Chapitre 11

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Après avoir donné les advils à Clémence, qui s'était lavée et changée, je suis redescendue.

C'est quand même la première fois de ma vie que j'entends parler d'une pharmacie personnelle. C'était vraiment une salle remplie de toutes sortes de médicaments.

J'ai eu un mal de chien à trouver les advils. Une chance que c'était classé en ordre alphabétique, sinon, je serais sûrement encore là-bas en train de les chercher.

Mais qu'est-ce qu'on peut bien faire d'autant de médicaments ?

Peu importe.

Je descends les escaliers et me dirige vers la salle à manger.

Pendant ma marche, je regarde aux alentours, essayant tant bien que mal de trouver mon père.

Malheureusement pour moi, je tombe sur l'une des dernières personnes que j'aurais voulue trouvée ici ; madame Robert.

Je manque presque du lui foncer dedans.

Elle s'arrête de justesse, et moi aussi. Et elle ne se gêne pas pour me toiser de haut en bas. Ça en deviendrait presqu'une habitude...

_ Par pitié, arrêtez de marcher tête baisser. Vous allez finir par devenir dangereuse à force. Ou pire, vous briserez quelque chose de précieux.

La seule chose qui sera brisez aujourd'hui si vous n'arrêtez pas de me les casser sera votre nez refait.

_ Pardon, je ne vous avais pas vue. Vous n'auriez pas vu mon père par hasard ?

Elle tique lourdement sur le « mon père ». Elle n'apprécie clairement pas. Pourtant, elle devra maintenant s'y faire, car il l'est. Elle se contente tout de même de me faire un grand sourire, qui est bien sûr, des plus hypocrite.

_ Non, je ne l'ai pas vu.

Menteuse.

_ Très bien, je le chercherais alors par moi même. Merci quand même.

Peste. Clémence m'a demander, ou même plutôt suppliée, de ne pas lui en parler. Je me vois donc mal la trahir.

Elle repart en claquant des talons. Si seulement je pouvais juste étirer un tout petit peu ma jambe, juste assez pour lui faire une petite jambette de rien du tout.

Ça me ferait un bien fou !

Je continue mes recherches et fini par demander à un employé. Il me dit qu'il est dans son bureau, en conférence.

Ah. Merde. Je vais alors devoir attendre qu'il finisse.

Il ne me reste plus qu'à patienter bien sagement dans mon coin. Je vais en profiter pour aller manger un petit quelque chose à la salle à manger...

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Après sa réunion, j'ai finalement réussi à lui parler. Je lui est raconté ce qui c'était passé, et il s'est empressé d'en informer les employés. Ni un ni deux, les tapis ont été changés.

C'est comme si rien ne s'était jamais passé.

Cet après-midi, Méli nous a dit qu'aujourd'hui, il y avait un Boot Camp d'organisé en ville. Et le premier prix, c'est un billet pour le prochain spectacle du groupe : Imagine Dragons.

J'en rêve ! J'adore ce groupe ! Surtout leur chanson : Natural.

Elle est géniale.

Je suis donc là, en train de me préparer pour cette compétition. Je suis en feu. Je suis motivée comme jamais.

Comment je l'ai rencontré... { EN COURS D'ÉCRITURE }Où les histoires vivent. Découvrez maintenant