Chapitre 39

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Quelques secondes après m'avoir entendu toquer à la porte de sa chambre, celle-ci s'ouvrit en laissant apparaître la touffe décoiffée du noiraud, m'adressant un regard plein de surprise et d'étonnement.

Dabi : Reiko?

Reiko : C'était toi.

Son regard d'étonnement s'agrandit avant qu'un regard malicieux ne prenne place sur son visage. Il me tendit alors sa main comme pour que je la serre dans la mienne tout en me répondant sur un ton taquin.

Dabi : Ouais. Dabi, enchanté.

Je posa ma main sur la sienne pour la lui faire baisser, ancrant mon regard dans le sien. Ce fut à ce moment qu'il réalisa que j'étais très sérieuse et qu'il s'était passé quelque chose de par l'expression sur son visage qui se détendit.

Reiko : C'était toi qui avait pris soin de moi quand j'avais été blessée, pas Toga.

Dabi : Quoi?

Ses yeux s'écarquillèrent tandis que sa bouche s'ouvrit quelques peu, traduisant la surprise qu'il ressentit en réalisant que j'étais au courant de ce qu'il avait fait.

Reiko : Tu m'avais dit que c'était elle. Pourquoi? Pourquoi t'as pas voulu que je sache que c'était toi qui avais veillé sur moi, qui avait pris soin de moi, qui avait soigné mes blessures et qui avait attendu mon réveil?

Son regard resta plongé dans le mien pendant de longues secondes durant lesquelles j'attendais impatiemment sa réponse. Je voulais juste qu'il confirme les dires de Shigaraki, qu'il me dise que c'était effectivement ce qu'il s'était passé. Finalement et après une attente qui parut éternelle à mes yeux, je reçu sa réponse qui était bien meilleure qu'une simple confirmation.

Dabi : Comment tu sais ça toi?

Relâchant ma respiration que je n'avais pas réalisé que j'étais entrain de retenir et sentant l'entièreté des muscles de mon corps se détendre d'un coup, je jura légèrement, retenant fièrement une larme qui menaçait de s'échapper de mes yeux.

Reiko : Putain de merde Dabi!

Avant même qu'il ne puisse réaliser quoi que ce soit, je m'élança dans ses bras, entourant son cou et faisant nos lèvres se rejoindre dans un baiser fougueux et passionnel. Il mit quelques secondes à réaliser ce qu'il venait de se passer, mais une fois que sa surprise fut dissipée, il s'empressa d'envelopper ma taille de ses bras tout en répondant à mon baiser.

J'avais attendu ce moment depuis si longtemps, j'avais désiré inconsciemment ce moment depuis si longtemps. Je n'arrivais pas à me rendre compte qu'on y était enfin. Comment aurais-je pu imaginer que j'allais tomber sous le charme de Crématorium? Que j'allais tomber amoureuse de Dabi. J'aurais pu pleurer, hurler, rigoler, mais je préféra m'abandonner complètement à lui et aux sensations indescriptibles qu'il me faisait ressentir.

Sans plus attendre et comprenant parfaitement ce que nous nous apprêtions à faire, le noiraud referma d'un coup de pieds la porte de sa chambre qui était située dans mon dos. Intensifiant notre baiser dont il avait complètement pris le contrôle, il me poussa contre la porte fermée avant de venir mordiller ma lèvre du bas, demandant impatiemment l'accès. Je le lui donna volontiers en entre ouvrant mes lèvres afin de laisser rentrer sa langue qui s'entremêla avec la mienne comme si elles avaient étés faites pour se réunir.

Sentant ses mains se balader librement sur mon corps, il se mit à les descendre tout doucement le long de mon dos, caressant chaque parcelle de ma peau encore recouverte par mes habits. Il passa ses mains par dessus mes fesses mais ne s'y arrêta pas, descendant jusqu'à mes cuisses qu'il agrippa avec force. D'un geste agile et sans rompre notre baiser, il souleva l'entièreté de mon corps à l'aide de ses mains. Je m'empressa d'encercler sa taille de mes jambes tandis que son torse se retrouvait collé à ma poitrine. Mes mains quant à elles, s'étaient posées sur l'arrière de sa nuque, entremêlant mes doigts avec ses mèches de cheveux noires.

PARTENAIRES - Dabi X OCOù les histoires vivent. Découvrez maintenant