Chapitre 10

565 20 31
                                    




le lendemain matin quand je commence a papillonner des yeux je sens une chaleur qui n'est pas du tout désagréable a coté de moi, je me sens bien beaucoup trop bien et je n'ai pas envie de partir de là. Des cheveux me chatouille le visage et c'est a cet instant que je décide de les ouvrir en grand, je sais pourquoi maintenant cette chaleur ne m'était pas inconnue. Boruto me colle, il a un bras qui enlace ma taille et son visage un peu plus haut que le mien. Si on nous voyait dans cette position personne pourrait ce douter que l'on ne s'aime pas. 

Il faut que je me dégage de ses bras, si lui nous voit comme ça il va me repousser violemment, et je sais que je ne le supporterais pas. Je me fait la plus discrète possible et réussit a m'en détacher. J'arrive a sortir de la chambre sans le réveiller, je souffle un grand coup et par dans la mienne m'habiller. Une fois dans la cuisine je me fais a manger avant de me poser devant la télé, c'est le week-end et j'ai le temps de prendre mon temps alors je le fais. 

Quand je l'entend descendre les escaliers, je calme ma respiration, je crois que j'ai peur que si je lui dit que tout ça c'est finit il recommence a me faire subir la même chose qu'au début d'année. Une partit de moi me dit pourtant que je ne devrais pas autant m'inquiéter et qu'il ne serais plus capable de recommencer. On a partager trop de chose ensemble pour qu'il fasse ça. 

Je le sens passer derrière moi et quand il passe il s'arrête pour déposer un bisous sur ma joue, je sursaute quand je sens ses lèvre en contact avec ma peau, je sais pas pourquoi il a cet élan de tendresse mais soit, je préfère ça que ça main qui la claque violemment c'est sur. 

Il me rejoint sur le canapé avec son bol de céréale qu'il cale sur ses jambes, il est beaucoup trop proche de moi, nos cuisses se touche et je sais pas si il a fait exprès ou pas mais je me décale avant qu'il ne s'en rende compte. 

Boruto - « j'ai pas la gale tu sais ? » 

sarada - « je sais » 

boruto - « alors pourquoi tu me fuis dès que je me rapproche de toi ? » 

sarada - « j'ai pas envie de te déranger » 

boruto - « mouai » 

sarada - « d'ailleurs tant qu'on y ai je voulais te dire qu'il ... fallait qu'on arrête de... de ce voir comme ça, que tu vienne chez moi pratiquement tout les soirs, qu'on dorme ensemble, et tout ça en fait je veux qu'on arrête » 

boruto - « je te dérange ? » 

sarada - « non tu ne me... » 

boruto - « bah alors pourquoi tu ne veux plus que je vienne »

je ne pouvais pas lui balancer a la face que je commençais a m'attacher a lui, il allait me rire au nez, mais il fallait que je lui demande ce que je représentait pour lui, il fallait que je sache au moins ça même si ça allait faire mal. 

Sarada - « je suis quoi pour toi boruto? » 

boruto - « comment ça ? » 

sarada - « ma question est... je ne peux pas être plus clair » 

boruto - « une personne qui veux bien de moi chez elle » 

sarada - « c'est tout ? » 

boruto - « parce que tu pensais a quoi ? » 

sarada - « je sais pas je pensais qu'on pourrait être... ( j'ai franchement pris une grande inspiration) ... amis je sais pas » 

Quand j'entendis son rire froid, je me figea. Je savais que ça allait ce finir comme ça, je sais même pas pourquoi j'ai espéré une quelconque amitié venant de lui, je suis ridicule pour ne pas changer. 

Sarada - « oublie ce que j'ai dit... mais voila je voulais juste te prévenir qu'a partir de demain ça ne servira a rien de m'attendre » j'avais pris un ton mélangé entre la tristesse et la colère, je sais plus vraiment. 

Boruto - « je t'avais pourtant dit qu'on ne pourrait pas être amis » 

sarada - « je sais je... je vais prendre l'air » 

boruto - « ce n'ai pas de ma faute si tu es incapable de ne pas t'attacher, j'y suis pour rien moi » 

sarada - « je sais désolé, je n'aurais pas du te poser la question » 

il allait dire autre chose mais je sors avant qu'il ne m'achève vraiment, je n'aurais jamais du, a croire que je suis masochiste. Je le savais pourtant mais ça ne m'a pas empêché de lui poser la question. Je marche sur la plage et décide de m'asseoir un peu, le bruit des vagues m'apaise petit a petit, le soleil réchauffe légèrement ma peau mais j'ai quand même froid. Je replace bien mon écharpe quand le vent souffle trop fort et d'ailleurs c'est a cause de lui que je n'entend pas cet personne prendre place a coté de moi, et quand je tourne la tête je suis drôlement surprise de voir mitsuki, il est dans ma classe cette année, je ne lui ai jamais vraiment parlé depuis que je suis arrivé mais je n'avais pas non plus remarqué son sourire rayonnant. 

Mitsuki - « pourquoi est tu seul sur la plage ? » 

sarada - « je réfléchis a ma vie, digne d'un film dramatique mais vrai » 

mitsuki - « et qu'est ce qu'il ce passe dans cette vie en ce moment, ça m'a l'air d'être un peu le bazar pas vrai ? » 

je sais pas si il lit en moi quand il me regarde mais j'ai la drôle impression qu'il m'a cerné et je sais pas si je dois suivre mon intuition qui me dit que cet personne n'est pas méchante et que je peux me confier sans non plus trop en déballer mais j'ai un bon pré-sentiment pour une fois. 

Sarada - « complètement le bazar même, mais toi qu'est ce que tu fait là un samedi matin ? » 

mitsuki - « j'aime bien venir ici quand il n'y a personne, j'aime son odeur, j'aime écouter tout ce que raconte cet endroit, je me sent bien » 

sarada - « je ressens exactement la même chose en ce moment » 

mitsuki - « alors tu me raconte ce qu'il ne va pas ? » 

sarada - « je risque de prendre plusieurs jour pour tout te raconter » dis-je en riant 

mitsuki - « si ça me donne une autre occasion de te voir je dis pas non » 

je lui rend son sourire avant de souffler un grand coup pour me lancer dans mon discours sans sortir le prénom de boruto évidement, je crois que je n'ai pas peur de tout lui raconter parce que c'est la première personne avec qui je me sens bien en même pas cinq minutes et qui m'écoute vraiment...

FallingOù les histoires vivent. Découvrez maintenant