Un amour pressé par le temps [Dramione]

Chapitre 12

Les sentiments des deux jeunes gens étaient contradictoires, l'une essayant de les réfréner pour ne pas trop s'attacher et l'autre étant rassuré car il la considérait comme une amie. La condition de meilleures amis n'était donc pas idéale mais c'était ce qui convenait le mieux aux deux anciens étudiants.

La semaine était passé, ainsi que l'échographie mensuel d'Hermione pour surveiller la grossesse. Tout se passait à merveille, l'enfant n'avait pas le moindre problème, les parents avaient même pu entendre le cœur de leur enfant. La médicomage s'était amusé de leur situation en se souvenant du qui pro quo de la fois d'avant, elle avait malgré tout été gênée de s'être trompé à ce point. Elle leur avait ensuite posé d'autres questions, un peu plus personnels, car la dernière fois elle ne s'était adressé qu'à Hermione. Ils étaient ensuite rentrés à l'appartement un sourire béat sur les lèvres. Ils étaient restés dans l'entrée, immobiles pendant de longues minutes. Puis, d'un coup, ils se prirent dans les bras, leurs gestes étaient presque violents.

Ils se serraient forts, ils relâchaient enfin la pression qui s'était accumulé pendant tout le mois. Ils ne se le disaient pas mais savaient que l'autre ressentait la même chose, les mêmes inquiétudes. Alors savoir que leur enfant allait bien était un vrai soulagement. Même sans se parler ils savaient que l'autre avec besoin de cette étreinte pour se rassurer et pour lui prouver que cela était réel. Que leur situation était réelle et que leur bébé allait bien.

Ils restèrent alors dans les bras l'un de l'autre pendant de longue minutes, se serrant fort et quand l'un relâchait un peu la pression de ces bras, l'autre prenait le relais et serrait encore un peu plus. Ils avaient tellement besoin de ça à ce moment-là. Au bout d'un moment Hermione eut des fourmis dans les jambes et stoppa donc à contre cœur cette étreinte si rassurante. Elle aurait pu rester des heures dans les bras du blond sans jamais se lasser. Elle aimait tellement quand il l'enlaçait de cette façon. Son autour était si enivrante et ses bras était si accrochés à ses épaules ou à ses hanches qu'elle avait l'impression qu'il n'avait pas l'intention de partir.

Et pourtant, elle savait que l'ancien Serpentard n'était pas très tactile. Il ne la touchait pas beaucoup mais savait le faire dans les moments opportuns. Et ce moment était opportun. Il avait parfois, lui aussi, besoin d'affection et d'être enlacer. Et même si le blond ne l'avouerait jamais, il en avait parfois vraiment besoin et Hermione parvenait à le ressentir. Quand ils étaient dans cette situation, la jeune femme lançait un long regard au jeune homme qui comprenait alors qu'elle savait ce qu'il ressentait, il hochait alors la tête pour signifier son accord et l'ancienne Gryffondore le prenait alors dans ses bras pendant de longues minutes. Ils n'avaient pas besoin de parler dans ces moments, ils savaient qu'ils se comprenaient et profitaient de cette complicité naissante.

Le jour suivant, ils reprirent leur routine, Hermione allant travailler au lycée et Drago allant travailler à Sainte-Mangouste. Les élèves d'Hermione lui avaient bien évidement demandé comment le bébé allait dès son entrée dans la classe. Cela avait été comme cela toute la journée. Tout le monde lui demandait et elle avait donc répondu la même chose toute la journée. Malgré tout ça ne la dérangeais pas, elle était tellement ravie que son bébé aille bien qu'elle se fichait du nombre de fois qu'elle répétait cette nouvelle. Elle était tellement rassurée qu'elle en était presque shootée. Lydia avait remarqué le bonheur de son amie.

« -Alors madame, la tête dans les nuages ? apostropha Lydia

- Aujourd'hui oui, et j'en ai le droit. S'exclama Hermione

- Mais bien sûr que tu en as le droit, je me dis juste que le bébé n'est peut-être pas la seule raison de ce changement d'humeur ?

- Mais bien sûr que si, que veux-tu qu'il y ai d'autre qui puisse me rendre si heureuse ?