Chap 13: Le début des souvenirs

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L’année qui a suivit à était rempli d’un déménagement, de l’adoption d’un chaton nommé Milky, de l'aménagement du chambre destiné à Dazai quand il décide de dormir chez toi, même si tu ne le vois jamais le matin et l’approche de la fin de son bouquin. 

Il ne te reste plus qu’un chapitre, le plus triste que tu es pu écrire, celui qui relate sa fin. 

Depuis une semaine tu te tâtes à le commencer, parce que tu dois retourner dans la dernière maison où vous avez toutes les deux vécus avant le drame, une petite maison dans les hauteurs. Elle est abandonné depuis son départ mais tu continus de payer le loyer sans y aller. 

Tu as demandé à Dazai de t’accompagner parce que depuis bientôt un an il t’aide un peu plus chaque fois à écrire les chapitres de son bouquin te soutenant mentallement. 

Alors c’est lui qui conduit, vous faîtes votre chemin à travers les arbres de différentes couleurs allant d’un vert riche et intense aux rouge profond passant par des gammes de oranges et de jaune vif. Vous avez laisser les animaux à Atsushi qui était plus que ravi. 

Une fois arrivé, tu sors de la voiture avant de t’avancer doucement vers la porte, Dazai reste derrière toi, il éclipse un peu sa présence pour te laisser y aller à ton rythme. Tu ouvres et entre dans un grincement peu agréable de la porte. 

Ça sent le renfermé et la poussière te faisant éternuer. Il te suit et vous pouvez observer une scène de vit figer dans le temps. 

Quand vous rentrez vous avez directement la cuisine à votre gauche, les différents appareils ménagés son débranchés et super sales! 

Sur la table en bois elle est recouverte de vieux papier journaux, la poussière accumulée partout te répugne un peu.

Des grands draps recouvre les meubles les plus importants commes les fauteuils, la bibliothèque, le buffet. Tu enlèves ton manteau, il faisait froid dans la maison, le chauffage n’avait pas était allumé depuis un bail et tu n’était même pas sûr qu’il fonctionne toujours, alors tu avais demandé la venu d’un électricien et d’un ramoneur pour la cheminée et un plombier très important un plombier.

Tu es surprise pas un petit cris pas masculin pour un sous venant de Dazai. Tu te retournes alors qu’il venait de refermer précipitamment un placard tournant son visage dans ta direction . 

-”Je viens de voir une famille d'araignée, le padre avait pas l’air heureux de voir ma tête!.”  Tu souris légèrement. 

Tu décides enfin de monter à l’étage suivit de Dazai, la vielle moquette rouge recouvrant le sol du couloir, elle est horrible tu avais oublier cette chose,  tu découvre sur les murs jauni par le temps de vieux portrait de famille, de vieux dessins exposé dans des cadres poussiéreux, encore plus sur la petite tables faisant l’angle du couloir menant à sa chambre. 

Mais d’abord tu t’arrêtes devant la tiennes, la porte est fermé, mais tu sais pour l’avoir vu de l’extérieur que la fenêtre est resté ouverte. 

Tu tournes la poignée et comme tu t’y attendais il n’y a plus rien. Tu as tout prit en partant de cette maison. 

Il y a quelque cartons vide, les rideaux son remplis de toile d’araignées. Même si ça rend le renfermé tu peux reconnaitre l’odeur particulière de cette chambre où tu as passé tant de temp dans le passé. 

Tu indiques que la porte juste en face de la tienne était ta salle de bain, une simple douche avec un simple évier, les toilettes se trouvant au rez de chaussé. 

Alors que tu allais continuer la redécouverte de ta maison, quelqu’n toc à ta porte, vous regardez par la fenêtre, les artisans son là mais alors que tu soupires en te retournant pour les acceuillir, Dazai pose sa main sur ton épaule te disant qu’il s’en charge. 

-”Je compte sur toi pour ne pas essayer de te suicider hein.” Il rit et part. 

Tu décides de continuer ton chemin tournant à droite à la fin au bout du couloir. Tu sais que derrière cette porte se trouve sa chambre. Tu caresses la poignet avant de la tourner doucement, entendant ce fameux son de grincement si distinct et qui te hantée encore, celui que tu entendais tout les matins, tout les soirs, quand tu allais dans sa chambre étant petite après un cauchemar.

Tu vas directement ouvrir le volet, découvrant le magnifique paysage, donnant sur un lac artificielle. Tu revois sa chambre comme elle était avant, parce que rien n’a changé. L’odeur n’est pas partit non plus. Tu entends les pas de Dazai arriver et quand il te voit il ne peux s’empêcher de venir te prendre dans ses bras doucement. 

Tu souris contre son torse alors qu’il caresse tes cheveux doucement comme si il avait peur de te faire du mal.

-”Ils en ont pour deux bonne heures, qu’est ce que tu veux faire?” 

-”Rester un peu là seule, s’il te plait.” 

-”Pas de soucis, je vais commencer à décharger quelques affaires de la voiture, appel moi quand tu veux. “

Puis il part. Tu ouvres la fenêtre et laisse entrer un peu d’air frais dans la pièce, le laissant te caresser doucement ton visage remplit de larmes silencieuses. 

Tu sais que tu vas devoir retirer ses affaires de là où elles sont, mais pour le moment tu veux juste tout redécouvrir comme l’enfant que tu étais.

Tu ouvres tout, tu pleures plus, mais tu t’en fou, tu es proche d’elle, alors tu peux supporter quelques larmes en plus. Tu retires le draps qui couvrait le lit en bois massif. Tu ouvres l’armoire et sourit parce que l’odeur na pas changé bizarrement. 

Tu ouvres la porte à la droite du lit. Sa salle de bain, une belle baignoire, un beau lavabo, tu te revois prendre des bains dedans. Tu regardes ton reflet dans le mirroir, maintenant tu peux te voir parfaitement. 

Tu n’as pas de regret d’être venu là, non bizarrement alors que tu avais peur de te sentir mourir, tu te sens complète, libre. Tu sais ce qu’il te reste à faire. 

Tu sèches tes larmes et part voir Dazai se débattant avec le matelas que tu as acheté pour remplacé celui de sa chambre. Tu cours l’aider, quand il te voit courir en souriant il est rassuré. 

-”Ça va?” Il te demande lâchant le matelas qui s'étale au sol, merci le plastique de protection. Tu fonces dans ses bras et le sert vite fait en hochant la tête. Puis tu pars de l’autre côté du matelas, lui faisant comprendre de prendre l’autre bout. Il te sourit et c’est partit. Vous avez du pain sur la planche!

Une histoire de vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant