Un amour pressé par le temps [Dramione]

Chapitre 15

Les deux futurs parents rentrèrent chez eux après la longue soirée qu'ils avaient passé chez les Potter. Il devait être aux alentours de quatre heures du matin quand la porte claqua et que les chaussures s'enlevèrent. Les pas se firent discrets pour ne pas réveiller les voisins du dessous et pour en, un certain sens, ne pas se réveiller.

Les deux se dirigèrent vers la salle de bain, Hermione y rentrant la première. Elle prit les deux brosses à dent et en donna une à Drago. Il prit ensuite le dentifrice et en posa sur leurs deux brosses. Toutes ces actions se faisant dans le silence et dans l'habitude.

Hermione prit le temps de se démaquiller et Drago de retirer le gel de ses cheveux. Le blond alla chercher son pyjama dans la chambre pour l'enfiler dans la salle de bain et la brune rejoignit sa chambre pour enfiler le sien.

Le Serpentard revint dans la chambre quelques minutes plus tard et vit la jeune femme assise sur le lit toujours dans sa magnifique robe verte. Il ne la questionna pas mais elle savait ce qu'il voulait dire. Elle dit alors d'une voix faible.

« -Je n'ai pas réussie à enlever la fermeture éclair. »

Il ria alors doucement et s'approcha du lit. La Gryffondor ne le regardait toujours pas, ayant peut-être honte d'être dépendante de lui à ce moment-là. Il se mit à genoux sur le lit et s'approcha de la brune. Il arriva à sa hauteur et pris la fermeture dans ses mains.

Le blond effleura la peau de la jeune femme juste au-dessus du fermoir, il descendit doucement le petit bout de métal pour ouvrir la robe. Il dépassa le soutien-gorge de la Gryffondor et descendit encore plus bas pour qu'elle puisse passer son ventre qui avait quand même commencé à prendre forme.

Drago s'arrêta, il resta là, dans la pénombre, à regarder le dos d'Hermione. Son dos nu, avec sa robe encore sur ces épaules et sa dentelle de soutien-gorge lui barrant les côtes. Hermione resta elle aussi immobile scrutant devant elle comme si elle pouvait avoir des yeux derrière la tête et qu'elle pouvait regarder Drago dans les yeux.

Il leva sa main, doucement, l'effleurant. Elle frissonna à son contact mais ne bougea pas et ne le repoussa pas. Voyant que l'ancienne Gryffondor ne bougeait pas, il continua, son effleurement devenant une caresse. La jeune femme se détendit sous les mains de son ancien ennemi.

Drago rapprocha alors son visage, elle sentit son souffle sur sa peau, puis ses lèvres sur sa nuque. Puis sur ses épaules. Elle sentit le contact humide avec l'air frais partout où ses baisers étaient passés. Leurs souffles commencèrent à s'accélérer.

« - Drago, arrête toi...

Le jeune homme releva sa tête doucement, surpris.

- Tu veux que j'arrête ?

- Oui, on va faire des bêtises si tu continus. Si on va plus loin.

- Ok, pas de problème. Je sors le temps que tu te changes. Tu me redis quand tu as fini. »

Elle hocha la tête silencieusement, toujours tournée vers le mur. Il s'avança vers la porte, la passa et la ferma derrière lui. Il posa sa tête dessus, la main toujours sur la poignée et soupira. Il repassa ce qu'il venait de se passer dans sa tête. Il soupira alors une nouvelle fois. Il attendit quelques minutes dans cette position avant qu'Hermione ne lui dise de rentrer.

Il trouva la jeune femme sous la couette face à la lui. Les cheveux détachés Elle lui souriait doucement, il y sentit malgré tout un petit peu de gêne. Il s'installa sous la couette avec elle, face à elle. Il lui sourit aussi.

Elle ouvrit la bouche, hésita. La ferma, la rouvrit, la referma mais finit par se décider.

« - Tu me comprends hein ?