Comment je l'ai rencontré... { EN COURS D'ÉCRITURE }

Chapitre 26

Quoi ?

Son frangin ?

Mais en quoi le frère de Patrick a à voir avec tout ça ? Je ne comprends pas.

_ Son frère ?... Il a fait quoi ?

Son regard s'assombrit. Je vois qu'il n'est pas très chaud à l'idée d'ouvrir une discussion à ce sujet.

C'est alors que je me souviens d'un détail. Pendant mon rendez-vous avec Patrick, quand Logan s'est pointé et nous a interrompu, il a parlé de son frère comme quoi il l'aurait frappé.

J'hésite à le lui faire la remarque. Mais après tout, ça a peut-être un lien.

_ Est-ce que ça a rapport avec le truc t'a dit au resto ?

Il me regarde, confus.

_ C'est à dire ?

_ Ben, tu sais quand t'a dit à Patrick que tu pourrais faire un « assortiment » à son frère.

Il soupire, en croisant les bras sur son torse.

_ Ouais...

J'hésite encore.

_ Est-ce que... C'est avec lui que tu t'es battu sur la plage, pas vrai ?

Sa mâchoire se contracte une nouvelle fois. Merde ! Mais tait toi un peu Julia !

_ Désolé... C'était indiscret...

Il tourne la tête dans ma direction, et semble un peu se calmer. Ses points sont pourtant toujours bien serrés.

_ Non, t'inquiète pas. Ouais, c'est à ce fils de pute que j'ai cassé la gueule.

Il ne dit pourtant pas ça avec fierté, c'est tout simplement une confirmation. Une affirmation quoi.

_ Et... Est-ce que j'ai besoin de savoir le pourquoi du comment ou... ?

Je me souviens de ce que Sim à dit ce soir-là : « Il se fâche jamais pour rien. ».

Il se redresse un peu et vient étendre son bras le long du dossier, juste à côté de moi. Ça me semble être un pur réflexe.

Toujours retourner dans ma direction, il soupire cette fois-ci avec un peu plus de calme qu'auparavant.

_ T'as pas besoin de savoir tout ça miss. T'en fait pas avec ça. Fais juste attention avec Patrick. il me dit ça très sérieusement.

_ Okay... Si tu le dis... Je ferais attention.

Il hoche la tête.

_ Bien.

Il se lève et se place devant moi.

Mais qu'est-ce qu'il fait ?

_ Quoi ?

_ Tu m'en veux toujours ?

Je hausse les épaules.

_ Encore un peu ouais...

Il me tend ses deux grandes mains, sûrement pour que je les prennent.

_ Alors laisse-moi me faire pardonner.

J'arque un sourcil. Qu'est-ce qu'il manigance encore ?

Je glisse mes mains dans les siennes après avoir déposé mon cup de café sur le banc. Elles sont chaudes. C'est agréable.

Sans avoir besoin de beaucoup de force, il me tire de sorte à ce que je me lève moi aussi.