Un amour pressé par le temps [Dramione]

Chapitre 8

Ce soir je me suis obligée à me coucher tôt pour pouvoir dormir. Demain c'est le jour de l'échographie de mon troisième mois pour voir si tout va bien. Je suis excitée et en même temps j'ai peur. Et si le bébé n'allait pas bien, et si il était malade ou handicapé, ou pire, si il était déjà mort? Je ne fais que de me retourner dans mon lit, sachant pertinemment que je dormirais pas ou très peu cette nuit, malgré que je sois très fatiguée. Drago, à côté de moi, dors paisiblement. Comment fait-il pour dormir alors que moi je ne peux pas fermer l'œil et que je me fais un sang d'encre? Je lui tourne le dos, je préfère ne pas voir qu'il dort si bien. Là, je sens deux bras puissants m'entourer.

"-Tu ne dors pas? me susurre  la voix grave de Drago

-Tu vois bien que non!

-Et je sais la raison de ce remue-méninge. Ne t'inquiète pas Hermione, tout va bien aller. Tu verras. Je te promets que notre enfant va parfaitement bien. Qu'il n'est ni malade, ni handicapé, ni mort.

-Comment sais tu ce que je pense?

-Je commence à très bien te connaître Hermione, je vois très bien quand tu es perturbée. Et pour ta gouverne, je ne dors pas.

-Si je t'assure que il y a deux minutes tu dormais.

-Et moi je t'assure que non, je t'ai entendu soupirer en voyant mes yeux fermés. Moi aussi je me fais du soucis tu sais. Et je suis là si tu veux en parler. Je sais que des fois ça fais du bien, même à moi. dit il en rigolant

-C'est juste que même si ça ne fait que trois mois et que je ne l'ai su que il y a deux mois, j'aime déjà  énormément cette enfant et le perdre ou le savoir malade me détruirait. Depuis la fin de la guerre, rien n'a été aussi heureux que ça, je me sens tellement bien, à ma place. Comme si tout concordait enfin et perdre ça, ça serait horrible.

-Tu sais, enfaite non tu ne sais pas, mais ça n'a pas été facile tous les jours, même après la guerre. J'ai du me faire accepter par la société, au grand jour, parce que personne ne savait que je faisais partit de l'Ordre. J'ai du me battre pour les gens acceptent ma relation avec Luna, malgré le fait qu'elle est de sang pur, elle a, comment dire, un caractère assez particulier. Et elle est tellement jolie que tous les garçons lui tournaient autour après la guerre.

Je ris en imaginant Drago, possessif, faisant reculer tous les conquérants au coeur de la jolie blonde au yeux bleus.

-Je n'ai pas le souvenir que les garçons me courrait après, après la guerre. dit-je en riant

-C'est normal, ils avaient tous peur de toi. Tu as été la tête pensante de la défaite de Voldemort, alors comment ne pas avoir peur de toi. Mais je t'assure qu'ils te regardaient de loin. Mais tu ne les voyaient pas, trop occupée à t'occuper de tes proches au lieu de t'occuper de toi.

-Les garçons me regardaient?

-Bien sur! En même temps comment ne pas regarder une fille belle, intelligente, courageuse, attentionnée et qui a sacrément de répartie. dit-il en riant lui aussi

-Tu exagères, ils me regardaient surement curieusement pour voir qui était la meilleure amie de Harry Potter.

-Je t'assure que je n'exagère pas. Tout le monde savait bien avant la bataille qui était Hermione Granger, pas la meilleure amie de Potter, non, Hermione Granger, toi. Et je t'assure aussi que tu était celle du trio d'or qui recevait le plus de regard. Certes Harry était connu et Ron, je ne sais toujours pas ce qu'il a fait pendant la guerre, en tout cas ils étaient plus exposés que toi et pourtant c'est toi que tout le monde regardait le plus. Tu avais le regard des garçons grâce à toutes les qualités que je t'ai énoncé tout à l'heure et tu avais le regard jaloux de toutes les filles parce que leurs copains ne pouvaient s'empêcher de te regarder. Alors n'oses pas me dire que personne ne te courais après.