PARTENAIRES - Dabi X OC

Chapitre 40

Ce matin, je fus réveillée par mon téléphone entrain de sonner juste à côté de mon oreille, posé sur la table de nuit de la chambre de mon partenaire. Entre ouvrant les yeux, je constata qu'il se trouvait toujours à mes côtés, sa tête plongée dans son oreiller et son bras paresseusement posé autours de ma taille. J'entendis sa respiration lente et constante commencer à changer, preuve que son sommeil avait été altéré par la sonnerie de mon téléphone. Elle s'était maintenant arrêtée mais j'avais reçu la notification d'un message. Je pris quelques secondes à accepter que ma nuit de sommeil était terminée et à me décider à tendre le bras pour regarder de qui provenait le message. En allumant mon écran, je remarqua qu'il s'agissait de Keigo qui avait essayé de m'appeler plusieurs fois avant de se conformer à me laisser un message.

"C'est urgent, rends-toi le plus rapidement possible dans les bureaux de la Commission des Héros de la Sécurité publique. Je t'expliquerais tout une fois que tu seras arrivée, dépêche toi!"

Relisant le message une deuxième fois pour m'assurer que je l'avais bien compris, je réunis mes forces pour me redresser sur une position assise, le bras du noiraud glissant jusqu'à mes cuisses. Sans même qu'il n'ouvre les yeux, il m'adressa la parole de sa voix rauque tout en se rapprochant de moi.

Dabi : Mhhhh... Tu vas où?

Sans attendre ma réponse, il posa sa tête sur mes cuisses, toujours à moitié endormi. Je posa ma main sur ses cheveux que je vint caresser avec douceur tandis que je répondais à l'homme ailé de mon autre main, lui disant que j'arrivais tout de suite.

Reiko : Keigo m'a envoyé un message et ça a l'air d'être très urgent, je vais devoir y aller.

Un ronronnement s'échappa des lèvres du noiraud, semblant apprécier les caresses que je lui offrais tandis qu'il se collait d'autant plus à moi, n'étant visiblement pas prêt à me lâcher.

Dabi : Putain non Reiko, encore cinq minutes.

J'esquissa un sourire face à cette scène que je n'aurais jamais imaginé qu'elle pourrait se produire en rencontrant le noiraud il y avait de cela quelques mois maintenant. Les temps avaient bien changé, j'avais bien changé.

Reiko : Il peut être arrivé quelque chose de grave, je dois vraiment y aller.

Il ouvrit finalement un œil tout en relevant légèrement son regard vers moi, ancrant celui-ci dans le mien où une grande fatigue était reflétée. Il fallait dire que nous n'avions pas vraiment eu le temps de dormir cette nuit et qu'il était actuellement très tôt.

Dabi : Tu penses que ça a quelque chose à voir avec Kota?

Reiko : J'en sais rien.

J'haussa les épaules tout en passant mes mains en dessous de sa tête pour la relever de mes cuisses et pouvoir me mettre debout et démarrer la recherche de mes vêtements qui avaient étés balancés dans toute la pièce la veille au soir.

Dabi : Il t'a rien dit sur pourquoi est-ce qu'il veut te voire?

Reiko : Non, juste que c'est urgent et que dois vraiment me dépêcher.

Ayant retrouvé mes vêtements et terminant d'enfiler mon t-shirt, je me rapprocha du lit où était maintenant assis le noiraud qui avait tendu sa main vers moi pour me faire approcher. Je posa ma main sur la sienne qu'il caressa tendrement à l'aide de son pouce tout en m'adressant un sourire mesquin qui accompagnait ses mots.

Dabi : D'accord, mais reviens pour déjeuner. Et on a entraînement cette après-midi!

Reiko : Entendu.

Il tira légèrement sur mon bras, me faisant m'abaisser à son hauteur afin qu'il puisse déposer un rapide baiser sur mes lèvres.

Dabi : Prend soin de toi.