Chapitre 45

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Je n'ose rien faire. Ni parler ni bouger ni même relever la tête, je ne sais pas a quoi il pense et je ne sait pas si il est en colère ou encore triste ou si je le dégoutte. Et j'ai peur qu'il se referme et qu'il m'abandonne une deuxième fois. J'ai vraiment peur de le voir partir parce que je sais que je n'aurais pas la force de le supporter, ni de le retenir. 

Alors j'angoisse je respire fort je tremble, je ne sais plus ce que je dois faire ce que je suis censé faire. Boruto est parti chercher des compresses pour la main de mon père et le balai pour le verre cassé par terre. Mais tout de suite j'ai besoin de lui, j'ai l'impression que l'oxygène n'alimente plus mes poumons et donc mon cerveaux en prime, et ma tête tourne, je commence a voir flou mais arrive tout de même au loin a apercevoir boruto qui se précipite vers moi. Il met ses deux main sur mes joues mais mes sanglots redouble alors quand il se rend compte que j'ai vraiment du mal a respirer, il m'aide a me lever et m'emmène dehors. 

Une vague d'air entre dans mes poumons et mes larmes décide enfin de tomber. 

Boruto - « doucement, voila... respire » 

boruto a une main au niveau de ma cage thoracique et m'aide a me calmer, il y arrive très bien d'ailleurs. Je sens mon cœur ralentir et ma respiration devenir de moins en moins saccadé.  Il nous fait nous assoir tout en continuant de masser

Soudain je repense a mon père, je l'ai laisser dans le salon seul. Je ne suis même pas capable de raconter sans partir en crise d'angoisse, je devrais être a coté de lui en ce moment, je devrais le soutenir après tout ce qu'il vient d'apprendre mais j'en suis incapable parce que je suis trop faible pour passer au dessus de ça, et j'en serais peut être jamais capable. 

Sarada - « mon père a besoin de moi et c'est moi qui pleure, je dois retourner le voir » 

boruto - « est ce que tu t'entends parler sarada ? Est ce que tu te rend compte de ce que tu dit sérieusement ? Tu te trompe sur tout en fin de compte. Tu ne réalise pas que depuis le début c'est toi qui a besoin de lui et pas l'inverse, dans cette situation c'est toi la putain de victime sarada. J'ai l'impression d'être fou et qu'il n'y a que moi qui réalise la gravité de tout ça. Tu t'es faite violé sarada, on as pris t'a putain de dignité et tu arrive encore a te soucié plus des autres que de toi même? Parce que je sais très bien que tu porte plainte seulement parce derrière tu essaye de me sauver moi. Mais ce n'est pas le but. Je commence a te connaître par cœur maintenant. Mais pense a toi, pense a ce que tu ressent, pense a ce dont TOI tu as besoin. Parce que dans cette histoire c'est toi la plus importante sarada. Et je sais pas comment te le faire comprendre ni réaliser mais c'est pas une histoire que tu raconte comme ça, c'est pas un récit que tu tient seulement pour que les autres le lise parce qu'il sont tombé dessus par hasard. Il y'a une vrai histoire derrière, il y'a des vrai personnes qui ont un jour joué dans cette histoire alors oui tu as le droit de pleurer, oui tu as le droit de ne plus réussir a respirer ou t'énerver mais la seul chose que je te demande d'arrêter de faire c'est d'en négliger son importance » 

je le regarde en hochant la tête, je ne sais pas si c'est par automatisme ou parce que je me suis vraiment perdus dans tout ce qu'il venait de me dire mais en tout cas j'arrive a lui glisser a petit merci qui veux tout dire pour moi. Il mérite tellement plus et tellement mieux que moi que j'ai l'impression que je ne gâche pas seulement ma vie mais un bout de la sienne aussi. 

Nous tournons tout les deux la tête quand nous entendons un raclement de gorge, et je vois mon père ouvrir plus grand la baie vitré pour ce placer a coté de moi sur les petites marches juste avant de toucher l'herbe du jardin. Boruto lui ce lève, je soutient son regarde pour lui demander ce qu'il fait et il se penche alors a mon oreille. 

