sa vie a elle, je n'ai pas voulue trop parler de moi, je déteste ça alors je l'ai interrogé sur ces parents, sa familles, pourquoi elle est dans cette ville et dans ce lycée... des fois elle essayait de divaguer sur ma vie mais j'esquivais toujours le sujet. D'ailleurs je tiens a dire que j'envie sa vie, elle est simple sans gros problème particulier, fin de ce que j'ai pu comprendre de son récit, elle vie c'est tout sans ce prendre la tête. Nous sommes les parfaites opposées.

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La fin de journée est rapidement arrivé contrairement a ce que je pensais la veille, la journée a été assez supportable, pas des plus extraordinaire mais pas insupportable ce qui est plutôt bon signe. D'ailleurs je n'avais pas fait attention mais cette après midi je n'ai pas vue boruto en classe ni pendant la pose, ça pourrait être rassurant mais en sachant de qui on parle j'ai plutôt peur finalement. Je me fait sûrement trop de films inutiles dans la tête mais c'est de sa faute, sa présence me paralyse et ça craint.

Je dit en revoir a chôchô et me dirige vers chez moi, en arrivant dans ma rue mon cœur rate un battement et je me tend légèrement en voyant qui est assis au milieux de mon pallier. Il fallait s'en douter de toute façon je savais bien qu'il était pas là pour rien tout a l'heure. Il faut que je l'ignore il faut que je passe que j'ouvre ma porte et que je la referme, il pourra frapper autant qu'il veux je ne le laisserais pas rentrer. Ou alors je pars, fait demi tour et reviens que dans quelque heures, d'ici là il sera partit non ? Je ne sais pas quoi faire sa m'énerve, j'arrive même pas a rentrer chez moi c'est ridicule, il le faut, je n'ai pas le choix même si je vais sûrement rentrer avec une lèvre en sang ou encore des bleus la ou il voudra ce défouler sur moi.

Je m'avance donc comme ci je ne l'avais pas vue je sens mon pouls accélérer de plus en plus rapidement, je rentre mes clés dans sa serrure mais au moment ou j'enclenche la poignet il me prend le poignet, je sursaute au contact de sa main sur ma peau, pendant une seconde je trouve sa main douce mais j'oublie vite quand il ouvre lui même la porte et entre en me poussant a l'intérieur avec lui, comment vous dire que je ne le sens pas du tout...

FallingOù les histoires vivent. Découvrez maintenant