Comment je l'ai rencontré... { EN COURS D'ÉCRITURE }

Chapitre 36

Je reviens chez moi comme une furie et en même temps, je suis effrayé par ce que Logan vient de m'annoncer.

Et s'il disait vrai ?

Est-ce que Patrick est réellement dangereux ?

Non. Je refuse de le croire. Pas après ce qu'il a fait ce soir.

Une chose est sûre c'est que pour l'instant, je n'ai aucune envie de le voir, ni d'entendre quelqu'un prononcer son nom.

Pourtant, une petite partie de moi me dit qu'il avait peut-être de bonnes raisons de faire ça au final.

Il a essayé de m'appeler plusieurs fois mais à chaque fois, je déclinais ses appels. Il m'a ensuite demandé par message où j'étais. Si j'étais bien rentrée.

Franchement, ça ne le regarde pas.

J'ai tout de même préférée m'abstenir de tout commentaire, par peur que mes mots dépassent ma pensée.

Après avoir passé une bonne vingtaine de minutes à essayer de rassurer Felicia du mieux que je pouvais, je suis allée me coucher sur les nerfs et la peur au ventre.

Donc ce matin, lorsque mon cadran sonne, je n'ai aucune envie de me lever. J'ai juste envie de rester coucher et de ne plus jamais me lever, mais Billy m'attend pour notre jogging matinal.

Je me lève péniblement et m'en vais dans la salle de bain observer mon reflet.

J'ai une tête affreuse.

J'ai les cheveux en bataille et des cernes de deux mètres de long.

Je vais rapidement prendre une douche pour me réveiller et enfile mon habit de sport. Je me fais une couette haute et enfile mes souliers de sport.

Je me dirige vers la porte coulissante.

_ Billyy. T'es prêt mon gros ?

Je le vois sortir sa tête derrière le mur auquel il s'était planqué et il court joyeusement à ma rencontre.

Malgré moi, sa petite bouille me redonne le sourire.

Je réussi à attacher sa laisse à son collier malgré le fait qu'il remue dans tout les sens, ne me rendant pas la tâche facile.

Nous sortons dehors à la pointe des pieds et je ferme doucement la porte derrière moi pour ne pas réveiller mon amie.

Dehors, je me dépêche de sortir de la propriété et lorsque c'est fait, je me met à courir suivis de près par mon chien.

L'air frais du matin m'aère un peu l'esprit et sincèrement, j'en ai bien besoin.

Mon esprit divague encore une fois sur hier soir, et tout ce qui s'est passé. Peut-être qu'au final, mon harceleur va abandonner. Ça fait un moment déjà qu'il n'a pas essayé de me contacter.

C'est ce que j'essaie de me dire pour me rassurer.

Je chasse toutes ces idées de ma tête et continue de courir pour me défouler.

J'arrive finalement sur le même chemin d'où j'ai maintenant pris l'habitude de venir courir le matin avec Billy et très franchement, ça fait du bien de retrouver un endroit devenu ces temps-ci un peu familier.

C'est là où je suis allée la première fois jouer avec Billy, et même le premier endroit où je suis me suis arrêtée après être arrivée dans la grande maison de mon père.

J'ai l'impression que ça fait des mois de ça alors qu'en fait, ça ne fait que quelques semaines seulement.

Ma mère aurait adoré cet endroit, c'est clair.