Chapitre 29

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En sortant de la pièce, je retrouve peu à peu mes esprits.

Mais qu'est-ce qui vient de se passer ?

Logan lui, est toujours à l'intérieur de la pièce mais ne devrait pas tarder à bientôt en sortir. Je dois donc m'éloigner d'ici le plus vite possible.

C'est alors que je réalise quelque chose.

Merde !

J'ai oublié le pichet à l'intérieur !

Par moment, je peux vraiment être tête en l'air. Il faut dire que j'ai eu par contre une légère distraction.

À contre cœur, je fais demi-tour et entre à nouveau dans la pièce.

C'est assez ironique.

Lorsque je pousse la porte, je tombe nez à nez avec l'objet de mon trouble, qui tient entre ses doigts le fameux pichet en verre.

Je dois aussi préciser qu'il affiche un grand sourire espiègle.

_ T'as oublié ça...

Oui, effectivement, j'avais remarqué.

_ Ouais...

Il me le tend et je m'empresse de le lui prendre des mains.

_ Merci...

Je lui tourne le dos à une vitesse folle et part servir les clients qui doivent commencer à s'impatienter.

Après les avoirs servis, je retourne au comptoir faire d'autres tâches par-ci par-là. Je remarque aussi que Logan a bien sagement repris sa place sur le siège, faisant comme si de rien n'était.

Si seulement je pouvais moi aussi avoir cette capacité...

_ Hey Ju ? Tu peux aller laver les tasses en arrière en attendant ? Je dois aller au toilette.

Ma nouvelle collègue à l'air d'avoir besoin d'un petit coup de main. Je ne peux donc pas lui refuser mon aide.

_ Oui, bien sûr.

_ Merci, t'es la meilleure !

Comme simple réponse, je me contente de lui lancer un sourire amical, qu'elle me rend sans hésiter avant de courir aux toilettes. Décidément, les gens sont vraiment gentils ici.

Je vais donc de se pas en arrière, faire la tâche qu'on m'as attribué pour quelques minutes.

Je lave tranquillement les tasses salles posées nonchalamment dans le lavabo en me demandant qui pourrait bien réussir à autant salir de la céramique. Parce que là, je dois frotter comme une chienne pour en arriver à un beau résultat.

Sans vraiment m'en rendre compte, je commence un peu à fredonner les paroles de la chanson : Pompeii de Bastille. C'est Felicia qui me l'avais montré et depuis, je l'adore.

À vrai dire, j'adore peut-être une centaine de chanson. Ce n'est pas pour rien que la musique est une passion pour moi. Ou plutôt, l'était.

D'ailleurs, je me demande si après tout ça, je peux encore chanter. Sûrement. Ça ne fait pas si longtemps que ça. Seulement quelques mois.

De toute façon, c'est derrière moi tout ça. C'était dans mon ancienne vie. Je dois passer à autre chose.

Enfin, c'est ce que j'essaie de me convaincre.

_ Heu Ju ?

Je relève la tête pour croiser les yeux de mon gentil superviseur. Il à l'air un peu embarrassé.

Comment je l'ai rencontré... { EN COURS D'ÉCRITURE }Où les histoires vivent. Découvrez maintenant