Chapitre 10

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Reiko : C'est bon, la cargaison de produits chimiques et tous ses trucs bizarres a été livrée.

Cela faisait maintenant une bonne demie heure que Dabi et moi nous nous occupions de décharger la marchandise que nous avions eu à transporter à Giran, le fameux collaborateur de Shigaraki. Bien que cela fut on ne peux plus ennuyeux, ça faisait parti de notre travail malgré nous.

Dabi : J'ai cru entendre qu'il compte nous héberger pour ce soir.

Reiko : Oh...

Il m'adressa un regard inquisiteur en s'adossant au capot de la voiture.

Dabi : Flemme un peu, non?

Reiko : Mhh, viens on se casse.

Un grand sourire complice s'étira sur son visage tandis qu'il se ruait à l'intérieur de la voiture, reprenant la place du conducteur et moi du passager.

Dabi : J'attendais à que tu le dises!

Après plusieurs minutes de route et ayant garé la voiture dans l'une des seules places de parking que nous avions pu trouver en plein centre-ville à une heure si tardive, nous nous retrouvions à présent à marcher dans les rues de celle-ci.

Reiko : N'empêche, il commence à se faire tard.

Dabi : C'est vrai, on va devoir se trouver un hôtel.

Reiko : Et un endroit où acheter à manger, j'ai faim.

Le noiraud se pencha légèrement sur le côté afin d'approcher son visage du mien tout en susurrant narquoisement une phrase pleine de sous-entendus.

Dabi : On peut arranger ça très facilement, j'ai quelque chose qui pourrait te plaire~

Je le repoussa en posant mes mains sur son torse, ne faisant même plus de remarques face à ce genre de commentaires déplacés.

Reiko : Je suis sérieuse.

Dabi : Parce que tu continues à croire que je ne le suis pas?

Reiko : Tais toi et cherche une supérette où on pourra acheter à manger pendant que je cherche des hôtels.

Alors que je m'étais emparée de mon téléphone, prête à ouvrir Google Maps et à y rechercher un endroit adéquat ou passer la nuit, celui-ci me fut arraché des mains.

Dabi : Ah non non, pas de bouffe froide.

Reiko : Je peux savoir depuis quand est-ce que t'as des goûts sophistiqués en therme de nourriture?

Dabi : Non, juste suis-moi.

Sur ces mots, il se mit à marcher le long de la rue et semblait suivre un chemin grâce au Google Maps de mon téléphone.

Reiko : Tes "suis-moi" ont souvent tendance à mal se finir je te signale...

Dabi : Tu vas la fermer oui?

Le suivant silencieusement, essayant de comprendre où est-ce qu'il comptait nous amener, je le vis s'arrêter soudainement devant un établissement affichant le nom "Pink Paradise". Regardant de plus près de quoi il s'agissait, je remarqua rapidement que c'était en réalité un club de striptease. Ne voulant pas entendre un mot de plus, je fis demi tour tout en entendant les rires de Dabi résonner dans la rue.

Reiko : Alors non, il en est hors de question.

Dabi : Rohh ça vaa, t'es vraiment pas drôle putain.

Reiko : J'abandonne. Mange de ton côté et je mangerai du mien.

Je le sentis alors saisir mon poignet et le serrer fermement tandis qu'il me traînait dans le sens opposé, ne s'arrêtant cette fois-ci pas devant le bar de striptease.

PARTENAIRES - Dabi X OCOù les histoires vivent. Découvrez maintenant