Chapitre 24

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Malgré la douleur difficilement supportable qui m'arrachait le bras, je dirigea mon regard vers Toma qui gisait au sol légèrement étourdi. Néanmoins, celui-ci était loin d'être brûlé puisqu'il avait su dresser une fine couche de protection d'eau sur la totalité de son corps qui avait réussi à encaisser une bonne partie de l'attaque du noiraud. Concernant celui-ci, il se dirigeait rapidement vers moi, ne prêtant plus aucune attention au brun qui commençais à se redresser difficilement.

Reiko : Attention!

Le noiraud dirigea alors frénétiquement son attention vers Toma qui s'était finalement redressé et qui avait lancé un faible jet d'eau en direction de Dabi qui su le repousser sans trop de difficulté tout en répliquant avec la même attaque, bien que constituée de flammes bleues. Tandis que l'attention de notre ennemi était dirigée sur Dabi puisqu'il me considérait inapte à me battre du à ma blessure, je me faufila discrètement derrière celui-ci et, avec la poigne de mon couteau, je lui asséna un fort coup dans l'arrière du crâne, le faisant s'écrouler instantanément au sol. Une faible traînée de sang s'échappa de la blessure que lui avait infligé mon attaque tandis qu'il gisait inconscient sur le sol.

Dabi : Il est mort?

Reiko : Non, juste inconscient. Le coup que je lui ait donné sur la tête le fera somnoler pendant encore quelques heures si tout se passe bien.

Les pas de mon partenaire s'approchèrent de moi tandis que sa voix, plus hésitante, se faisait entendre par dessus les bruits des passants et de la circulation se trouvant non loin de nous.

Dabi : Et ton bras?

Reiko : C'est rien.

Je lui avais répondu instantanément et sans y réfléchir, ne voulant pas m'attarder sur ce détail. Bien que la douleur m'en faisait grincer les dents et que je souffrais intérieurement, je refusais de lui laisser voir ma faiblesse. Je n'avais même pas osé jeter un coup d'œil à la blessure que m'avait infligée le noiraud, ayant quelque peu peur de ce que j'allais découvrir en la voyant. Néanmoins, Dabi ne s'était pas gêné de la regarder intensément avec un air indéchiffrable. Je dégagea mon bras de sa vue en le cachant derrière mon dos tout en faisant claquer ma langue contre mon palais.

Reiko : C'est rien je te dis, arrête de me regarder comme ça t'es flippant.

Il soupira doucement tout en déviant à contrecœur son regard de moi vers l'homme qui gisait au sol.

Dabi : On fait quoi maintenant? On l'emmène à l'hôtel?

Reiko : Mhh, porte le et moi je vais appeler les autres pour qu'on se retrouve devant l'entrée.

Faisant ce que je lui avais dit sans même se plaindre du fait que je lui avais donné un ordre, il pris le brun sur son épaule tel un sac à patates tandis qu'on reprenais tous deux la route vers l'hôtel, sortant de la ruelle sombre et éloignée dans laquelle avait eu lieu le combat. Les passants nous jetaient tous des regards intrigués et apeurés tandis que nous passions à leurs côtés, les ignorant royalement.

Dabi : Qu'ils fassent leurs affaires, je suis pas prêt à rester ne serait-ce qu'une minute de plus dans cette putain de ville.

Tandis que je tapotais sur mon clavier le message que je m'apprêtais à envoyer aux autres, je sentis le regard perçant de Dabi sur moi.

Reiko : Je te vois.

Sans me lâcher du regard et avec une expression sérieuse, frôlant la sévérité, il me répondit sans laisser le silence s'installer à nouveau.

Dabi : On devrait faire un petit détour à l'hôpital.

J'haussa un sourcil en esquissant un sourire, luttant contre la douleur que je ressentais pour avoir l'air normale.

PARTENAIRES - Dabi X OCOù les histoires vivent. Découvrez maintenant