Qu'on s'aime à en crever

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Megumi:

Yuuji sonne à sa porte, comme chaque matin.
C'est devenu une sorte de routine, plutôt appréciable. Le jeune homme crie à l'autre d'entrer dans son appart', de toute façon, il le fait déjà sans permission. A peine se retourne-t-il qu'il aperçoit une touffe de cheveux roses éclatant se promener dans son salon, terriblement à l'aise, parce que Yuuji a finit par connaître chaque recoin de l'endroit.

- T'es en avance.

- Eh, j'ai vu ça à la tête de ton pyjama. Sympa le t-shirt en tout cas.

- On commence à 10h, imbécile.

Megumi baisse les yeux sur sa tenue, et esquisse une moue un peu gênée, qui disparaît quelques secondes plus tard. Hors de question de se sentir mal à l'aise alors qu'il est chez lui, et que son voisin se tape l'incruste.

- Je vais me changer.

Itadori lui lance un sourire niais, l'air de signifier « ça serait mieux, effectivement ».
Il lui ferait bien remballer cette grimace narquoise, mais il est déjà suffisamment embarrassé comme cela.

Il pars vers sa salle d'eau, et se change rapidement, dans des vêtements larges, comme à son habitude. A son retour, Yuuji s'est installer devant la télé, un paquet de céréales dans les mains. A ses pieds, son sac de cours abîmé s'appuie contre le pied du canapé, au côté de celui de Megumi.

Il s'appuie contre le chambranle de la porte et observe en silence la scène, plutôt représentative de la manière de vivre de Yuuji.
Son regard s'échoue sur les cicatrices aux coins de ses yeux, qui rehaussent son regard.
Il les trouvent belles, finalement.

Son pseudo invité semble s'apercevoir qu'il est observé, et détourne de l'écran télévisé, une miette au coin de sa lèvre.

- Viens.

Pour une fois, il ne rajoute rien, chose plutôt rare.
Megumi le rejoint, et les deux se posent devant une émission globalement nul.
Le rose ne peux s'empêcher de commenter chaque apparition, comme un gamin.

- Eh. Tais-toi.

- Pourquoi, l'émission t'intéresse?

- Hmph.

Traduction : non, mais ferme la tout de même.
Ce n'est pas que la voix d'Itadori le dérange réellement, il l'apprécie plutôt, mais se plaindre pour la forme est sa spécialité.
Enfin, surtout quand il s'agit de Yuuji.

- D'abord, je fais ce que je veux.

Et le garçon aux cicatrices lui balance un oreiller sur le visage, dans le plus grand des calmes. Le coussin heurte la tête de Megumi, qui fronce les sourcils de mécontentement.
Une montagne de duvet se répand dans le salon, au plus grand dam du propriétaire.

Et, comme pour relativiser, Itadori s'écrie:

- C'est beauuu... on dirait de la neige!

- C'est pas toi qui vas nettoyer tout ça.

Par un deuxième lancer d'oreiller, son voisin lui fait comprendre qu'il n'en a rien à faire.
Enfin, il riposte, et au bout de quelques secondes seulement, le séjour finit noyer sous les plumes.

Yuuji se met à rire, tordu devant Fushiguro qui tente d'éviter chaque oreiller, chose impossible.
Finalement, le rose se jette sur lui, tentant de l'étouffer sous une couverture, sans grand succès. L'autre toujours au dessus de lui, Megumi pars d'un fou rire, face à la tête dépité que fait Yuuji après un échec si cuisant.

- Megumi rigole. ME-GU-MI, laisse moi filmer.

Immédiatement, il s'arrête, culpabilisant de s'être laisser aller.

- Mais non arrête pas de sourire, imbécile!

Son voisin se penche sur lui, pour l'observer de plus près. Itadori approche dangereusement son visage du sien. Leurs souffle se mêlent, bien trop rapide. Leurs regards se rencontrent, un peu étourdis et fiévreux. La tension monte dans la pièce, et Megumi se sent bien, comme jamais il ne l'avait été avant.
Juste ici, avec Yuuji.

Des fins doigts se posent sur sa joue, un contact chaud, réconfortant. Leurs bouches se rapprochent rapidement, comme si les deux garçon ne pouvaient résister à leur attirance.

- T'es beau quand tu souris.

Et leurs lèvres se rencontrent enfin.

...

Oui, il est 23h41.
Oui, ceci est la fin du chapitre.
ET J'AI BESOIN DE VOTRE AVIS WSH

Pour les insultes ce seras ici =>
Et les crises de fangirls de Megumi ou Yuuji, ici =>

Plus sérieusement, y'a enfin un peu d'action ptdrrrr (il était temps).
Je suis si content, je vais enfin pouvoir faire des chapitres tout mielleux avec plein d'amour
T'façon ils s'attendaient que ça, de se pecho les deux là...
OMFZCHTWZFTRSMZZZ
J'ai hâte.

Bref, zoubi.