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Megumi:

Megumi se prépare pour partir en cours, mais le cœur n'y est pas. A peine une journée que lui et Yuuji se sont « disputés », et ses visites quotidiennes lui manque déjà.  S'il s'en plaignait souvent, la présence d'Itadori ne le dérangeait pas réellement, bien au contraire.
Le jeune homme s'est déjà habitué à toutes les manières horripilantes de son voisin, comme celles de venir tôt le matin, ou de prendre ses céréales sans permission. Il a finit par commencer à accepter tous cela, mais les événements de la veille l'ont tellement brusqué, il a prit peur sous le coup du choc.

Une fois prêt, il attrape son sac et au moment de sortit de son appart', il se rend compte qu'il pleut. Aujourd'hui, même le temps est maussade. Il part vers le lycée, et les quelques minutes de marche menant à son arrêt de bus lui semble tellement longues, sans Yuuji pour raconter ses conneries habituelles. Décidément, tout lui rappelait à quel point il avait été horrible hier, et qu'Itadori ne reviendrait certainement plus le voir.

En cours, Megumi s'ennuie. Les professeurs de ce bahut on le don de l'endormir, lui qui ne passe plus une nuit sans se réveiller. Alors il en profite pour fuir certaines matières, comme l'art, ou il ne peut dormir, et où il est peu doué.
Fushiguro est un élève sérieux, mais il faut dire que les derniers jours on été éprouvant, et de toute façon, les enseignant l'aime trop pour se permettre de faire des remarques.

Quand la toute dernière sonnerie retentit, il finit par se lever, la tête ailleurs, certainement auprès de Yuuji. Il prend les escaliers, et les élèves descendent bruyamment autour de lui, pressés de rentrer chez eux. Megumi ne partage pas ce point de vue, puisque de toute manière, personne ne l'attend.

Et cela finit par lui rappeler la fois où il a couru dans ces escaliers là, impatient, pour la première fois de sa vie, de rejoindre quelqu'un.
Ce jour là, Itadori l'avait invité au café, puis au parc, et surtout, il lui avait embrasser le front.
Maintenant qu'il y pensait, ces « sentiments » réciproques qu'il avait eu l'un pour l'autre semblaient tant évidents, qu'un goût d'amertume lui envahit la bouche.

Mais pourquoi se morfondre sur quelque chose auquel il avait lui même mit fin? C'est lui qui a repoussé Yuuji, alors c'est à lui qu'il doit en vouloir, et c'est le cas, Megumi s'en veut terriblement. Il s'en veut, mais il a toujours été ainsi, à s'autodétruire et regretter plus tard.

Dans le bus, il met ses écouteurs, et s'assoit dans une des places du fond, au calme.
D'habitude, son voisin le forçait à l'accompagner devant, pour pouvoir taper la discute au chauffeur. A ce souvenir, un léger sourire mélancolique étire ses lèvres. Oui, lui et Yuuji se porteraient certainement mieux comme ça, éloignés l'un de l'autre. Megumi adore ce que Yuuji déteste, et inversement. Lui est peu sociable, et sa tendance réservée empêche l'autre de briller, tel le petit rayon de soleil qu'il est à lui seul.

Pourtant, même en sachant cela, un noeud serre douloureusement sa gorge.

Megumi sors ses clés, et avant de franchir la porte, il trébuche sur sac cartonné. Un logo coloré est imprimé sur celui-ci, et il reconnaît facilement l'enseigne de la boutique de ramen préféré de Yuuji. Son estomac se contracte, à la vue du mot qui accompagne le repas, et il decide de le lire calmement, dans son appart.

Le jeune homme s'affale sur son canapé, déjà éprouvé à la pensée de la lecture du bout de papier.Mais il peut au moins supporter ça.

Il déplie le morceau déchiré à la vas vite, et surprise, ce n'est pas un long discours sur la vie et l'amour qui l'attend, juste une phrase.A vrai dire, Yuuji n'est pas douée pour les prise de paroles.

Je t'en ai pris un au passage, parce que l'imbécile que tu es oublie toujours de se nourrir correctement
                     
Même après tout ce que Megumi a dit ou fait, peut importe à quel point il agit de manière cruelle avec lui, le type aux cheveux roses continue de rester attentionné, et il en pleurerait de dépit. Comment peut-il oublier quelqu'un de si attachant ? Il veut frapper un mur, ou crier, parce que Yuuji ruine tous ses efforts en pour passer à autre chose, en un seul petit sac de ramen.

Il attrape son téléphone, et fait défiler les contacts jusqu'au « Y ».

Merci.

Le message s'envoie, et dans la minute qui suit, le petit icône signifiant que le destinataire a lu apparaît.

Il voudrait aller le remercier en face, mais il ne peut confronter Itadori après avoir agi d'une telle manière la veille. Il voudrait que Yuuji le prenne dans ses bras encore une fois, mais au lieu de cela, il éteint et pose son téléphone face cachée contre la table basse.
Le brun s'allonge, un bras posé sur ses yeux, de sorte à cacher la lumière du jour.

Il ne s'est toujours pas arrêter de pleuvoir, et le son de la pluie frappant les fenêtres le berce doucement, apaisant ses maux de tête.
Pour la première fois depuis son réveil, il trouve un peu de calme pour se reposer, et rapidement, il s'endort, pour quelques heures.














SMOOTH LIKE BUTTER🎶

Bref tais toi, on vas procéder de manière ordonnée (ptdr on y croit) :

1k. Cette fanfic a atteint les 1k, et c'est totalement improbable.
Je dis pas que j'ai énormément de lecteurs, mais ça fait plaisir de voir les gens commenter et aimer mon histoire!

Ensuite, pour revenir sur l'histoire, j'ai l'intention de construire une « problématique », autre que celle du couple de Megumi et Yuuji, pour pas que la ff se concentre uniquement sur eux.
Donc si de nouveaux personnages de l'anime se ramène dans les chap suivants, faut pas s'étonner. Bref, tout ça pour dire que l'aventure continue un peu, même si cette histoire ne s'éternisera pas trop. Il reste encore un certains nombres de chapitres à écrire, et j'ai hâte de le faire, mais à partir de maintenant, je sais comment se terminera tout ça hehe.

J'ai aussi l'intention d'écrire une 2ème fanfic sur le sujet, disons que celle ci est un test plutôt réussit mdr. Cette fois ce serait dans l'univers de l'anime, donc quelque chose de plus concret et construit qu'ici, que j'ai fait un peu comme ça venait.

Encore merci
Zoubi

Qu'on s'aime à en crever Où les histoires vivent. Découvrez maintenant