Chapitre 52

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sarada - « ... alors j'ai quitté le bureau parce que revoir leur tête c'était comme... »

boruto - « comme revivre tout ça »

sarada - « oui voila c'est ça »

boruto - « je suis désolé de ne pas avoir été la pour ça, j'aurais aimé être a tes côté a ce moment là »

sarada - « on oublie de toute façon, et puis tu as quand même été la pour moi, c'est toi qui m'a calmée quand je commençais a pété mon câble toute seule alors merci plutôt d'avoir été là malgré toi »

boruto - « le destin n'aime pas quand on se dispute je crois parce qu'il fait tout pour nous remettre sur le même chemin »

sarada - « alors j'aime ce destin »

boruto - « moi aussi »

Nous étions allongé dans mon lit, enfin moi j'étais plutôt allongé sur son torse mais ça en est pas moins confortable au contraire, et puis ça va faire presque une semaine et demi que nous nous étions pas retrouvé plus intimement alors rien que le prendre dans mes bras au chaud sous la couette me fait le plus grand bien.

Boruto - « et c'est quoi la suite de tout ça ? »

sarada - « je ne sais pas encore mais demain on va enfin porter plainte même si je t'avouerais que j'ai un peu peur de tout ça mais je me dit que si je ne le fait pas maintenant je ne le ferais jamais donc autant rentabilisé le peu de courage que j'ai »

boruto - « le peu de courage que tu a ? tu rigole j'espère ? Je crois que tu ne te rend pas compte de la force que tu as depuis le début. Tu es une personne extrêmement forte, courageuse et intelligente et j'en passe je pourrais te complimenter encore toute la nuit... arrête de te sous-estimer sarada »

sarada - « j'ai trop envie de t'embrasser maintenant »

boruto - « mais qu'attends tu? amour »

pourquoi suis je si faible quand il m'appelle ainsi, il me connais tellement bien qu'il en joue mais un détail me revient avant que je puisse flancher

sarada - « et en fait, ton papa ? Il va comment ? »

boruto - « tu peux pas m'embrasser plutôt »

sarada - « non »

boruto - « s'il te plaît mon amour »

sarada - « non ça ne fonctionne pas deux fois d'affiler petit cœur, alors ? »

boruto - « pfffffff.... Et bien que dire... c'est toujours la même chose je crois qu'il va bien pendant quelque jours, il me fait croire que tout est parfait, mais quand il rechute c'est toujours pareille, il pète une crise et je ne le revoit plus pendant plusieurs jour parce qu'il traîne dans des bar ou chez c'est pote dealer sûrement. Je... la semaine ou tu es partit tout allais bien. J'en ai même parlé avec lui de... bref on va pas y revenir mais pour dire. Il me fait a chaque fois croire que peut être ça y est, peut être que les choses peuvent redevenir comme avant mais non et je suis fatigué de tout ça. Je suis fatigué de retomber de haut a chaque fois, c'est comme un routine mais je ne veux plus de cette vie je crois. Le lendemain quand je t'ai eu au téléphone j'allais pas bien du tout et il était encore bourré alors on c'est disputé très fort, on en es venu au mains, enfin lui a essayer mais je l'ai retenu alors je suis parti et depuis je n'y suis pas retourné »

sarada - « comment ça tu n'y es pas retourné, où dors tu depuis tout ce temps »

boruto - « et bien, la première nuit je me suis baladé un peu partout sans dormir parce qu'il était tard et que je ne voulais pas dérangé personne et ensuite j'ai demandé a shikadai donc depuis plusieurs jours je dors chez lui »

sarada - « boruto... »

boruto - « ça va ne t'inquiète pas mais je crois que je vais devoir y retourner de toute façon »

sarada - « appelons une assistante social quelqu'un d'autre, il faut qu'il soit placé en centre ou je sais pas quelque chose qui peu aidé, il ne peut pas rester comme ça, il est dangereux pour toi, pour lui même »

boruto - « je sais... »

sarada - « mais ? »

boruto - « mais qu'est ce que je vais faire sans lui si on pense au après ?, je suis bientôt majeure certes mais je suis encore étudient, je ne gagne pas d'argent, je ne pourrais pas payer le loyer, imagine je me retrouve a la rue, je n'ai même pas de quoi me payer de la nourriture pour une semaine. Je... je n'ai rien a part lui pour subvenir a mes besoin et encore je ne lui demande jamais rien parce que de toute façon il m'envoie chier. C'est compliqué... j'ai beau retourner la situation dans tout les sens je ne voix pas d'échappatoire. La seul solution serais d'arrêter mes études et trouver un travail pour que je puisse devenir indépendant... c'est la seul solution même si je n'en ai pas réellement envie, donc voila, finalement je me dis que vivre avec lui serais moins compliqué que de vire sans »

sarada - « viens vivre à la maison »

boruto - « non sarada je peux pas... »

sarada - « si tu peux, je ne te laisserais pas seul, je ne te laisserais plus d'accord ? Mon père sais et il te soutient, bien sur qu'il sera d'accord que tu reste ici et non avant que tu imagine que tu dérangera, tu ne dérangera pas »

boruto - « mais ça ne changera rien, imagine que nous deux ça ne fonctionne pas au finale et bien on reviendra a la case départ »

sarada - « parce que tu penses que nous deux ça ne fonctionnera pas ? »

boruto - « non je ne dit pas ça mais... »

sarada - « mais tu y pense, qu'est ce qu'il te fait douter de nous comme ça »

boruto - « je... non rien »

je l'ai vue dans ses yeux qu'il avait quelque chose a me dire mais je n'ai pas su déchiffrer son expression a ce moment là. Je ne sais pas si il me cache quelque chose mais je ne préfère pas me faire de film alors je n'insiste pas

sarada - « je ne vais pas te forcer non plus mais ça se trouve tu peux par exemple simplement l'accompagner a des séances de groupe pour alcoolique anonyme pour commencer »

boruto - « il ne va jamais vouloir »

sarada - « dit lui quand même, propose lui quand il sera pas en pleine crise »

boruto - « mouai d'accord je vais essayer, mais je préfère qu'on se concentre sur toi d'abord on verra pour mon père après »

sarada - « mais un procès si il est accepté peux prendre plusieurs mois boruto ça ne ce fait pas comme ça »

boruto - « ppfffffff... j'ai hâte que tout ça ce finisse vraiment »

sarada - « moi aussi, qu'on puissent enfin vivre sans tout ces problèmes »

Mais ce que je ne savais pas a ce moment là c'est qu'a partir de maintenant plus rien n'allait se dérouler comme je l'avait espéré. Tout va se chambouler tout va se bousculer, tout va s'effondrer jusqu'au moment ou peut être un bout de lumière s'éclairera au bout du tunnel, mais j'ai bien dit peut être.

FallingOù les histoires vivent. Découvrez maintenant