Chapitre 10 : Journée haute en émotion

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PDV Séverus:

- C'est pas possible... Ce n'est pas possible qu'un tel endroit existe, si ?  Dit  Granger le visage stupéfait 

- Il faut croire que oui . Lui retorqué-je les yeux rivés sur la vallée qui s'étend sous nos pieds. Il faut dire que la magnificence du lieu met à mal mon cynisme habituel, tout n'est que couleur éclatantes; le jaune orangé des feuillus qui annonce le début de l'automne, les reflets d'argent des multitudes rivières qui se rejoignent au centre dans un torrent puissant , le bleu profond d'un ciel sans nuage, le blanc des sommets enneigés aveuglant qui, dans un effort commun, miroitent comme des milliers de diamants taillés rien que pour nous. Même l'air est d'une douceur extrême. Je ferme brièvement les yeux pour profiter de la douce brise qui apporte avec elle une odeur d'humus et de feuilles mortes. 

- L'endroit vous plait aussi on dirait.  Me dit une petite voix moqueuse à coté de moi.

- Détrompez vous Granger, je profite simplement des mes derniers instants de tranquillité avant de vous avoir sur le dos tout un mois. Répliqué-je faussement caustique.

- Menteur ! M'accuse t-elle en riant. Aller,  avouez que ce paysage bucolique vous plait.

- Au grand jamais je n'avouerais une chose pareille, surtout pas à vous ! Devant son regard amusé je rajoute; Bon je reconnais que les environs sont pas trop mal.

- Pas trop mal ?!  On est littéralement au paradis et vous, vous trouvez ça " pas trop mal " ! On vous a déjà dit que vous étiez de mauvaise fois ?

- Oh Minerva me l'a laissé entendre une fois ou deux. Dis-je en haussent les épaules d'un air désinvolte. 

Son rire cristallin me monte aux oreilles et je ne peux que lui sourire en retour. Elle à l'air d'aller mieux, son visage est toujours creusé par la fatigue et l'inquiétude, mais ses yeux sont moins voilés par la tristesse, et plus pétillants. Oui elle commence à aller mieux. Cette constatation me fait chaud au cœur et je ne sais pour qu'elle raison j'espère égoïstement que ça soit un peu grâce à moi. Le souvenir d'elle endormie contre mon épaule s'imposa à moi. Ses douces boucles brunes à quelques centimètres de mon visage m'enrobant d'aromes de fleurs, un mélange de jasmin et de lavande, m'avais pris au dépourvu, une étrange chaleur  m'avais envahie et j'ai du faire appel à toute ma volonté pour m'empêcher de me rapprocher de cette odeur et d'enfouir une main dans ses cheveux   

- On s'amuse bien par ici j'ai l'impression.  La voix méprisable du professeur de soins aux créatures magique s'élève derrière nous. Je me retourne vers lui l'œil mauvais agacé par cette interruption. Venez Hermione, on va se mettre en route. Je grince des dents face à cette familiarité et me mets en marche vers le groupe d'élève rassemblés un peu plus loin.  Bien, reprend -t-il face aux élèves. Le château est plus loin à environ une heures de marche. On nous à laissé ici pour qu'on puisse profiter du paysage et de la flore qui nous entoure. Suivez moi de près et restez bien sur le chemin, si vous le quittez vous serez touchés par un sort de confusion et vous errerez sans fin dans la foret.  

 Sur ces mots, il entame la marche empruntant un sentier étroit et sinueux qui s'enfonce dans la foret, avec les élèves qui s'agglutinent derrière lui inquiets de le perdre de vue. A ses cotés, Granger lui fait la conversation et j'ai la mauvaise impression qu'elle l'apprécie ou du moins, il n'a plus l'air de l'agacé.  Qu'a t-il fait pour rentrer dans ses bonnes-grâces ? Je lâche un grognement furieux, je jure qu'une fois après avoir découvert ce qu'il trame, je le tue de mes propres mains. Je suis le groupe en ruminant ma soudaine colère laissant le professeur de sortilège se débrouiller avec les valises. 

Les Âmes BriséesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant