Chapitre 38

411 19 60
                                    




La bouche entre-ouverte, les mains tremblantes et le teint pale, j'essaye encore d'assimiler ce que mitsuki venait de dire, c'est lui, a cause de lui... non... non ce n'est pas possible je rêve, je suis dans un rêve et on va me réveiller, je veux que tout s'efface depuis le début, que l'on supprime toutes les pages de ce livre qu'on le brûle et qu'on recommence tout

J'avais confiance en lui, c'était la dernière personne que j'accuserais en partie de mon malheur, il a dit a tout le monde que je baisais pour de l'argent. Il a dit a tout le monde que j'étais littéralement une pute. 

Mitsuki - « sarada dit quelque chose s'il te plait » 

j'ai l'impression que cette phrase je l'ai entendu toute la journée, 'sarada parle, sarada par ci sarada par là' j'en ai  marre. Est ce que je devrais vraiment être étonné de tout ça, de tout ce qu'il m'arrive. Je crois que non. Qu'elle idée de faire confiance au gens si c'est pour qu'il la jette comme ci ce n'était pas important.

Je veux partir je dois partir sinon je vais exploser 

Je me lève précipitamment et rejoint l'entré rapidement, j'ai même pas envie de l'insulter mais simplement lui demander pourquoi il a fait ça, sauf que je n'en ai pas la force. Il me rattrape et essaye de me retenir par le bras sauf que je le retire vite de son emprise . 

Sarada - « laisse moi passer » 

mitsuki - « sarada écoute, quand... quand je vous ai vue vous embrasser ça m'a enervé, je n'ai rien dit sur le moment mais oui je suis jaloux parce que je t'aime, alors oui j'ai lancé cette petit rumeur pour qu'il s'éloigne de toi mais... » 

sarada - « une petite rumeur » j'avais chuchoté cette phrase beaucoup trop paralysé par le choque

mitsuki - « mais oui ce n'est rien de grave tu peu passer au dessus de ça les gens n'y croit même pas c'était juste... »

je ne l'ai pas contrôlé, c'était plus fort que moi, mon poing a atterri tout seul sur sa joue, j'y ai mis tellement de haine, j'en ai ras le bol qu'on me prenne pour une fille assez forte pour supporter des choses qui me dépasse totalement

sarada - « va te faire foutre mitsuki » 

Et cette fois ci il ne me retient pas, je pars, loin, et encore une fois je ne sais pas ou je vais, je ne regarde pas mon téléphone pare que je sais que mon père est sûrement en train de m'harceler de message ou d'appelle parce que je ne l'ai pas prévenu que je partais, et peut être bien que boruto aussi, je sais pas, j'en doute...

Après ce que j'imagine être une vingtaine de minutes de marche et vois ce petit parc, a peine éclairé, il n'y a personne et je décide d'aller m'asseoir sur un des banc sûrement abîmé par le temps.

J'ai mal au jambes, j'ai mal au cœur, j'ai froid, je tremble encore. Et je décide de lâcher prise, alors je fond en larme. J'essaye de faire un trie sur tout ce qu'il c'est passé en seulement une seul soirée.  Mais c'est impossible

Boruto sait, et mitsuki m'aime. 

Sauf que ce n'est pas de l'amour, un amour ça ce respect, ça prend soin de lui et surtout ça ne l'insulte pas de pute devant tout le monde. Il m'a fait une réputation qui sort de nul pars. Aux yeux de tous je suis celle qu'on paye pour sucer, et encore payer est un grand mot. 

                                  **************

La pluie c'est arrêté mais moi je n'y arrive pas, faire le vide dans ma tête est impossible, j'imagine mitsuki mal parler sur mon dos et les larmes tombes de plus belles, j'imagine boruto ne plus m'adresser la paroles et les sanglot devienne de plus en plus fort. Mais je crois que le pire c'est quand j'imagine mon père être au courant de tout, alors sans est trop. 

Je ne peux pas rentrer chez moi parce que si je le fait je ne sais pas qui m'y attendra, et je suis mitigé entre avoir peur d'y trouver tout le monde ou justement personne. Mais je n'ai pas le temps de vraiment y penser puisque qu'un bruit me sort de ma bulle.

Je me retourne brusquement et souffle en voyant a qui j'ai a faire, sauf que je me rend vite conte que je suis seul, dans un parc, il fait noir et que même si je cri personne ne pourra rien y faire. J'ai devant moi celui qui m'a déjà fait des avances, l'ami de boruto, alors oui j'ai peur, peur que tout ce reproduise une seconde fois. 

Shikadai - « tu attend quelqu'un ou tu est seul » 

sarada - « va t'en s'il te plaît » 

shikadai - « non » 

sarada - « si tu es ici pour venir m'insulter ce n'est pas la peine » 

shikadai - « crois tu que je suis venu ici dans le but de te croiser ? » 

sarada - « bon et bien c'est moi qui vais partir dans ce cas » 

shaikaidai - « non attend » 

sarada - « quoi encore ? » 

shikaidai - « autant profiter du fait que tu sois là pour te le dire mais je suis désolé » 

sarada - « pour ? » 

shikaidai - « pour t'avoir insulté l'autre jour » 

sarada - « j'ai l'impression que ça t'arrache la gorge de le dire»

shikadai - « c'est faux, vraiment, boruto m'a fait la morale pour que je vienne m'excuser, il m'a passé un savon pendant trois heure »

je ne peux m'empêcher de rire légèrement en ayant l'image de boruto qui me défend, et encore une fois quand je pense a lui mon cœur se sert, je ne sais pas ce qu'il fait et je me dit que peut être je n'aurais pas dû partir

shikadai - « tu sais même si ça ne justifie rien, je me suis montré méchant avec toi parce que boruto est mon meilleur ami, et même si je pense qu'il ne te l'a pas dit il m'a tout raconté de votre relation,  et tout depuis le début » 

sarada - « je ne vois pas ou tu veux en venir » 

shikadai - « ce que je veux dire c'est que boruto a toujours été un peu bizarre quand il s'agit de relation, il n'a pas confiance en lui, il se braque dès qu'il sent que ça va trop loin, et le moment ou tu lui racontait tout ce qu'il ce passais avec mitsuki et bien il m'a avouer que ça lui faisait mal, les conseils il te les donnait a contre cœur. Il... il est vraiment attaché a toi, je sais pas si tu t'en rend vraiment compte mais il a besoin de toi » 

je reste bouche bée sur tout ce qu'il venait de me dire, je repense a cette période ou je me confiais a lui par rapport a mitsuki et j'ai honte. Je ne voyais rien, il souffrait en silence et ça me fait encore plus mal au cœur pour lui. 

Comme une pulsion je me lève, je remercie shikadai, qui sans le vouloir m'a fait énormément de bien et je ne pensais pas que ça serais lui qui arriverais et me remonter quelque peu le moral. Mais avant que je parte il m'arrête 

shinkadai - « je ne suis pas du genre gentleman mais je ne veux pas non plus que tu attrape la crève alors prend ça! par contre compte pas sur moi pour te ramener parce que j'ai clairement la flemme » 

Je secoue la tête amusé, je le vois enlever son manteau et me le tendre, je mets quelque seconde a me décider mais finalement je décide de le prendre parce que je sais que la route qu'il me reste a faire va être longue pour rentrer chez moi en espérant du fond du cœur y retrouver boruto.

Parce que finalement moi aussi j'ai besoin de lui...

FallingOù les histoires vivent. Découvrez maintenant