Boruto - « je vous laisse un peu d'intimité, je vais finir de ranger les dégâts au salon, mais n'oublie pas que je t'aime » 

Alors je lui chochotte a l'oreille que moi aussi, lui embrasse la joue et le laisse partir. Parce qu'il a raison j'ai besoin de parler seul a seul avec mon père, il faut que l'on ai cette discutions même si je n'en connaît pas la finalité

sarada - « je suis vraiment désolé pour tout » 

sasuke - « ... » 

vous ne comprendrez sûrement pas pourquoi je m'excuse mais j'ai l'impression que c'est une façon de me dire que peut être il restera malgré tout les soucis que je lui apporte. Si vous saviez a quel point j'ai peur de le décevoir encore une fois et qu'il regrette d'être revenue vers moi. Parce que même si nous ne nous voyons pas beaucoup pendant plus d'un ans, dès qu'il rentrait a la maison il était heureux. Il me racontais ces journée et il n'avais plus aucun problème mais maintenant il m'a moi donc oui j'ai peur qu'il regrette même si ça paraît stupide pour certain.

Sarada - « je suis désolé pour maman, je n'étais peut être pas assez là pour toi a ce moment là, j'aurais peut être du venir te voir quand tu pleurais en silence dans ta chambre, insister pour que tu reste quand tu fuyais parce que c'était ton seul moyen de faire ton deuil. Finalement c'est peut être moi qui t'ai abandonné quand on y repense... mais bon... je suis aussi désolé pour ça, je n'ai rien fait pour l'éviter alors que peut être j'aurais pu. Et ne t'en fait pas je vais payer pour le procès parce que je sais que ce sont des gros frais, je vais travailler vue que mes cours sont en ligne tu n'aura besoin de rien faire, tu pourra continuer ta vie et rester a la maison rien ne change de toute façon parce que... » 

sasuke - « sarada tait toi » 

je le regarde abasourdit, son ton était froid, presque dur et il m'a même fait sursauter. Il ne m'a jamais parlé de la sorte, jamais même quand nous nous disputions.

Sasuke - « je... arrête de dire des conneries s'il te plaît... je me déteste de te faire penser des choses comme ça alors que tout est de ma faute, je me déteste de voir la peur que tu as dans les yeux de savoir si un jour je vais repartir, je déteste le fait de ne rien avoir vue alors que des fils de... putain mais je n'ai rien vue alors que tu dînais avec moi tout les jours. Tu me parlais comme si tout allais bien depuis que je t'ai retrouvé dans... c'est a cause d'eux que je t'ai retrouvé... dans cette salle de bain... je... comment j'ai pu ne rien voir sérieusement ? Rien n'est de ta faute putain. C'est moi qui ai merdé depuis le début. Tu as toujours été là pour moi sarada, alors que ce n'était pas ton rôle. C'était a moi de venir dans ta chambre quand tu pleurais, c'était a moi de te réconforter et de t'aider a faire ton deuil parce que fuir n'était pas ma seul option c'était simplement la plus simple.

Et tu es la personne la plus forte que je connaisse sarada, maman est morte mais tu gardais le sourire pour moi, je suis sur que j'ai été pratiquement mort a tes yeux et pourtant tu as réussit a me pardonner, on t'a fait du mal mais tu n'a rien montrer pour évité que d'autre soit blessé. 

Et encore là, tu veux gérer tout toute seul parce que tu as peur d'impacter ma vie mais... tu es tout ce qu'il me reste dans la vie sarada. Et je l'ai compris beaucoup trop tard et tu n'a rien a te faire pardonner, c'est moi qui ai fauté, et jamais je te laisserais seul, jamais tu mettra un seul sous de ta poche pour payer quoique ce soit tu m'entends. Il est temps que nous retrouvons nos vrai rôle dans cette famille et c'est a moi de te protéger pas l'inverse. Parce que je t'aime sarada, je t'aime tellement fort... » 

Ce n'est pas moi qui me jette dans ses bras mais bien lui qui me sert fort dans les siens. Et là je l'entends sangloter, il pleure sans ce cacher, alors je le sers a mon tour et pleur avec lui. Et c'est peut-être a ce moment là dans les bras de mon père que je me rends vraiment compte que oui je ne suis plus seule a présent...

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