Comment je l'ai rencontré... { EN COURS D'ÉCRITURE }

Chapitre 44

Nous sommes restés quelques minutes dans l'eau avant d'avoir un peu froid et d'être sortis en ramassant nos vêtements au passage. Nous nous sommes habillés en vitesse et sommes retournés fêter avec le reste des gens.

Malgré les encouragements des autres, je n'ai pas osée monter sur scène. Ça pourrait paraître bizarre, mais je ne me sens pas prête à ça. C'est comme si j'avais une sorte de blocage.

Ils ont malgré tout tous respectés mon choix, et nous avons continué de nous amuser sur la piste de danse improvisée. Par contre, si je n'ai pas voulue me donner en spectacle, l'une d'entre nous s'est fait un malin plaisir à venir chanter, ou plutôt hurler dans le micro mis en place sur la scène.

Nous avons beaucoup ris avec Logan en voyant sa tante se défouler au maximum devant tout le village. C'était hilarant. Quand à William, lui, ne pouvait pas s'empêcher de se passer la main sur le visage, avec une expression de découragement et en soupirant.

Il ne pouvait pourtant pas s'empêcher de rigoler sous les agitations excessives de sa mère.

En gros, nous avons tous passés une excellente soirée et c'est sur cette pensée que je me brosse les dents en vu de bientôt me laisser aller dans les bras de morphée.

Sincèrement, après toute cette journée d'agitation, je suis complètement claquée. Je n'ai qu'une seule envie : dormir.

Je finis de me brosser les dents et me rince la bouche. Lorsque c'est fait, je viens pour sortir des toilettes, mais mon corps en percute un beaucoup plus imposant que le mien.

Évidemment...

Je lève la tête et croise le regard rieur de Logan.

_ T'es dans le chemin princesse.

Je lève les yeux au ciel.

_ Non, c'est toi qui m'a foncé dedans.

Enfin, plus au moins...

Il hausse les épaules tout en me regardant, la tête légèrement penchée sur le côté.

_ Tu sais que t'es adorable comme ça ? il me regarde de la tête au pied, me faisant sourire.

_ Comme quoi ? En pyjama ?

En effet, comme si elle n'en avait pas déjà assez fait, Hélène m'a une fois de plus prêtée des vêtements. Je ne sais pas comment la remercier.

Son regard s'attarde un peu trop sur les courbes de mon corps, y compris ma poitrine. Je rougis.

_ T'as fini de me mater ? On pourrait nous surprendre. je pose mes poings sur mes hanches, l'air sévère.

Pourtant, il ne se laisse pas corrompre et s'approche doucement de moi, l'air coquin au visage.

_ J'en ai rien à faire. J'ai envie de te croquer.

Tout sourire, ses mains viennent se glisser sur mes hanches et il me rapproche de lui, collant nos corps l'un à l'autre. Une fois de plus, mon cœur s'accélère.

Je suis tellement faible, c'est pas croyable...

Je ne peux pourtant pas m'empêcher de rire à ses aveux plus que sincères. Il affiche une mine espiègle mais en même temps adorable.

_ Me croquer ? À tes risques et périls. Qu'est-ce qui te dit que je goûte bon ? je décide d'embarquer dans son jeu.

Une lueur passe dans ses yeux et je sais d'avance qu'il s'apprête à dire une fois de plus une connerie.