Qu'on s'aime à en crever

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Itadori:

Il claque la porte derrière lui, et appuie son front sur celle-ci. Mais quelle idée!
Megumi devait certainement le prendre pour un fou, voir un pervers. Qui embrassait un « ami » sur le front de cette manière ?

Personne.

Oui, personne ne fait ça. Mais son voisin est tellement indifférent avec le monde qui l'entoure, peut être qu'il avait espéré pouvoir le faire réagir. Et pourtant, c'est à peine si l'autre avait frémit à son contact, et Yuuji ne voulait pas interpréter ça de la mauvaise manière. À quel moment avait-il cru que Megumi agirait différemment avec lui?

Malgré tout, Yuuji avait vraiment eu envie d'agir comme il l'avait fait. Il ne regrette pas, il n'est juste pas sûr de comprendre ce qui lui arrive. Quand il a vu Fushiguro a commencer à partir, con corps à agit seul sans qu'il ne comprenne. Comme une sorte... d'attraction?
Au moment où il s'est rendu compte qu'il devrait attendre une nuit avant de le revoir, Itadori n'as pas réfléchi. Mais maintenant, il remet un peu ses actes en question.
Mais qu'est ce qui lui avait pris, enfin?

Personne n'est censé faire ça, c'est simplement trop étrange. Perdu, le jeune homme se déchausse, et entre chez lui. Il n'est pas du genre à tant réfléchir, Megumi a vraiment le don de faire planter son cerveau.

Épuisé par sa journée, et surtout par lui même, il s'affale sur la canapé, son esprit errant déjà loin. Et sa définition actuelle de loin était la porte à côté de celle de son appart'. Les images du baiser repasse en boucle dans sa tête, même s'il tente de les chasser. Il revoit ses doigts se poser sur ceux de Megumi.
La manière dont la pointe de ses cheveux sombres remontaient.
Ses yeux, qui se plissent quand le soleil tape trop fort.
Ses mains pâles, à force de rester coincées dans ses poches.

Ça ne devrait pas être normal de penser de cette manière à ses amis. Mais Megumi est quelqu'un de tellement renfermé, comme s'il contenait toute sa douleur dans un simple corps.
Il semblait avoir vécu telle d'épreuves compliquées, et avait l'air tellement perdu.
Megumi est, à ses yeux du moins, quelqu'un à protéger.

Fatigué, itadori s'allonge, les mains callées derrière sa tête.
Il fixe le plafond, se questionnant sur lui même et sur Megumi, à moitié somnolant.
Il n'est pas si tard, mais les émotions l'épuise vite.
Lui, il vit les émotions en décuplées. Joie, ou mélancolie, tout lui semble plus intense qu'aux autres.
Cette sorte « d'hypersensibilité » l'épuise facilement, et il ne peut s'empêcher de le cacher en souriant.
Il se dit que son ami cache certainement ses sentiments de la même manière.
Et cela ne lui donne qu'une envie ; le serrer dans ses bras, et lui promettre que tout ira bien.

Il ne comprend pas cette attirance entre eux, et il ne veut pas savoir.
Il faut juste que demain il pourra de nouveau arracher un ou deux sourire à Megumi, et cela lui suffit.

Je suis pas du tout satisfaite de ce chapitre. La fin est passable, mais j'arrive pas à mettre de mot sur la manière dont je vois leur relation mdr
Bref, je préviens ici, mais mes parents m'ont mit un contrôle parental.
J'ai réussi à l'esquiver pour l'instant, je sais pas si vas durer, on verras bien TwT